31 mars 2011

La grande hypothèse 8 partie2) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah.



8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah. Partie 2
















La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.
Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.
 Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhéra.

Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

Sommaire de mes messages:
          1)   Le hasard existe t-il?
          2)   Le destin s'écrit-il aussi?
          3)   Le grand cataclysme.
          4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.
          5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
          11-a) Ce que j'ai vu et compris
          11-b) Pour notre temps
http://secretebase.free.fr/complots/zodiac/denderah/denderah.htm (LE SECRET DU TEMPLE D'HATHORLa Porte des Etoiles et le Message des Dieux LE ZODIAQUE DE DENDERAH)

8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah. Partie 2

Exergue:.
"Sa mère Nout tend les mains vers lui pour le saluer, en disant:                                                          -Les Impérissables t'adorent  et t'invoquent:                                                                Salut à toi, O Taureau Céleste!                                                                                     Tu surgis de l'océan du ciel pour venir au secours de tes cadets"   A. Scharff (Aegyptische Sonnenlieder).
"Si quelque jour, un homme doué de talent réunit aux connaissance astronomiques l'érudition de l'antiquité, cet homme apprendra à son siècle bien des choses que la vanité du nôtre ne soupçonne pas".                                                                             François de Volney  (voyage en Egypte , 1787).
 De la masse des document, un point d'interrogation appelle une réponse précise: celui de la date du commencement de la I'ère dynastie pharaonique. La divergence de vue entre tous les Egyptologues est telle qu'elle nécessite une réflexion plus approfondie.Partons uniquement d'un calendrier astronomique, puisque Têta (Thot ou Athotis), disait dans les annales de son temps avoir rétabli l'ère calendérique en partant du jour de la conjonction Sirius-Soleil. La dernière configuration céleste de cette importance, connue et répertoriée, se produisit le 21 juillet de l'an 139 de notre ère. Partant de cette date, et en remontant dans le temps, il y avait avant Christ, quatre possibilités astronomiquement valables: 1322, -2783, -4244, et -5705.La chronologie mise par le Sainte Eglise inspira sans doute les chercheurs. Les Egyptologues anciens et modernes laissèrent de côté l'astronomie et donnèrent des dates présumées qui n'avaient aucun rapport avec la motivation annoncée par les Textes Sacrés, à savoir l'avènement du Taureau Céleste et l'Année sothiaque, soit:
Champollion: -5867, Lesieur: -5773, Boeckh: -5702, Africanus: -5619, Pochant: -5558, Sir Flinders Petrie: -5546, Hensy: -5303, Lenormant: -5124, Mariette et Maspéro (selon Manéthon): -5004, de Saulcy: -4717, Brugsch: -4455, Meyer: -4244, Borchardt: -4186, Lepsius: -3892, de Bunsen: -3623, Weigall: -3407, Moret: -3315, Junker: -3300, Leclant: -3000.
Le créneau est énorme puisque l'écart est de près de 3000 ans. A l'époque de Slosman, il existait encore deux écoles chronologiques chez les égyptologues, dont l'officielle était la plus courte., représentée par J. Leclant, le célèbre traducteur des "Textes de Pyramides". 
Aujourdh'hui, on situe le Commencement de la première dynastie pharaonique autour de -3105. Le drâme pour tous ces savants, c'est qu'une fois pour toutes, pour eux, tout ce qui est antérieur à 3 000 ans avant christ, est de la préhistoire et non de l'histoire. Cette affirmation est peut-être exacte pour le pays qui fut plus tard la Gaule, elle ne l'est absolument pas pour les bords du Nil.
Un exemple typique est donné par le livre de Drioton et Vandier, l'Egypte:
"Pendant longtemps, à la suite d'Ed Meyer, les égyptologues avaient admis que le calendrier égyptien avait été institué en pleine époque énénéolithique, entre 4245 et 4242. On avait supposé, en effet, que cette institution n'avait pu être crée que qu'au début d'une période sothiaque, et, comme le calendrier existait certainement en 2785-2782, on avait conclu que qu'il fallait faire remonter sa création à la période sothiaque précédente, donc en pleine préhistoire. Le premier, Neugebauer, (Acta orientala), s'éleva contre cette opinion, démontrant que les connaissances scientifiques des égyptiens de l'époque énéolithique étaient certainement trop rudimentaires pour qu'on pût, à un stade aussi ancien de la civilisation, créer une année de 365 jours, en se fondant exclusivement sur l'observation de la révolution sothiaque".
Si c'était l'époque énéolithique  en France, cela ne l'était plus depuis deux millénaires en Egypte! Mais M. Drioton étant chanoine, une certaine conception de l'antiquité primait. (C'est en core vrai à mon avis, malgré la laicité et le science, on reste aveugle sur le sens de cette civilisation). Il était alors difficile de faire partir la chronologie des rois pharaoniques avant la naissance du premier homme! Pourtant certains prélats du XIXème siècle émirent quelques hésitations, tel Monseigneur Meigrant, évêque de Chalons qui écrivait dans "Le monde et l'homme primitif", ouvrage révolutionnaire en son temps (1969):
"Nous devons le reconnaître néanmoins, les conclusions auxquelles sont arrivés les égyptologues, jouissant en France et en Allemagne d'une grande autorité: Lepsius, Brugsch, Bunsen, Boeckh ne sont point tout à fait en rapport avec les chiffres des années que la chronologie relève dans la Bible depuis Adam, jusqu'à Abraham."
 Il ne  citait pourtant pas Auguste Mariette,qui dans le même ,temps continuait ses recherches à Dendérah et venait de publier en 1967 un "abrégé de l'histoire ancienne de l'Egypte", dans lequel il écrivait: 
"Il n'y a personne qui ne soit frappé de l'énorme total des années auquel l'addition des dynasties nous fait arriver avec Manéthon. Par la liste du prêtre égyptien, nous remontons jusqu'aux temps qui passent pour mythiques chez tous les autres peuples, mais qui sont ici, certainement, déjà de l'histoire." 
Il faut alors commencer par délimiter chacune des ères astronomiques, puis calculer leurs composantes et leurs rapports avec l'année de Sirius. Après seulement, on peut placer mathématiquement le commencement de l'ère du Taureau, pierre angulaire qui permettra de connaître la date de naissance d'Ath-Kâ-Ptha, le "Deuxième-Coeur-de-Dieu", protégé par Osiris, devenu le Taureau Céleste. Or, dans les livres que Slosman avait lus à propos du Maroc, se trouvait l'étude remarquable de M. de Morgan sur l'origine des peuples. Celui-ci reprit l'étude de la préhistpoir pharaonique au point où Mariette, en désaccord avec le reste de ses confrères l'avait laissée. L'extrait suivant est significatif:
"J'ai réuni tous les documents épars... C'est ainsi que peu à peu, je me suis amené à penser que, s'il est possible d'admettre que quelques silex taillés appartiennent à l'époque historique, nous devons attribuer à la plupart une antiquité beaucoup reculée..."
Ces recherches de Jacques de Morgan  trouvèrent leur apogée dans la fabuleuse découverte qu'il fit à Négadah, tout à côté de Dendérah, de tombes prédynastique. Il crut être parvenu tout d'abord à la nécropole de Ménès, le premier roi de la Ire dynastie. En fait, les tombeaux étaient de beaucoup antérieurs à celui-ci, ce qui reculait l'antiquité de l'Egypte d'au moins un millénaire à la naissance de Ménès! Or, près de de ce cimetière où les corps momifiés avaient leurs bijoux, furent retrouvés des squelettes à même le sable, près desquels étaient des outils de pierre. Il fallut donc admettre que qu'une race indigène différente vivait là, tout près et en bon voisinage, avec une civilisation au stade le plus élevé de la connaissance!
Il fallait donc aborder l'ère du Taureau et l'avènement de Ménès, avant de focaliser l'année sothiaque, celle de notre Sirius. Le calcul informatisé de Slosman donne la date du jour du Grand Cataclysme comme survenu en juillet 9792 avant Christ. Ce calcul est fait d'après l'interprétation du Zodiaque de Dendérah qui fige en fait cette date par la position du Soleil en Lion. Si on accepte cette date, les différentes positions stellaires montrent que la "rétrogadation" laissa le soleil en Lion durant 1440 ans avant d'aborder le Cancer pendant 1872 ans, puis les Gémeaux et enfin le Taureau pendant 1872 ans. Finalement, on obtient 9792 - 5188 - 4604 ans pour le départ de l'ère du Taureau. Ce fut à ce moment que redoublèrent les combats fratricides entre les descendants de Seth et d'Horus, la suprématie de l'un sur l'autre ne pouvant survenir que par l'arrivée de la Dame du Ciel, dans la réunion céleste avec son époux. Or, le prochain début d'une année sothiaque (de sirius), était pour - 4241. Il restait donc 4604 - 4241 =  263 années pour la réunification sous un sceptre. 
Remarque: la dimension des constellations n'a pas été de 30° exactement, comme dans l'astrologie, postérieure  à l'astronomie égyptienne. mais délimitée de la façon suivante dans le ciel, tout comme elle l'est dans le Cercle d'Or.
Vierge et Lion:                    36°     2 592 années x 2 = 5 184 années.
Cancer et Gémeaux:         26°     1 872 années x 2 = 3 244 années.
Taureau et Bélier:              32°     2 304 années x 2 = 4 608 années.
Poissons et Verseau;        28°     2 016 années x 2 = 4 032 années.
Sagittaire et Capricorne:   34°     2 448 années x 2 = 4 896 années.
Scorpion et Balance:         24°     1 728 années x 2 = 2 456 années.
        La Grande année précessionnelle:                    25 920 années


Ces longueurs de temps hérissent toujours ceux qui se piquent de logique, car depuis notre révolution de 1789 à ce jour, il y a à peine plus de deux siècles et pourtant, historiquement parlant, cela paraît si lointain. Mais la science et la conscience des anciens égyptiens dépassent les stades de notre intelligence, bornée vers un seul objectif: bien vivre sur terre. Or la vie terrestre ne représente "qu'une seconde d'éternité" par rapport à l'au-delà de la vie terrestre. Et pour bien aborder l'éternité, il convenait d'en connaître son mécanisme et le moindre de ses rouages, pour se conformer à la rigueur de ses commandements. Ce n'est pas simplement la crue du Nil, comme l'ont déclaré la plupart des égyptologues, qui a fait débuter l'année normale le 1er du mois de Thoth, mais le lever sothiaque (de sirius) annuel à l'horizon. 0 l'aube du 20 juillet, dans le ciel de l'observatoire de Dendérah, Sirius apparaissait à l'est, après une occultation de 72 jours, due à sa conjonction annuelle avec le soleil. On sait maintenant que Sirius est une étoile double dont les orbites sont perturbées. Mais les antiques connaissaient le rayonnement spécifique qui se dégageait de cet ensemble, qui "coïncidait", d'une part, avec le décalage annuel de 6 heures dans sa première apparition avec celle de l'année précédente, et d'autre part, avec le commencement de la crue du Nil.
Dendérah était particulièrement bien située pour observer les phénomènes célestes. De nombreux savants, on tous égyptologues, les ont décrits de long en large. Tel Jean-Baptiste-Biot qui s'est beaucoup intéressé au planisphère de Dendérah, sa description pour faire comprendre à ses collègues de l'Académie toute l'antiquité réelle de ce moment, mérite d'être rapportée:
"Ce n'est point, en effet, une conjecture arbitraire que j'ose soumettre ici sur le monument de Dendérah, ni une nouvelle appréciation de son antiquité... C'est la tentative d'une restitution rigoureuse de la signification, conclue par des mesures géométriques sur le monument lui-même, en vertu de laquelle chaque étoile reparaît à sa place dans l'emblème qui la renferme. Celle du Lion, celle du Taureau dans le Taureau, Orion dans Orion, le Verseau dans le Verseau, et ainsi de toutes les autres, non seulement en direction relative, mais en position absolue et en distance dans les cas assez nombreux où les positions et les distances sont spécialement marquées. Peur-on rien imaginer qui ressemble mieux à un observatoire, avec une carte céleste sculptée à côté? Et quel qu'ait été le but des observations, quand même on supposerait qu'elles eussent pour objet des constructions astrologiques ou des déterminations  d'époques religieuses, plutôt que l'étude même de l'astronomie,comme science, il fallait toujours que le tableau sculpté indiquât, avec une fidélité suffisante, les relations de position simultanée des différents astres, auxquelles on avait pu joindre, soit à l'aide de figures emblématiques, soit par l'emploi de caractères que nous ne savons plus lire, l'explication des conséquences astrologiques, civiles ou religieuses, qu'il fallait en inférer. Ces réflexions, en nous confirmant d'une manière générale la nature astronomique du monument, nous font voir que, pour l'interpréter dans ce qu'il y a de réellement de scientifique, il faut s'attacher d'abord à discerner parmi les figures qui le couvrent, celles...qui peuvent être vraisemblablement considérées comme placées en situation réelle, et celles qui ne sont que des signes emblématiques d'usage, ou de phénomènes propres à certaines époques de la période annuelle, à laquelle, au premier coup d'oeil, les douze signes du zodiaque  paraissent devoir se rapporter." 
Ainsi, un calcul partant d'une Combinaison-Mathématique-Divine trouvait son usage avec "l'année de Dieu" de 1461 années solaires. Le décalage d'un jour bissextile se retrouvait lors de la conjonction exacte Soleil-Sirius par l'adjonction de 365 jours supplémentaires aux 1460 ans: ceux de la fête du "nouvel an" à dendérah. Or, ces dates sont: 139 après Christ, et 1322 - 2783 - 4244 - 5705 avant notre ère. D'après la liste de Manéthon des Dynasties et des rois, la seule date possible est celle préconisée par E. Meyer il y a cent ans, et dont le chanoine Dioron ne voulait aucunement entendre parler: 4244 avant notre ère! Cette date est par ailleurs la en concordance avec l'entrée du soleil en Taureau. Tout le complexe de Dendérah en fait foi, et pas seulement le Zodiaque, comme l'a laissé pressentir J.-B. Biot. Mais, ni lui, ni Drioton, ni Vandier, ni même Mariette n'ont eu une vue plus globale encore englobant la haute terrasse, le Zodiaque rectangulaire, les textes cachés du niveau 1 et ceux des cryptes, où toute la hiéroglyphique prenait son sens combinatoire de la mathématique! Pour pénétrer dans la cercle d'Or, il fallait posséder l'étude des Combinaisons-Mathématiques-Divines dans leur intégralité, être passé par tous les degrés de l'initiation comme nous dirions aujourd'hui.
A défaut de cet enseignement originel en ce temps lointain, il convient d'étudier ce qui concerne la Langue Sacrée et ce qui a été retranscrit en grec, comme les livres d'Horapollon, qui expliquent le symbolisme des dessins et des différentes formes.  Dans son premier livre Comment les Egyptiens figurent un coeur, Il décrit ainsi le 36ème hiéroglyphe 
"Lorsqu'ils veulent indiquer un coeur, ils peignent un ibis, animal qui est consacré à Mercure, le régulateur du coeur et de la raison, car l'ibis par lui-même est en grande partie semblable à un coeur."
De même le Têta ou thoth,  au commencement, personnifia l'emblème de l'Egypte, Ath-Kâ-Ptah, ou de "Deuxième-Coeur-de-Dieu", par une coupe pleine de braises fumantes surmontées de ce coeur pour symboliser le deuxième coeur ressuscitant de ses propres cendres. C'est un coeur hiéroglyphisé qui se trouve à l'endroit des groupes stellaires visibles à l'oeil nu, qui forment la "Ceinture des Douze". Chacun des coeurs représente le Soleil de chacune des constellations, tel Régulus du Lion, Antarès du Scorpion, Aldébaran du Taureau. Chacune des positions est méticuleusement annotée et suivie tout au long de sa navigation durant une Année de Dieu, par rapport à sa position sothiaque. Cette année est également appelée "Année du Chien" ou année caniculaire par les grecs. D'autres textes existent avec cette antiquité si reculée que les savants continuent à la faire paraître comme mythique, notamment dans le folio 154 du manuscrit original 2390 de la Bibliothèque nationale, qui est constitué par une règle mathématique copiée par Théon d'Alexandrie en grec. Cet écrit est intitulé "Règle pour le lever héliaque du Chien". On le retrouve en page 185 de "la Grande Hypothèse".


Revenons maintenant à l'ère du Taureau, qui vit son apothéose lors de l'unification de l'Egypte à la date de la conjonction Soleil-Sirius. Non seulement Ousir-Osiris ressuscitait une nouvelle fois par l'esprit comme Ahâ l'Aîné, mais il était glorifié partout et en toutes choses, de telle façon que nul être humain n'oublie plus jamais ni la colère divine ni le rachat de l'humanité par ce Fils devenu le Taureau Céleste. Le Taureau s'appelait "Happy". Lorsque Ousir monta au ciel, la Voie Lactée, le Fleuve Céleste, devint également Happy. Lorsque les survivants parvinrent sur les bords du Nil, reflet exact de la Voie Lactée sur la Terre, celui-ci devient à son tour Happy, que les grecs firent Apis, le boeuf. D'où une triple dénomination avec une seule écriture pour les trois noms. Un exemple typique pourrait être aujourd'hui ce bâton dont un bout est incandescent et qui est barré par deux traits rouges. Dans 2 000 ans, quand l'usage du tabac sera oublié, que voudra dire ce "hiéroglyphe" aux yeux qui ne pourront alors plus le comprendre. Dieu seul pourrait dire aujourd'hui l'interprétation qu'en feront alors les futurs "francologues", s'il en existe un jour! 
sérapeum de Saqqarah
L'exemple le plus frappant de cette divinisation du taureau parce que représentation terrestre d'Osiris vient de Saqqarah, où les premières fouilles effectuées par Mariette et son équipe, on permis de mettre à jour le Sérapéum, la nécropole des taureaux, où 64 tombes grandioses ont été mises au jour, racontant l'histoire pharaonique non sur une période de quelques décennies, mais de plusieurs siècles. La tradition plurimillénaire de l'animal transformé en idole, vivante image d'Osiris, remonte bien avant l'époque du Sérapéum. Il est probable que, comme pour le Temple de Dendérah, sous l'actuelle nécropole des taureaux, s'en trouve une encore bien plus antique. Saqqarah est entièrement recouvert du sable du désert. Il a fallu creuser à 83 m de profondeur pour retrouver le tombeau de Djoser. Il faudrait bien forer une trentaine de mètres sous le Sérapéum pour retrouver l'antique nécropole dont plusieurs textes parlent. 
Mais l'essentiel du message d'Ousir est mal passé, ou a été tout le moins déformé et transformé. ce monothéisme rigoureux et intangible par son Grand Dogme, est devenu, dès la IIème dynastie, une espèce de zoolâtrie qui était réservée jusque là ceux de Seth. Dès le roi Djéser et la période de Saqqarah avec la IIIème et la IVème dynastie, les Per-Ahâ Suivants d'Horus se sont cru obligés de d'introduire le taureau en tant qu'idôle et comme objet de culte vivant avant de le momifier mort! Et si, au premier abord, il était difficile de se rendre compte du sacrilège commis envers Ptah et son Fils Ousir, la suite devait dévoiler ce qui n'était plus, en fait, qu'un polythéisme à l'usage du seul Pharaon devenu divinité!
Là aussi, on pourrait établir un corollaire avec notre fin de fin de christianisme où le nombre de saints hommes, certes martyrs, mais élevés au rang de dieux protecteurs, font de Jésus la base d'un christianisme devenu polythéiste. Ce fut sous prétexte de rendre plus populaire la monothéisme des Anciens que la substitution au langage éternel de la Parole d'un certain Verbe plus imagé, plein de métaphores subtiles et à double sens, dans le fond et dans la forme, , devinrent subversifs. Ce fut ce compromis, entre le Ptah-Un et le bélier solaire qui permit à la grande décadence pharaonique de s'instaurer à la fin de cette ère du Taureau Céleste. Elle fut reléguée dans l'ombre et l'oubli de l'ère du Bélier toute puissante, montant vers son apogée avec Séthi Ier et la longue lignée des Ramsès.
Ainsi naquit Moise, que Dieu investit de l'autorité  nécessaire pour amener avec lui vers une autre Terre promise son peuple d'opprimés, composé de juifs et d'égyptiens confondus. Le monothéisme, s'il ne se plaçait plus dans la grâce divine, devait toutefois se conserver dans son intégralité passée. Le Cercle d'Or en reste la matérialité par la Loi de la Création...



25 mars 2011

La grande hypothèse 8 partie 1) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah.

8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah. Partie 1


Le Taureau céleste . 'Europe)




La Bible est présente  parmi les grands mythes de l'humanité, mais le mythe de l'Atlantide représente beaucoup pour moi.
Je l'ai découvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, le trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinairede Pythagore, Moîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moîse, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu.
 Dans les autres publications, on trouve l'astronomie selon les Egyptiens, le livre de l'au-delà de la vie et le zodiaque de Dendhera.

Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter surtout sur le grand cataclysme qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible. Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a 14000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce évènement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (apocalypse en 2012) est significative à cet égard.

De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplît devant nous est peut être un des évènements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".

"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman

Sommaire de mes messages:
          1)   Le hasard existe t-il?
          2)   Le destin s'écrit-il aussi?
          3)   Le grand cataclysme.
          4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.
          5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
          11-a) Ce que j'ai vu et compris
          11-b) Pour notre temps

http://secretebase.free.fr/complots/zodiac/denderah/denderah.htm (LE SECRET DU TEMPLE D'HATHORLa Porte des Etoiles et le Message des Dieux LE ZODIAQUE DE DENDERAH)

8) A la découverte de Dendérah, l'ère du taureau en Ath-Kâ-Ptah, partie 1).
           En exergue: .:
"Il est  temps de ne plus étudier seulement pour eux-mêmes ces renseignements enlevés au hasard des tombeaux ou à un temple, mais de rechercher la raison de leurs présences, la place relative qu'ils occupent, le lien qui les réunit entre eux; en mot d'analyser la pensée qui a composé les monuments qui les renferme.                          L. de Rochemonteix Rapport au ministère de l'Instruction publique, mai 1878)."
"Dendérah! Ce nom évoque chez tous ceux qui on fait le pèlerinage classique de l'Egypte en felouque sur le Nil la première vision réelle de la beauté la plus pure et la plus antique qu'ils aient eu d'un temple égyptien.                                                 Gaston. Maspéro (Extrait d'une lettre du 27 juin 1900)"

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1062073: ruines et paysages d'Egypte

Ruines et paysages d'Égypte / G. Maspero
Source: Bibliothèque nationale de France


Dendérah est le pivot central de  l'"histoire du monothéisme", 
          1) Le temple actuel est la sixième reconstruction de l'édifice originel, qui remonte aux "suivants d'Horus", donc aux rois prédynastiques.
          2) Ce temple avait la seule école enseignant l'astronomie dédoublée dans une "Double-Maison-de-Vie": l'une pour le jour, l'autre pour la nuit.
          3) Son Planisphère, ou "Zodiaque", reste le monument le plus controversé découvert en Egypte, depuis que des mises à jour archéologiques sont faites. 
          4) Les Combinaisons-Mathématiques-Divines gravées sur les parois du temple content l'histoire d'un peuple originel dirigé par Osiris, Horus et Isis, la Triade Divine, dont justement le Zodiaque est la justification, puisqu'il représente le carte du ciel le jour du Grand Cataclysme qui eut lieu il y a 12 000 ans environ.
Il faut comprendre l'originalité incontestable de ce monument qui ressort de toutes ses murailles, toutes ses galeries, ses colonnes, ses plafonds, ses escaliers intérieurs couverts d'inscriptions hiéroglyphiques, de ses cryptes souterraines ou cachées dans les épaisseurs du sol lui-même et enfin de ses chambres initiatiques nichées dans la terrasse supérieure, tout comme de la planisphère devenue Zodiaque qui en est l'élément dominant. L'entrée dans ce temple s'effectue après la traversée d'une vaste esplanade entourée d'un haut mur d'enceinte, percé en son centre sud par un portique impressionnant. 
En préliminaire , un détail détail majeur  a dénigré l'antériorité de la construction du portique sud  et a déclenché l'imbroglio sur l'origine des constructeurs de l'ensemble de Dendérah: l'inscription dédicatoire de écrite en grec, définit son époque:
"Pour la conservation de l'empereur César, fils du Dieu César, Jupiter libérateur, Auguste, Publius Octavus étant préfet, Marcus Claudius Postumius étant épistratège, Triphon étant stratège, les habitants de la métropole et du nome ont élevé ce propylone à Isis, déesse très grande , et aux dieux adorés dans le même temple, la XXXIème année de César du mois de Toth, le jour d'Auguste."
Ainsi, Auguste César, ayant approuvé la construction de la sixième reconstruction du temple, a décidé d'y participer à sa façon pour se concilier les bonnes grâces d'Isis: Il fit construire le portique Sud et y fit mettre sa marque. D'ailleurs, tous les empereurs agirent de même, de façon plus ou moins détournée, à Dendérah. Dans la grande salle on trouve les cartouches d'Auguste, de Tibère, de Caligula, de Claude, de Néron et jusqu'à Cléopâtre qui se fit représenter sus la forme d'Isis, mais avec son portrait à elle.
Plusieurs faits essentiels sot à enregistrer:
     -Neuf seulement des douze cryptes découvertes étaient gravées de hiéroglyphes.
     -Des sondages dans les fondations ont démontré que des pierres gravées ou sculptées antérieurement pour construire des temples plus anciens démolis avaient été utilisées pour assurer la solidité des soubassements. A l'intérieur de l'édifice actuel, on trouve des pierres massives en grès provenant de la construction remontant à la XIIème dynastie, c'est à dire de deux millénaires auparavant. En d'autres endroits, des figurations présentent des rois de la VIème dynastie apportant des offrandes à Hator. De même pour Thoutmosis III qui apportait son tribut d'or à la Triade Divine.
    -Comme en ce qui concerne l'orientation du Temple lui-même, alors que cet édifice consacré à Isis, et que sa "Maison-de-Vie" enseignait l'astronomie et les "Combinaisons-Mathématiques-Divines", l'orientation du bâtiment ne correspondait avec les données inscrites sur les murs (c'est ce que disaient et écrivaient les spécialistes des fouilles). En effet, l'axe longitudinal du grand temple incline de 16 degrés vers l'est du nord vrai, alors que les textes hiéroglyphiques ne sont pas en accord avec cette ligne, puisque dans la grand-chambre, elle y est gravée comme étant au nord, celle-ci étant plein ouest.
     -La deuxième chose incompréhensible (pour Slosman et pour moi), est l'ignorance de ceux chargés de décrypter les textes. Ils n'ont fait qu'émettre des hypothèses sans queue ni tête afin d'expliquer le "manque d'intelligence" des architectes et des promoteurs de l'antiquité. Pourtant l'explication logique est parfaitement compréhensible par le phénomène de "précession des équinoxes", qui fait rétrograder la terre dans son axe dans l'espace. Le recul de Dendérah par au nord vrai a été de 50" d'arc par an, soit d'un degré tous les 72 ans, donc de 16+90= 106°. Donc cette date est facile à retrouver puisque: 106°x72 ans = 7 632 ans. Si on retire 2 100 ans environ jusqu'à la dédicace de Ptolémée III, on obtient une antériorité de 5 532 ans. Or, on a retrouvé des documents entreposés au musée du Caire et faisant état du roi Khoufou qui avait ordonné la troisième reconstruction de Dendhéra, en fournissant à son architecte royal des plans écrits sur peau de gazelle remontant "aux suivants d'Horus".



Parmi tous les travaux écrits sur le sujet, on peut noter l'étonnant travail de Jean Baptiste Biot, intitulé"Recherches sur plusieurs points de l'astronomie égyptienne", appliquées aux monuments astronomiques trouvés en Egypte.Il parut en 1823 et fit l'effet d'une bombe, car son auteur n'était pas un farfelu inconnu! Avec ces éléments,et l'esprit un peu en ébullition et quelque peu abasourdi par tout ce qu'il voyait, et la belle physionomie d'Isis dont le fameux sourire paisible était reproduit sur les 24 piliers, Slosman fit là la première connaissance de la Triade divine: Osiris, Isis et leur fils Horus. Isis était honorée ici, à Dendérah, alors que deux autres édifices proches, adoraient Osiris à Esné et Horus à Edfou. La Désse-Mère aux mille noms, Isis, recevait les reliques de son époux et de son fils lors des grandes fêtes religieuses, faisant de Dendérah le temple initiatique le plus sacré de tous. Son guide lui montrait dans une salle la scène consacrée à la résurrection d'Osiris renaissant pour enseignant les générations à venir. 
Même s'il niait toute antiquité à ce temple, sa construction remontait au minimum à un siècle avant la naissance de Jésus! Or, il y avait là tout un symbolisme gravé en hiéroglyphique de la Sainte Trinité et de la résurrection du Christ... sans parler du symbole de la croix inhérent à la croix ansée pharaonique ou croix-de-vie. Comme Slosman (qui le dit en page 164), je bute sur des traductions hiéroglyphiques absurdes et il m'est impossible de croire à ce polythéisme idolâtrique, décrit avec un luxe de détails grotesques, comme pour appuyer la sauvagerie de ce peuple pharaonique, dont aucun auteur ne nie cependant la grandeurs des constructions. Je vais suivre les deux cheminements parallèles qu'à alors suivis Slosman. Le premier concerne les textes se rapportant à l'adoration et à la vénération de tout un peuple envers Ptah, dont Ousir (Osiris), était le Fils. L'autre avait Râ ou Amon-Râ, pour promoteur de la nature, cela étant rapporté par les Scribes des descendants de Sith (Seth). Ousir et les demi-frères d'une même mère; Nout, mais de deux pères différents, Ptah et Geb. Pour pénétrer plus en avant dans les textes originaux, Slosman a consulté les principaux dictionnaires hiéroglyphiques, ainsi que la grammaire de Champollion (ouvrages quasiment impossibles à trouver dans le commerce) pour permettre de démarrer dans une voie logique. Puis, par un "hasard" miraculeux (?), en parlant de ses travaux à des ecclésiastiques, l'un d'eux lui indiqua le centre Culturel "les Fontaines"  à Chantilly, qui recevait les chercheurs et l'accueillerait volontiers. Il fut accepté et se rendit compte de la chance qu'il avait eue! Mais était-ce simplement une coïncidence? Non seulement les livres indispensables étaient là à sa portée, mais également il y avait un exemplaire complet de la"Description de l'Egypte", un monumental ouvrage effectué par la Commission scientifique de Bonaparte. Il y avait également bien des ouvrages concernant Dendérah et Champollion, dont "Les Lettres inédites de Champollion le Jeune à son frère", publiées par le Marquis de Brière en 1842, et qui démontrent que le grand savant ne devint un génie qu'à partir de 17 ans quand il s'intéressa à l'archéologie orientale. Dans cette atmosphère propice à la spiritualité et à la méditation, la surprise fut grande, car aucun des cinq ouvrages sérieux n'accordaient la même signification à un idéogramme identique. Dans le Dictionnaire allemand de Brugsch notamment en 3 volumes (2 en anglais, un en français et un autre en allemand), on trouve qu'en consultant un idéogramme indiquant la couleur noire par exemple, il figurait la rouge dans un autre ou la verte dans le troisième, et encore, tous trois parlaient de la même couleur, ce qui n'était pas le cas pour d'autres hiéroglyphes. Il fallait donc repartir dans un autre sens. Il s'aperçut avec stupeur que notre savant français était mort jeune, laissant ses travaux inachevés; ils furent édités par son frère qui prit le nom de Champollion-Figeac à cet effet.  Certains archéologues s'emparèrent alors des résultats pour se lancer dans une science qu'ils ne maîtrisaient aucunement. Plusieurs savants et sommités de cette époque tiraient la sonnette d'alarme. Monseigneur Affre, archevêque de Paris, écrivit une lettre à l'Académie pour attirer l'attention de ses honorés membres sur la façon dont "certains orientalistes utilisaient les travaux du regretté Champollion pour créer une science à laquelle personne ne comprendrait rien et uniquement d'obtenir des chaires d'égyptologie à 5 000 livres par an." Dans le même temps et en termes plus diplomatiques, M. Alexis de Goulianov écrit en 1839 dans son livre: "les éléments de de la langue sacrée des égyptiens", "le vague où le savant français M. Champollion a laissé les éléments de sa doctrine a dû, nécessairement , jeter les archéologues dans le champ des hypothèses plus ou moins arbitraires et les autoriser à substituer leur opinion aux données équivoques du fondateur de la théorie". En réalité, personne n'avait rien compris à la conception première de l'écriture idéographique de ce langage divin de l'Origine. Champollion était près d'y parvenir lorsqu'il mourut prématurément.Reprenons l'historique avec le processus qui l'amena à créer son "alphabet des lettres phonétiques hiéroglyphiques."
 La pierre de Rosette, trouvée par les soldats du génie de Bonaparte était écrite en trois langues: en grec, en démotique ou langue populaire égyptienne antique, et en hiéroglyphique, le langage sacré des prêtres pharaoniques. Dans la partie grecque, le nom de ptolémée était répété à trois reprises, dans trois ensembles idéographiques enfermés dans un ovale, ce qui donna à Champollion l'idée de croire que le contenu de ces cartouches signifiait "PTOLEMEE."  Consultant des centaines de de copies de documents, le savant tomba sur ceux de Cléopâtre, provenant d'une obélisque bilingue de de philae. Partant de cette similitude, Champollion composa un alphabet. Ici se situe l'erreur, car il ne s'agit que d'une phonétisation approximative qui n'a rien à voir avec l'écriture elle-même. C'est ce que pressentait Slosman et cette alphabétisation abusive ne se retrouve pas dans les dictionnaires. Et, nouvelle coïncidence (?), un japonais arriva au centre des pères Jésuites.Son érudition était telle que la discussion fut amenée sur une énigme hiéroglyphique pour laquelle les idéogrammes pouvait venir en aide. L'exemple pris est très simple, mais il permet de comprendre puisqu'il s'agit de la traduction du nouveau testament en japonais. Qu'il ait été traduit dans cette langue à partir de n'importe quelle autre langue importe peu, puisque les noms et prénoms n'ont aucun comparatif dans ces langues.Lorsqu'il s'est agi de traduire le prénom de la Sainte Vierge: "Marie" ou "Maria" non seulement aucune concordance dans la phonétique japonaise n'existait, mais de plus, le son "r" ne pouvait être rendu, ou écrit, puisque son écriture n'existe pas. Il fallut donc utiliser un subterfuge linguistique et effectuer un assemblage hiéroglyphique des plus précaires et incompréhensible en japonais, pour obtenir "Maria"! Trois caractères phonétisèrent une consonance verbale sensiblement identique, dans une même catégorie de sons: "MA-LI-YA", donc Malia le plus approchant phonétiquement de Maria (voir les caractères page 167).Mais ces trois hiéroglyphes ne veulent en aucun cas signifier Malia en japonais, car ces trois signes ne peuvent s'accrocher les uns aux autres! En effet, cet assemblage hétéroclite vient uniquement phonétiser un nom étranger qui doit être lu tout haut ou bien prononcé tout bas, comme pour soi-même.Et sa prononciation n'a pas plus d'importance que que sa signification réelle. Le seul but est d'en faire un son approchant lorsque un étranger est susceptible d'écouter d'une oreille attentive. En dehors de cela, que signifiaient ces idéogrammes japonais?...
"MA" = JASPE.
"LI" = BENEFICE.
"YA" = DEUXIEME.
Ces trois sons caractéristiques d'un prénom étranger, phonétisant la Vierge de Nazareth, la Mère de Jésus, "Maria", ne peuvent strictement qu'imiter, en japonais, les sons européens pour assurer la continuité de la lecture du textes sacré! Cela ne veut rien dire d'autre qu'un ensemble inexprimable autrement, et surtout pas "Marie" puisque les trois hiéroglyphiques , en japonais, accolés les uns aux autres, ne signifient rien. Pour la petite histoire, cette phonétisation a déjà été utilisée pour désigner le nom d'un tyran sanguinaire du XIIème siècle. C'est pourquoi une traduction hiéroglyphique fondée uniquement sur l'alphabet issu des principes émis par Champollion en partant des sons de remplacement utilisés dans les cartouches royaux et impériaux gréco-romains ne peut vouloir dire quelque chose de sensé. Ce serait exactement comme si, de nos jours, nous voudrions écrire en latin des mots à sens inconnu il y a 2 000 ans: pommes frites, électronique ou antenne de télévision! Seule une imagerie suggestive permettrait de retransmettre au travers de n'importe quelle époque un sens, intraduisible autrement! Ce travail effectué par Champollion, juste avant sa mort prématurée n'eut certainement pas la conclusion logique qu'il aurait dû avoir. S'il avait vécu ne serait-ce que quelques mois supplémentaires, la "traduction des cartouches" se serait véritablement transformée en travail solide et durable, car il avait  à sa disposition une masse de documents originaux, hélas aujourd'hui disparus qu'il avait vus tout au long du Nil.
Pour repartir à la conquête d'une explication logique du sens des textes gravés, il fallait donc suivre une nouvelle voie: celle des auteurs antiques ayant traité de hiéroglyphique: Horappolon, Chérémon, le moine Tzétzés, aristote le père Kircher, Clément d'Alexandrie et nombres d'érudits des premiers siècle. Chérémon, qui fut le compilateur du savoir par la hiéroglyphique, fut le premier à rendre publics des éléments de ce qu'il appelait la Langue Sacrée des Egyptiens". Il savait de quoi il parlait, puisqu'il était non seulement l'un des hiérogrammates les plus assidu à la fameuse bibliothèque d'Alexandrie, bien avant que Jules César, jaloux, ne donne l'ordre de la brûler.Il était, en plus, "le gardien-préservateur" de la "Tradition Originelle", celle écrite sur les manuscrits en peau, et qui était précieusement conservée en la bibliothèque du Sérapéum d'Alexandrie.
serapeum de saqqarah
 Elle ne se trouvait pas dans le quartier du Bruchium, qui a été brulé, mais dans le Rhacotis où aucune maison ne fut touchée par le désastre. Malheureusement, seules quelques bribes éparses de la traduction grecque de ce document nous sont parvenues, relatées par des auteurs latins tels que le moine Byzantin Tzétzés, dans son livre Aegytiaca. C'est regrettable, car ce travail resta unique dans les annales de l'histoire. Car il ne faut pas compter parmi les travaux sérieux celui effectué par Horapollon, au Vème siècle dans son traité "Hiéroglyphica", rejeté par tous les érudits dès sa parution. 
Dans le langage hiéroglyphique des Egyptiens, les figures géométriques élémentaires étaient les formes réduites de tout ce qui existe sur terre, ou non. Elles représentaient les prototypes de des choses significatives par leur essence. La croyance était que ces éléments formaient la base des formes primitives de la Création, exprimant la Parole pour toute chose mesurable, comme le Nombre exprimait n'importe quelle quantité. L'angle fut un bras recourbé, figuration qui exprimait le serviteur; il devint, par extension, et sous d'autres formes figuratives une expression soulignant l'infériorité, ou tout au contraire la Puissance divine comme instrument de vengeance. On trouve une analogie pour bien des mots français entre des figures géométriques et des nombres pour exprimer des idées d'un tout autre ordre: tels circulation, circonvenir, circonspect; et aussi tort, traverser, incliner. Ces termes sont des mots abstractifs s'exprimant à l'aide de hiéroglyphes et ils se traduisent mieux par la simple lecture dessinée. Il en va de même pour oeil, bras, main, jambe et tous les organes humains. Les animaux, les phénomènes de la nature sont aussi source d'une quantité de hiéroglyphes compréhensibles. Ils formaient les principes universels des choses et des êtres. Aujourd'hui,on utilise de plus en plus cette forme tels le code de la route ou tous les codes et signes qui se créent en permanence. Un exemple frappant est celui du "Traité de philosophie selon les Egyptiens" attribué selon les spécialistes à Aristote":
"Je vais considérer l'universel ou l'intellectuel, selon l'esprit de ceux qui ont enseigné, par des figures mystérieuses et des notes difficiles à exprimer; or, penser, c'est former des images. La pensée de l'homme est variable, suivant la nature des objets spirituels et célestes ou bien terrestre dont elle prend les formes, devenant presque le même qu'eux. Si les formes, dans nôtre âme, n'étaient pas semblables à celles des choses, nous ne connaîtrions pas ces choses en vérité, puisque la vérité d'une chose est la chose elle-même. Mais ce sont les vraies formes invariables, intellectuelles, que l'homme doit s'efforcer d'atteindre, afin de leur assimiler ses pensées et son âme, l'élevant par ce seul moyen vers son origine."
" Les Egyptiens, ayant connu les formes spirituelles, s'expliquaient par une doctrine intellectuelle et supérieure aux méthodes humaines. Ils gravaient ces conceptions sublimes par des figures ornant les pierres des murs des temples. Ils en usaient de même pour les sciences et pour les arts, afin d'indiquer que l'esprit immatériel avait tout créé d'après les modèles particuliers de chaque être".
C'est cette élévation de l'âme, par l'étude des causes premières , qui fut le but recherché par ceux qui tentèrent l'Initiation dans les "Maisons-de-Vie"  de l'Egypte. S'il y eut peu d'élus, beaucoup tentèrent l'expérience et en retirèrent une grande sagesse. Ils y apprirent à employer ces images propres à démontrer la valeur des idées et à formuler les plus hautes pensées, bien mieux que ne pouvait le faire la langue populaire. Ces figures expliquent comment l'homme mesure le monde d'après les textes sacrés. Elles existent ces formes élémentaires qui ont leur moule dans les choses et qui retracent ces moules. Et c'est en vain qu'on cherchera une langue universelle des signes, avant d'avoir saisi ces éléments; comme en vain on eut recherché un alphabet avant d'avoir analysé les sons que les caractères représentent. Ces images curieuses et étranges ne pouvaient qu'être porteuses d'un message céleste celui de la science Divine. Sa signification symbolique ne pouvait être que mystique et initiatique, nul n'en doutait. Les hiéroglyphes ont donc une base idéographique, hautement spirituelle et à cause de cette raison majeure, ces signes ne sont pas compréhensibles du peuple. Et ce qui signifie , en seconde raison et en toute logique, qu'il existait une écriture populaire autre qui se lisait à haute voix et qui était donc parlée. Elle fut appelée plus tard le langage démotique, ce qui laisse à supposer que la hiéroglyphique n'était qu'un langage écrit, destiné à la conservation de la Tradition Originelle.
Clément d'Alexandrie, au IIIème siècle, tenta de remettre cette écriture en usage afin que cette iconographie ne se perde pas. Il la tria et la classa par ordre dans ses stromates. Ce sera le seul apport de valeur depuis Chéméron, qui fut conservé dans le texte grec. En voici une traduction française du chapitre 4, au livre 5 des stromates, due à M. Letronne, que Champollion reprendra pour convaincre ses détracteurs et en extrapoler arbitrairement les parties qui lui convenaient, laissant dans l'ombre celles qui le gênait:
"ceux qui, parmi les Egyptiens, recevaient de l'instruction, apprenaient avant tout un genre de lettres égyptiennes appelé épistolographique; en second lieu l'hiératique dont se servaient les hiérogrammates et enfin la hiéroglyphique. La hiéroglyphique était de deux genres: l'un, cyriologique, employait les premières lettres alphabétiques, l'autre n'était que symbolique. La méthode symbolique se subdivise en plusieurs espèces: l'une représente tous les objets par imitation; l'autre les exprime de façon tropique, soit figurée; la troisième les exprime entièrement en allégories par certaines énigmes."
 C'est la méthode décrite  par Clément d'Alexandrie qui a permis à Slosman d'orienter vers sa solution le décryptage complet de Dendérah. On lit dans dans la traduction de M. Letronne: "cette tournure, en utilisant la première lettre, était souvent employée par le grand Platon qui l'avait ramenée d'Egypte. On l'y retrouve dans son Politique, dans Le Sophiste, et à une vingtaine de reprises dans le Thééthète, où cette articulation "première" était la même: "son primitif", "élément primaire", "première lettre"... La réalité de ces dires quand à cette première lettre se trouve gravée sur les murs du temple de la Dame du Ciel de Dendérah notamment dans le texte si touchant par sa ferveur appelé "La Prière d'Isis". Elle a obtenu de Dieu le retour à la vie de son mari, par sa prière d'intercession. Elle est plus connue du nom fallacieux que lui ont donné les Egyptologues: "les lithanies d'Athor". Or Isis est la mère d'Horus et non une autre déesse. Sur cette gravure, les titres de la Dame du Ciel sont bien rangés en groupes, mais ils ont la particularité de définir chaque titre de groupe par la même image, donc par la même première lettre. Cette concordance n'est pas sans importance, car elle se trouve tout au long de dédale de pièces dédié à la Dame du Ciel! Il y a trop de subtilité dans ces figuratifs pour qu'il ne soit pas indiscutable qu'un système d'allitérations préside à la compréhension de la hiéroglyphique. Chaque mot ou presque commence par la même première lettre pour fournir l'alphabet complet. Une telle organisation apporte, en plus la signification de certaines consonances divines ce qui expliquerait le terme "anaglyphe" avancé par Clément d'Alexandrie, et qui signifie: hiéroglyphe à double sens.
Il faut aussi se souvenir que les "Stromates" forment un ouvrage qui traite de la foi chrétienne, et que juste avant ce chapitre sur la hiéroglyphique, ce Père de l'Eglise parlait de la différence entre l'ordre de la foi et celui qui nourrissait la science. Le premier est strict et indépendant, alors qu'au second s'attachaient des mystères aux dogmes sacrés, qui, pour les antiques égyptiens, n'étaient que des objets de foi et surtout un moyen d'exprimer sa pensée. Exprimé par la Parole et le Verbe, il devient en hiéroglyphique: le mouvement, la forme, la géométrie, les mathématiques, LE NOMBRE!...
Slosman tourna ses recherches vers les papyrus mathématiques dont il avait entrevu l'importance en préparant sa thèse sur Pythagore et il put retranscrire les deux tiers des idéogrammes de calcul dans leur contexte hiéroglyphique épistolaire. Il devait détailler plus tout cela dans la série de ses livres:
 D) LA TETRALOGIE DU SAVOIR.
1) l'Astronomie selon les Egyptiens
2) Les Mathématiques selon les Egyptiens (non paru).
3) La Médecine selon les Egyptiens (non paru).
4) L'Evangile selon les Egyptiens (non paru).

Sa mort prématurée ne l'
a pas permis, mais les premiers livres dont "la grande hypothèse" sont un résultat important de sa traduction de l'écriture hiéroglyphique.

Fin de la partie 1 de ce message: 8) à la découverte de Dendérah). 
La partie 2 paraîtra dans dans dans un autre message: La grande hypothèse 8) A la découverte de Dendérah, l'ère du Taureau en Ath-Kâ-Ptah, partie 2.