14 juin 2012

Au commencement du temps 4-9 partie 1) L'Univers information première partie



Au commencement du temps 4-9) L'Univers information
 première partie

hubertelie.com -physique quantique_univers-total



Dans tous les articles de la rubrique "au commencement du temps", je souhaite approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieu" écrit par les frères Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov: "Au commencement du temps".
Dans les articles précédents, j'ai fait un retour en arrière dans le passé jusqu'à l'instant zéro. ces articles m'ont permis de faire un saut dans l'histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d'affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l'Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager. Ces articles sont "ma lecture"  du livre des frères Bogdanov.

Mes articles déjà parus dans cette rubrique:
1) Après avoir remonté le temps à l'envers vers le passé depuis 2009, nous sommes arrivés à l'instant zéro dans l'article 3-11).
"Au voisinage du mur de Planck et à fortiori avant, ces lois, dans le meilleur des cas, se transforment, et au pire, s'effondrent. La singularité garde tout son mystère. Les physiciens n'ont pas la moindre idée (actuellement) de ce qu'elle est. 
Pour Etienne Klein, "on ne peut expliquer l'Origine de quelque chose en invoquant autre chose. On n'exprime l'être que par l'être et pas par du devenir. Si on dit qu'à l'Origine il y avait déjà ceci ou quelque chose, on n'explique pas l'Origine, sauf à invoquer que la chose a toujours été là, donc qu'il n'y a pas d'Origine. En fait, pour lui, la science ne peut dire que deux choses: 
     a) Il n'est pas prouvé que l'Univers a eu une Origine, qui serait le transit qui fait passer de l'absence de toute chose à au moins une chose.
     b) Il n'est pas prouvé que l'Univers n'a pas d'Origine".
C'est donc, comme la question de Dieu (si on se réfère à des philosophes comme Kant), du domaine de l'indécidable au sens de Gödel
Dans un tel contexte, l'approche mathématique proposée par les frères Bogdanov ne peut-elle pas fournir des indications dont on peut tirer des hypothèses nouvelles et peut-être déplacer les lignes de nos connaissances? "En prenant toutefois cette approche pour ce qu'elle est et rien d'autre: une hypothèse dont l'essence mathématique correspond à la nature mathématique de "l'objet" que nous cherchons à comprendre, la singularité initiale de l'espace-temps. En tout cas, elle me permet une réflexion concernant la science, la philosophie, l'épistémologie et un réflexions sur moi-même, ce que j'appelle le "soi", mon "intérieur" invisible par opposition au visible...Et je trouve ça plutôt jubilatoire..."
Nous avons ensuite  examiné les traces que nous pouvons aujourd'hui retrouver de ce instant primordial. 
a) Nous avons d'abord pénétré au chapitre 4-3: dans la cinquième dimensionEn effet, Depuis Einstein, nous avons pris l'habitude de notre espace-temps quotidien à quatre dimensions, trois dimensions d'espace et une dimension de temps. Sur l'axe temporel, c'est le temps linéaire que l'on connait dans ce monde. Et la cinquième dimension?  Nous avons vu dans l'article 3-10) l'instant zéro, qu'on peut imaginer que l'immense force de gravitation qui règne à l'âge de Planck finit par faire basculer cette droite, qui pivote alors de 90° dans le plan complexe. Elle devient non plus réelle, mais imaginaire pure. C'est ce qui a pu se passer pour le temps, avant le Big Bang. 
b) Une deuxième trace se trouve dans le feu du Big Bang lui-même.
c) Dans le chapitre  4-5) l'Univers est-il rond?nous avons cherché une autre trace dans la forme de l'Univers, et d) dans le chapitre 4-6, dans les profondeurs mystérieuses, vaguement inquiétantes de l'énergie noire.
e) Au chapitre 4-7) l'étrange expérience d'Aspect, nous avons fait connaissance avec la non-localité. Ce dont les Bogdanov ne se doutaient en  assistant à cette expérience, à l'institut d'optique de l'université d'Orsay en 1981, c'est qu'elle allait leur fournir un indice expérimental fort de l'existence du temps imaginaire à l'échelle infinitésimale et (curieusement) donner en partie raison à Einstein.
f) En poursuivant notre notre recherche...Après l'énergie noire, un indice d'une trace de l'instant primordial se trouve au fond d'un trou noir.


Notre quête du commencement du temps  et "La recherche de l'ombre portée par la cinquième dimension dans notre réalité s'achève." Nous avons rencontré à de nombreuses reprises le concept d'information. Il se retrouve aux deux bouts de la chaîne du temps: là où il commence, au coeur de la singularité initiale, et là où il s'achève, dans le "piège" de la singularité finale. Dans les deux cas, c'est là où il devient imaginaire. Nous conclurons cette quête du commencement du temps par un dernier article, celui de l'Univers information. Qu'allons y trouver de nouveau?
Comme la plupart des interrogations touchant à l'essence même des choses, au sens caché de notre existence, celles-ci semblent "comme reflétées, portées et déjà présentes au sein de la question unique, l'une des plus fascinantes de toutes: le temps a-t-il eu un commencement?" Et ce commencement ressemble-t-il à ce que nous avons vu au cours de nos articles, dont le dernier, Au commencement du temps 4-8) Au fond d'un trou noir? Est-il raisonnable et pensable de considérer, (avec les frères Bogdanov), que l'Univers est né d'un prodigieux flot d'information qui aurait trouvé sa source dans le zéro?




les quatre forces de la nature
a) La réponse à cette question passe, pour commencer, par l'étrangeté du monde qui nous entoure. Tout ce que nous voyons semble aller de soi. Mais le monde si banal renvoie à un profond mystère. Pourquoi les objets ont-ils les formes que nous voyons, qu'est-ce qui fait qu'ils ressemblent à ce qu'ils sont? Pour quelle raison le monde est-il stable dans l'espace et le temps et dans le temps? Commençons par prendre conscience des forces sensibles à notre échelle. La première force, qui fait que si je lâche un objet, il tombe à terre, est la force de gravitation. Mais derrière les scènes de la vie quotidienne et les divers objets qui nous environnent, se dissimulent des forces fondamentales. En fait, il n'existe en tout et pour tout que quatre forces dans la nature. Elles expliquent à la fois le comportement des atomes et celui des étoiles, la désintégration des particules élémentaires ou la course des galaxies dans l'immensité de l'Univers. Certains pensent qu'il existe peut-être une cinquième force responsable de l'accélération accélérée de l'Univers, mais pour le moment il s'agit d'hypothèses (voir mon article: Au commencement du temps 4-8) au fond d'un trou noir).

sur-la-toile.com -Augmenter-l-inertie-et-puis-la-gravite
b) Supposons que que l'une des forces, la gravitation par exemple, pour une raison inconnue, cesse d'être active (Et si le soleil disparaissait?). (La gravitation est le phénomène d'interaction physique qui cause l'attraction réciproque des corps massifs entre eux, sous l'effet de leur masse. Il s'observe au quotidien en raison de l'attraction terrestre qui nous retient au sol, qui se nomme la gravité et qui est responsable de plusieurs manifestations naturelles : les marées, l'orbite des planètes autour du Soleil, la sphéricité de la plupart des corps célestes en sont quelques exemples. D'une manière plus générale, la structure à grande échelle de l'univers est déterminée par la gravitation.) Peut-on imaginer la scène?Tout d'abord, rien ne se passe, mais très vite, le premières anomalies apparaissent. Les piétons, qui marchaient avec nonchalance sans se soucier du poids de leur corps, quittent le sol, projetés vers le haut par leur dernier pas. Au moment où nous portons une tasse de thé à nos lèvres, le liquide se transforme en boule flottante au-dessus, si surpris par l'évènement, nous le lâchons. Les objets dérivent mollement dans l'air, les personnes présentes ont bien tenté de se lever, mais ils ont été brutalement projetés au plafond. Et à chaque seconde, la scène s'aggrave davantage. Le fleuve voisin se transforme en une myriade de bulles qui s'envolent doucement, en même temps que les péniches...Jusque là, c'est plutôt cocasse, mais des conséquences catastrophiques viennent assombrir le "spectacle". quelques heures plus tard, nous sommes condamnés à mort par asphyxie. En effet, libérée de l'attraction terrestre, l'atmosphère de notre planète va finir par se disperser dans l'espace. Non  seulement nous ne pouvons plus respirer, sans cette couche protectrice, les rares survivants sont exposés aux effets nocifs du rayonnement solaire. Mais même en supposant qu'on puisse se protéger de toutes ces catastrophes, nous ne pouvons pas échapper à un sort plus terrible encore: la mort par le froid dans le vide spatial. En effet la Terre est en train de s'éloigner du soleil pour s'enfoncer dans le grand vide où règne une température de - 273° en dessous de zéro. "Imaginez-vous place du Trocadéro, plongé dans une obscurité sinistre, le soleil ayant disparu parmi les milliards d'étoiles. Un dernier coup d'oeil vers le ciel nous révélerait que les galaxies elles-même sont en train de se défaire, tandis que des centaines de milliards d'étoiles se dispersent sans espoir au sein de l'immensité". 
Que se passerait-t-il si le soleil disparaissait d'un coup?

liens
laviedesidees.fr -fiction? Un monde sans temps ni espace (Carlo Rovelli)

c) Mais qu'en est-il des trois autres forces? 



Commençons par la force électromagnétique que nous côtoyons à chaque instant. Dans la vie courante, on a du mal à s'imaginer que celle-ci s'applique à bien d'autre phénomènes que la lumière ou l'électricité. Et si on se pose la question "qu'y a t-il de commun entre un fer à repasser, un rayon de soleil et la laisse d'un chien?" On  a en général du mal à découvrir que la réponse à cette charade est: la force électromagnétique, qui permet de rendre compte des phénomènes électriques et magnétiques. Pour en comprendre les manifestations il suffit de se poser des questions simples comme qu'est-ce que la lumière?, pourquoi un rayon de soleil est-il chaud?, pourquoi les aimants attirent-t-ils le fer? Ce sont toutes des manifestations différentes de la seule force électromagnétique. Si nous pouvons écouter de la musique à la radio sur notre téléphone portable ou regarder les films sur l'écran de notre télévision, c'est que les informations sonores ou visuelles sont transportées par "quelque chose" qu'il qu'il nous est impossible de voir de sentir ou de toucher par des ondes électromagnétiques. Le rayonnement électromagnétique désigne une forme de transfert d'énergie. La décomposition de ce rayonnement selon ses différentes composantes en termes de fréquence (ou période), d'énergie des photons ou encore de longueur d’onde associée, constitue son spectre
Or au-delà des couleurs, tous les objets qui nous entourent dépendent, eux-aussi de la force électromagnétique. Elle leur permet de conserver une forme stable dans l'espace et dans le temps. Les atomes composant la matière sont liés entre eux par l'échange incessant de certains électrons (de charge négative), qui subissent l'attraction des noyaux (de charge positive). C'est bien cette force électromagnétique qui assure la cohésion de la matière solide et qui s'oppose à la dissolution pure et simple de tous ces objets. la force électromagnétique est portée par les photons.
Mais que se passerait-il si elle venait à disparaître subitement? Cette fois, nous serions confrontés à des conséquences encore plus épouvantables que dans le cas de la gravitation: tous les objets se dissocieraient en quelques instants. En effet, si on supprimait l'attraction entre les noyaux de charge positive et les électrons de charge négative, tout l'édifice moléculaire se dissoudrait. Rappelons que notre corps est composé d'environ 70% d'eau, une molécule d'eau étant formée de deux atomes d'hydrogène pour un atome d'oxygène.  Les atomes d'oxygène iraient se mêler à l'air ambiant, tandis que les atomes d'hydrogène, plus légers, s'envoleraient vers la haute atmosphère. Seuls les éléments plus lourds, comme le fer, le carbone ou le calcium tomberaient sur le "sol" pour former un monticule de poussière, ultime vestige minéral de ce qui, quelques instants auparavant était encore un être humain. En somme, la cohésion des objets de notre monde dépend de la force électromagnétique. Sans elle, le visage de notre Univers serait méconnaissable et la vie n'aurait jamais pu y apparaître. 


d) Examinons maintenant les deux dernières forces fondamentales: la force nucléaire faible et la force nucléaire forte. L'une et l'autre jouent un rôle tout aussi fondamental dans l'équilibre de la nature. Leur disparition aurait là encore, des conséquences terribles. Si nous supprimions la force "dite" faible, le scénario serait aussi désastreux que dans les précédents. Nous assisterions, impuissants à l'extinction pure et simple du soleil. Pourquoi? Parce que la fusion thermonucléaire à l'origine de son rayonnement repose sur les interactions nucléaires faibles  sans lesquelles une paire de protons ne pourrait se transformer en une paire proton-neutron pour émettre un antiélectron et un neutrino (L'interaction faible (aussi appelée force faible et parfois force nucléaire faible) est l'une des quatre interactions fondamentales de la nature, les trois autres étant les interactions électromagnétiqueforte et gravitationnelle. Elle est responsable de la désintégration radioactive de particules subatomiques et est à l'origine de la fusion nucléaire dans les étoiles. Elle affecte toutes les catégories de fermions connues, à commencer par les électrons, les quarks et les neutrinos). L'ensemble du processus thermonucléaire serait remis en cause et le soleil ne serait plus cette source énergétique indispensable à l'apparition et développement de la vie sur Terre.
Et enfin, quid de l'interaction nucléaire forte? (L'interaction forte, ou force forte (appelée parfois force de couleur), avec l'interaction électromagnétique, et l'interaction faible, parfait le modèle standard. Rappelons, que la toute première des interactions observées dans l'histoire, l'interaction gravitationnelle, ajoute sa contribution dans la Grande unification des quatre interactions fondamentalesSeuls les quarks et les antiquarks sont affectés par cette force forte qui est portée par des bosons appelées gluons). Elle est un peu comparable à une sorte de "colle" qui assure la cohésion du noyau atomique, en maintenant les protons et les neutrons (composés de quarks), étroitement associés les uns aux autres. On peut imaginer ce qui se produirait si son effet cessait brutalement. Les protons, de charge positive, se repousseraient violemment avant de se dissocier à leur tour en particules infinitésimales. Tout dans l'Univers, serait transformé en vapeur de "quarks" ultimes constituants du proton (et du neutron).

www2.cnrs.fr -Les quarks étranges, fugitifs constituants des proton 

e) Qu'est-ce que la réalité? 
Dans la vie courante, la réalité nous apparaît sous une forme tangible. Nous pensons que les objets sont composés de particules à propos desquels nous supposons, intuitivement qu'il s'agit de petits grains de matière. Mais nous avons vu qu'en même temps, lorsque nous lâchons l'objet, la réalité se manifeste sous une autre forme, immatérielle: la force de gravitation, qui agit sur la matière et sur ses particules. Pour parler des forces, il nous faut revenir au modèle standard de la physique et évoquer la distinction fondamentale entre deux types de particules. La première est constituée de particules apparemment "matérielles" comme l'électron, le proton ou le neutrino. Dans l'opinion commune, elles sont le plus souvent imaginées comme de minuscules grains de sable ou de poussière. Les particules de cette famille sont des "fermions. Elles interagissent entre elles par l'intermédiaire de certaines forces. Ces forces sont elle-même la manifestation d'autres particules dont nous ne soupçonnons pas l'existence, invisibles avec les moyens classiques d'observation. C'est en appliquant aux autres forces les idées qui avaient si bien réussi dans l'électrodynamique quantique et qui leur avait permis d'expliquer l'interaction électromagnétique, que les chercheurs ont ainsi postulé l'existence d'une deuxième famille de particules, vecteurs de ces forces. Ce sont les particules de champ, regroupées sous le nom générique de "bosons de jauge". De ce point de vue, les fermions, les particules de matière, échangent entre elles d'autres particules, les bosons de jauge, qui jouent un rôle de liaison ou de messagers. Ce sont ces échanges permanents qui donnent leur réalité concrète aux champs. Leur rôle pourrait être comparé à celui du ballon dans une équipe de rugby: c'est en circulant d'un joueur à un autre qu'il assure la cohésion de l'équipe toute entière. 
Cependant, ces explications et cet exemple simple du ballon ne permet pas d'éviter une question fondamentale: quelle est, au niveau le plus profond des phénomènes, l'essence même de la réalité? Qu'y a-t-il "en dessous" du monde des particules et à quoi obéissent-elles? Dans le cas de l'équipe de rugby, ce n'est pas seulement le ballon qui assure la cohésion de l'équipe, c'est aussi les règles du jeu auxquelles obéissent les joueurs. De la même manière, existe-t-il des règles, un code sous-jacent à la réalité? Il ne suffit pas d'énoncer  l'existence des lois physiques pour expliquer leur raison d'être et leur essence profonde. Jonh Wheeler a comparé l'Univers à un système de traitement d'informations duquel émergerait, à un niveau de réalité manifeste, l'illusion d'un monde matériel. Cette information fondamentale pourrait-elle exister en temps imaginaire, à l'instant zéro qui précède le Big Bang? Va-t-on rejoindre les idées de Max Tegmark et l'hypothèse d'un Univers "mathématique" que j'ai évoquées dans mon article "équation du tout et information".


4) Leibniz et le mystère de l'origine (l'équation Bogdanov?).

LEIBNIZ et le principe de raison suffisante:

Maintenant il faut s'élever à la Métaphysique, en nous servant du grand principe peu employé communément, qui porte que rien ne se fait sans une raison suffisante, c'est-à-dire que rien n'arrive sans qu'il soit possible à celui qui connaîtrait assez les choses, de rendre une raison qui suffise pour déterminer pourquoi il en est ainsi, et non pas autrement. Ce principe posé, la première question qu'on a droit de faire, sera pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien. Car le rien est plus simple et plus facile que quelque chose. De plus, supposé que des choses doivent exister, il faut qu'on puisse rendre raison pourquoi elles doivent exister ainsi, et non autrement. Or, cette raison suffisante ne se saurait trouver sans la suite des choses contingentes. Ainsi, il faut que la raison suffisante, qui n'ait plus besoin d'une autre raison, soit hors de cette suite des choses contingentes, et se trouve dans une substance qui en soit la cause, et qui soit un être nécessaire, portant la raison de son existence avec soi. Autrement on n'aurait pas encore une raison suffisante, où l'on puisse finir. Et cette dernière raison des choses est appelée Dieu. LEIBNIZ


Leibniz
Répondre à la question "qu'y a t-il au commencement du temps", c'est aller jusqu'au pourquoi des choses et jusqu'à  l'interrogation vertigineuse formulée par Leibniz au XVIIè siècle: pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien? A la fin de cette quête au cours de mes articles, je prends conscience que c'est la question la plus importante de ma vie. En fait, je l'ai découverte à l'âge de dix ans à Jumilhac dans le village de mon enfance en m'ouvrant sur l'émerveillement vis à vis de la nature. Pour la formuler telle quelle, il faut penser cette question  à la fois en philosophe et en mathématicien. C'est bien le cas de Leibniz, ce penseur, bibliothécaire du Duc de Brunswick durant près d'un demi siècle, diplomate et homme de loi, auteur des discours de métaphysique et créateur du calcul infinitésimal, du mot "topologie" et du symbole d'intégration en forme de S allongé: \int_{x \in I}f(x)\, \mathrm dx\,\! ,.
Ici les frères Bogdanov notent dans leur livre "au commencement du temps" une parenthèse amusante ouverte par le théoricien Lubos Motl. En 2008, dans "l'équation Bogdanov?", il signale que depuis peu, existe une "généalogie" de mathématiciens, grâce au "Mathematics Genealogy Project", dépendant de l'université du Dakota et de la Société américaine de mathématique. La filiation des frères Bogdanov, via leur directeur de thèse, Moshe Flato, remonte vers l'académicien André Lichnerowicz (l'un des promoteurs de la théorie des ensembles), puis vers Lagrange, (père du "lagrangien" utilisé par tous les physiciens du monde), Alexander Euler (directeur de thèse de Lagrange et découvreur de l'identité d'Euler, considérée comme la plus belle formule de toutes les mathématiques) et ainsi de suite jusqu'à Leibniz lui-même!
thestrangeworld.wordpress.com -crop-circle et identité d'Euler




ac-nice.fr/philo -Leibniz-Discours       les-bayards.com -Le discours de métaphysique Leibniz 


5) Fin de la première partie de cet article.
Avant de répondre à la question "est-il raisonnable et pensable de considérer que l'Univers est né d'un prodigieux flot d'information qui aurait trouvé sa source dans le zéro?", nous avons d'abord pénétré dans l'étrangeté du monde qui nous entoure.  Dans le prochain article, nous plongerons dans cet Univers information et mathématique, en rejoignant en cela Max Tegmark. Nous nous dirigerons vers les questions: existe-t-il un code initial? Une information initiale et finale?


1 commentaire:

Evy a dit…

Je vous offre ce poème
Bon weekend pour la fête des pères

Papa
Il me plais de savoir que je suis le fruit de ton amour
Si j'avais à choisir je dis sans hésister
Je ne voudrais..autre que toi
Toi qui m'a donné la vie
Toi cet homme rempli d'amour
Devant l'éternel,tu m'a faite fille
Je porte au ciel,toi le coeur si grand
Si fière d'être ton enfant
Je regarde ton si beau visage
Se déssiner à la lueur des poussières d'étoiles