11 juin 2021

Mes articles Gödel liens

 

Mes articles Gödel liens

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cerveau_dans_une_cuve  le cerveau dans une cuve est une expérience de pensée imaginée par Hilary Putnam en 1981 qui s'inscrit dans le cadre d'une position sceptique. C'est une forme modernisée de l'expérience du Dieu trompeur de René Descartes.
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01610986/file/ANFRAY_Leibniz_Philosophie_de_l%27_esprit%28revu%29.pdf Leibniz -Philosophie de l'esprithttps://journals.openedition.org/labyrinthe/200 Le cercle de Vienne La philosophie n’a rien à dire sur le monde. 
https://journals.openedition.org/philosophiascientiae/661 (On Gödel’s “Platonism” par Pierre Cassou-Noguès)
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/01445340500112124 Cet article est une discussion des arguments de Gödel pour une conception platoniste des objets mathématiques. Je passe en revue les arguments proposés par Gödel dans différents articles et je les compare à des documents non publiés (tirés de Nachlass de Gödel). Mon argument est que les arguments ultérieurs de Gödel visent simplement à établir que la connaissance mathématique ne peut pas être expliquée par une analyse réflexive de nos actes mentaux. En d'autres termes, il y a à la base des mathématiques des données dont la constitution ne peut être expliquée par une analyse introspective. Cela ne veut pas dire que les mathématiques sont indépendantes de l'esprit humain, mais seulement qu'elles sont indépendantes de nos «actes et décisions conscients», pour reprendre les propres mots de Gödel. Des objets mathématiques peuvent alors avoir été créés par l'esprit humain, mais si c'est le cas, le processus de création ne peut pas être complètement analysé et reproduit. Une telle thèse est plus faible que certaines des déclarations que Gödel a faites sur son réalisme conceptuel. Cependant, il est prouvé que Gödel a sérieusement envisagé cette thèse faible, ou une position dépendant uniquement de cette thèse faible.
https://philitt.fr/2015/04/20/fondation-du-cogito-cartesien-subjectivisme-et-entree-en-modernite/Fondation du cogito cartésien : subjectivisme et entrée en modernité
Retour sur GÖDEL.
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/01445340500112124 Cet article est une discussion des arguments de Gödel pour une conception platoniste des objets mathématiques. 
http://interlivrehypertexte.over-blog.com/article-la-psychose-de-kurt-godel-l-incompletude-et-lacan-122254429.htmlLa psychose angélique de Kurt Gödel (Lacan et le théorème de l'incomplétude [...] Gödel établit son théorème d'incomplétude peu après la mort de son père, en 1929. Ce théorème est son annonce de paternité: s'installe un délire à bas bruit, alors qu'il enseigne. Son directeur de thèse meurt en trois mois, encore un père à qui il ne pourra dire au revoir. Il se sent sombrer. Il fera appel aux Anges pour suppléer au trou de la théorie des ensembles, cette base mathématique du XXè siècle, et « la rendre cohérente » (c'est-à-dire psychotique), rêve de David Hilbert. Lacan : la psychose est un essai de rigueur, qui tend à annuler tous les non-sens de la logique. Gödel est un pionnier de la science du réel, en tant qu'impossible lacanien.
  • Kurt Gödel et son panthéon démoniaque : vers un autre théorème sinthomatique ?canalu.tv/video/universite_de_bordeaux/les_theoremes_de_godel_fin_d_un_espoir.3954  LES THÉORÈMES DE GÖDEL : FIN D’UN ESPOIR ?EN 1931, KURT GÖDEL (1906 - 1978) DÉMONTRAIT, DANS UN ARTICLE RÉVOLUTIONNAIRE, QU'UN SYSTÈME D'AXIOMES COHÉRENT ET SUFFISAMMENT EXPRESSIF EST SUSCEPTIBLE DE GÉNÉRER DES ÉNONCÉS DONT LA VALIDITÉ NE PEUT ÊTRE DÉMONTRÉE DANS LE CADRE DES RÈGLES MÊMES QUI GOUVERNENT LA FORMULATION DE CES ÉNONCÉS ET LEURS DÉDUCTIONS. APPAREMMENT TRÈS TECHNIQUE, CE THÉORÈME BOULEVERSAIT LA PHILOSOPHIE DES MATHÉMATIQUES, ET EN PARTICULIER LA VIEILLE QUESTION DE LEUR "FONDEMENT". JEAN-MARC DESHOUILLERS SE PROPOSE ICI DE DÉCRIRE L'AVANT ET L'APRÈS GÖDEL EN RETRAÇANT L'HISTOIRE DES THÉORIES MATHÉMATIQUES DEPUIS ARISTOTE ET EUCLIDE JUSQU'AU RENVERSEMENT RÉVOLUTIONNAIRE DES FONDEMENTS MATHÉMATIQUES INDUIT PAR LE THÉORÈME D’INCOMPLÉTUDE. LA CONFÉRENCE A ÉTÉ DONNÉE À L'UNIVERSITÉ VICTOR SEGALEN BORDEAUX 2

INCOHÉRENCE & INCOMPLÉTUDE

 

Tous les scientifiques croyaient pouvoir mettre le monde en théorèmes, en déduction, en raisonnement sans faille... Comme on pratique en mathématique ordinaire (géométrie, par exemple). Jusqu'à l'arrivée de Gödel! En 1931, il démontre que:

 

Il se peut que dans certains cas, on puisse démontrer une chose et son contraire.

 

INCOHÉRENCE

 

Il existe des vérités mathématiques

 qu'il est impossible de démontrer.

 

INCOMPLÉTUDE

https://journals.openedition.org/noesis/1661Gödel : des théorèmes d’incomplétude à la théorie des concepts, voir la critique de Carnap
https://journals.openedition.org/noesis/1661Gödel : des théorèmes d’incomplétude à la théorie des concepts
https://fr.wikipedia.org/wiki/Preuve_ontologique_de_G%C3%B6delLa Preuve ontologique de Gödel est un argument formel de logique modale du mathématicien Kurt Gödel (1906-1978) pour l'existence de Dieu. L'idée de l'argument remonte à Anselme de Cantorbéry (1033-1109) et a été reprise par Gottfried Leibniz (1646-1716
https://interstices.info/alan-turing-du-calculable-a-lindecidable//  Alan Turing : du calculable à l’indécidable
https://www-apr.lip6.fr/~manoury/Autre/g.pdf: Une écriture du théorème d’incomplétude de Kurt Gôdel ¨ P. Manoury 2005 Le paradoxe du menteur comme paragon du théorème De l’aveu même de son inventeur, la preuve du théorème d’incomplétude de Gôel [3] reprend, dans les termes de la logique mathématique, la forme du paradoxe du menteur

https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00332089/document: Gödel: Leibniz and ”Russell’s mathematical logic”
https://www.science-et-vie.com/technos-et-futur/l-i.a.-se-prend-le-mur-de-godel-51845  L'I.A. se prend le mur de Gödel. C'est un danger invisible mais intrinsèque aux intelligences artificielles : il est impossible de savoir avec certitude si elles feront bien ce qu'on leur a appris. Théorisée grâce aux travaux du logicien Kurt Gödel, cette "indécidabilité" menace, selon Roman l'avenir même des IA
https://philitt.fr/2015/04/20/fondation-du-cogito-cartesien-subjectivisme-et-entree-en-modernite/: Fondation du cogito cartésien : subjectivisme et entrée en modernité
Théorème d'incomplétude de Gödel L'un des buts de Hilbert, au début du XXè s., était de créer des théories mathématiques formelles, c'est-à-dire avoir :
un ensemble de règles qui permettent d'écrire des formules.
un ensemble d'axiomes, c'est-à-dire de formules vraies (à comprendre : que l'on pose comme vraies).
un ensemble de règles d'inférence, c'est-à-dire de moyens de tranformer une formule en une autre, de sorte que l'on puisse à partir de théorèmes ou d'axiomes en déduire de nouveaux. Tout cela devait être assez précis pour qu'un automate puisse réaliser les déductions mécaniquement. L'idée d'Hilbert était que les mathématiciens ne se laissent plus aveugler par leur intuition. Par exemple, en géométrie, il est tentant de se conforter à l'observation, et le 5ème axiome d'Euclide : " Par un point, il passe une parallèle à une autre droite et une seule" semble évident. Pourtant, au cours du XIXè s., Lobachevsky notamment a réussi à construire des géométries ne respectant pas cet axiome.
Un système formel (au sens précédent) est dit consistant si on ne peut pas démontrer une formule et son contraire. Il est dit complet si pour toute formule du système formel, il existe un processus de transformation qui permet de prouver qu'elle est vraie ou fausse.
Théorème : (incomplétude de Gödel)
Tout système formel consistant, et susceptible de formaliser en son sein l'arithmétique des entiers, est incomplet.
Aucun système formel consistant, et capable de définir l'arithmétique des entiers, ne peut prouver sa propre consistance.
La première partie du théorème de Gödél dit qu'en particulier, il existe des énoncés sur les entiers dont on ne sait pas démontrer, à partir des seuls axiomes de la logique construisant les entiers, s'ils sont vrais ou s'ils sont faux. Par exemple, jusqu'à un passé récent, personne n'avait réussi à démontrer la conjecture de Fermat. Celle-ci stipule que pour tout entier n supérieur à 2, il n'existe aucun triplet d'entiers x,y,z tels que  xn+yn = zn.Alors que pour n=2, il existe des valeurs évidentes de x,y,z, par exemple (3,4,5), les mathématiciens ont eu beau chercher, ils ne trouvaient aucune solution à l'équation pour n>2. Ils ont donc cherché à démontrer qu'il n'y avait aucune solution, certains y ont même passé leur vie, sans résultat. Or, précisément, d'après le théorème de Gödel, il était possible que cette conjecture soit vraie mais indémontrable, autrement dit, que ce soit un axiome à rajouter à l'arithmétique des entiers. Beaucoup de mathématiciens ont alors abandonné leurs travaux … jusqu'à ce que Andrew Wiles, en 1995 parvienne enfin à démontrer la véracité de cette conjecture. L'axiome était en réalité un théorème ! C'est dans la théorie classique des ensembles qu'on peut trouver des exemples concrets de propositions indécidables, par exemple l'axiome du choix ou l'hypothèse du continu.
La deuxième partie du théorème donne elle une réponse au 2ème des 23 problèmes qu'Hilbert avait énoncés en 1900 : peut-on prouver la consistance de l'arithmétique en utilisant seulement les axiomes de l'arithmétique?
Hao Wang (1921-1995) was one of the few confidants of the great mathematician and logician Kurt Gödel. A Logical Journey is a continuation of Wang's Reflections on Gödel and also elaborates on discussions contained in From Mathematics to Philosophy. A decade in preparation, it contains important and unfamiliar insights into Gödel's views on a wide range of issues, from Platonism and the nature of logic, to minds and machines, the existence of God, and positivism and phenomenology.

The impact of Gödel's theorem on twentieth-century thought is on par with that of Einstein's theory of relativity, Heisenberg's uncertainty principle, or Keynesian economics. These previously unpublished intimate and informal conversations, however, bring to light and amplify Gödel's other major contributions to logic and philosophy. They reveal that there is much more in Gödel's philosophy of mathematics than is commonly believed, and more in his philosophy than his philosophy of mathematics.Wang writes that "it is even possible that his quite informal and loosely structured conversations with me, which I am freely using in this book, will turn out to be the fullest existing expression of the diverse components of his inadequately articulated general philosophy."The first two chapters are devoted to Gödel's life and mental development. In the chapters that follow, Wang illustrates the quest for overarching solutions and grand unifications of knowledge and action in Gödel's written speculations on God and an afterlife. He gives the background and a chronological summary of the conversations, considers Gödel's comments on philosophies and philosophers (his support of Husserl's phenomenology and his digressions on Kant and Wittgenstein), and his attempt to demonstrate the superiority of the mind's power over brains and machines. Three chapters are tied together by what Wang perceives to be Gödel's governing ideal of philosophy: an exact theory in which mathematics and Newtonian physics serve as a model for philosophy or metaphysics. Finally, in an epilog Wang sketches his own approach to philosophy in contrast to his interpretation of Gödel's outlook.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8mes_d%27incompl%C3%A9tude_de_G%C3%B6del Théorèmes d'incomplétude de Gödel Le premier théorème d'incomplétude établit qu'une théorie suffisante pour y démontrer les théorèmes de base de l'arithmétique est nécessairement incomplète, au sens où il existe des énoncés qui n'y sont ni démontrables, ni réfutables (un énoncé est démontrable si on peut le déduire des axiomes de la théorie, il est réfutable si on peut déduire sa négation). On parle alors d'énoncés indécidables dans la théorie. Le second théorème d'incomplétude est à la fois un corollaire et une formalisation d'une partie de la preuve du premier. Il traite le problème des preuves de cohérence d'une théorie : une théorie est cohérente s'il existe des énoncés qui n'y sont pas démontrables (ou, ce qui revient au même, si on ne peut y démontrer A et non A) 
http://ll.univ-poitiers.fr/llappli/wordpress/le-theoreme-de-godel/ Le théorème de Gödel ll a remarqué qu’une fois la théorie fixée, tout énoncé mathématique et même toute démonstration peut se coder de façon systématique par un simple nombre entier. Gödel décrit précisément comment passer des énoncés aux codes et vice-versa. Il parvient ensuite à jouer avec ces codes pour créer un énoncé G qui affirme «G n’est pas démontrable», en parlant de son propre code.
Si l’on pouvait démontrer G, on tomberait sur une contradiction, puisqu’il affirme justement que c’est impossible.
Et comme le contraire de G est «G est démontrable», on ne peut pas non plus le montrer!
Du coup la théorie est forcément incomplète : ni G, ni son contraire ne peuvent être démontrés.
Cette astuce rappelle les phrases paradoxales comme « cette phrase est fausse».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Codage_de_G%C3%B6del codage de Gödel (ou numérotation de Gödel) est une fonction qui attribue à chaque symbole et formule bien-formée de certains langages formels un entier naturel unique, appelé son code de Gödel, ou numéro de Gödel. Le concept a été utilisé par Kurt Gödel pour la preuve de ses théorèmes d'incomplétude. (Gödel 1931)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_compl%C3%A9tude_de_G%C3%B6del  En logique mathématique, le théorème de complétude du calcul des prédicats du premier ordre dresse une correspondance entre la sémantique2 et les démonstrations d'un système de déduction en logique du premier ordre.
https://www.persee.fr/doc/intel_0769-4113_2009_num_51_1_1732  Le continu et les intuitions mathématiques. Problèmes liés à l'intuition mathématique dans la pensée de Gödel Pierre Cassou-Noguès
https://www.amazon.fr/Lexp%C3%A9rience-lincompl%C3%A9tude-scientifique-th%C3%A9ologien-dOrigine/dp/2249621306 l'expérience de l'incomplétude, le scientifique et le théologien en quête d'origine
https://excerpts.numilog.com/books/9782081330085.pdf LA CONSCIENCE A-T-ELLE UNE ORIGINE ? Des neurosciences à la pleine conscience : une nouvelle approche de l’esprit

Gôdel et ses démons liens calculabilité: 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A8se_de_ChurchLa thèse de Church — du nom du mathématicien Alonzo Church — est une thèse concernant la définition de la notion de calculabilitéDans une forme dite « physique »1, elle affirme que la notion physique de la calculabilité, définie comme étant tout traitement systématique réalisable par un processus physique ou mécanique, peut être exprimée par un ensemble de règles de calcul, défini de plusieurs façons dont on a pu démontrer mathématiquement qu'elles sont équivalentes. Dans sa forme dite « psychologique », elle affirme que la notion intuitive de calculabilité, qui est liée à ce qu'un être humain considère comme effectivement calculable ou non, peut également être exprimée par ces mêmes ensembles de règles de calcul formelles.
http://math.univ-lyon1.fr/~caldero/rapportMartinet-automates.pdfLa thèse de Church propose comme modèle de calcul les machines de Turing. 
https://journals.openedition.org/philosophiascientiae/769Les deux formes de la thèse de Church-Turing et l’épistémologie du calcul
https://culturemath.ens.fr/content/la-th%C3%A8se-de-church-turingLa Thèse de Church-Turing  Bien que ses développements l’aient conduit au-delà de ces premières intentions, la théorie de la récursion a pour but d'étudier les fonctions (mécaniquement) calculables.

Calculabilité et décidabilité :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Calculabilit%C3%A9Théorie de la calculabilité ou de la récursion: domaine de la logique mathématique et de l'informatique théorique. La calculabilité cherche d'une part à identifier la classe des fonctions qui peuvent être calculées à l'aide d'un algorithme et d'autre part à appliquer ces concepts à des questions fondamentales des mathématiques. Une bonne appréhension de ce qui est calculable et de ce qui ne l'est pas permet de voir les limites des problèmes que peuvent résoudre les ordinateursMais la notion de calculabilité ne se limite pas aux fonctions. On peut parler également de nombres calculables (réels ou complexes)
https://perso.telecom-paristech.fr/bellot/INF340/001.pdfCALCULABILITE DECIDABILITE THESE DE CHURCH PRINCIPAUX RESULTATS • La notion de calculabilité effective est fondamentale en informatique et en mathématiques modernes. • On dit que « quelque chose » est effectivement calculable s’il existe un procédé quelconque mais automatisable permettant de l’obtenir.
https://interstices.info/alan-turing-du-calculable-a-lindecidable/: Alan Turing : du calculable à l’indécidable. Alan Mathison Turing, imagine un concept de machine théorique et établira une correspondance entre les notions de calculable et de programmable sur cette machine imaginaire, ainsi qu'avec celle de décidabilité.
https://londmathsoc.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1112/plms/s2-42.1.230: Turing 1936: Sur des nombres calculables, avec une application au problème d'Entscheidungs (proceedings of the london mathematical society)
pages 10 et 11: Les bois sont hantés Georg Kreisel  et Kurt Gödel
Mémoires biographiques des Fellows de la Royal Society 
https://rtraba.files.wordpress.com/2015/06/kreisel_kurtgoedel.pdf (KURT GODEL 28 April 1906-14 January 1978 Elected For. Mem. R.S. 1968 BY G. KREISEL, F.R.S.)

https://www.edge.org/conversation/verena_huber_dyson-g%C3%B6del-and-the-nature-of-mathematical-truth-ii  (GÖDEL ET LA NATURE DES MATHÉMATIQUES VÉRITÉ IIUne conversation avec Verena Huber-Dyson [26/07/05] )
Le problème de Turing
wikipedia.org -Alan Turing
quarante-deux.org -Harry Harrison & Marvin Minsky : le Problème de Turing

wikipedia.org -Test de Turing
lemonde.fr/sciences -Réussite contestée d'un ordinateur au légendaire test de Turing
sites.google.com -TPE sur l'intelligence artificielle
https://interstices.info/alan-turing-du-calculable-a-lindecidable/Calculabilité au sens de Turing Revenons maintenant aux fonctions calculables : Turing montra, en 1937, que la classe des fonctions calculables, au sens de Church, était équivalente à la classe des fonctions programmables sur les machines imaginaires qu’il avait conçues. En son hommage, ces dernières sont connues depuis sous le nom de machines de Turing.
La notion de fonction calculable au sens de Turing suggère fortement l’existence d’une procédure de calcul, puisqu’elle assimile ces fonctions à celles qui sont exécutables sur une machine de Turing. Certes, les machines de Turing sont d’une complexion étrange et bien abstraite, qui fait fi des limitations de temps et d’espace, ce qui interdit toute réalisation physique de l’une d’entre elles. Mais à chaque instant, leur fonctionnement fait appel à un nombre fini de règles de calcul parfaitement définies et intelligibles, que nous pourrions nous-même exécuter sans difficulté. Les fonctions calculables au sens de Turing sont donc toutes calculables au sens intuitif.
Des fonctions non calculables
Il existe donc aussi des fonctions qui ne sont pas calculables par un moyen purement automatique. On peut se demander s’il s’agit de fonctions « pathologiques », des monstres qui ne servent à personne, ou bien s’il y a des fonctions utiles qui ne sont pas calculables. Il y en a ; en fait beaucoup de fonctions utiles ne sont pas calculables. On peut en citer deux qui sont utiles et qui sont simples à décrire : vérifier qu’un programme s’arrête quelles que que soient ses entrées ; prouver qu’une formule logique est un théorème.
Certains programmes entrent parfois dans des boucles de calcul dont ils ne peuvent plus sortir. C’est la hantise des étudiants en programmation, et c’est aussi une belle bourde pour un programmeur. Imaginons la fonction qui analyse le texte d’un programme quelconque et détermine si ce programme s’arrête pour toutes les entrées possibles. Elle résout un problème crucial, mais elle n’est pas calculable purement automatiquement pour tous les programmes.
L’autre fonction concerne la logique. Formaliser un problème à l’aide de formules logiques (quel que soit, il existe, implique, et, ou, non…) est censé aider à le résoudre, mais cela conduit invariablement à tenter de démontrer des théorèmes. Il serait vraiment très commode qu’une fonction qui prend une formule en paramètre et détermine si elle est un théorème soit calculable. Cependant, ce n’est pas le cas, et beaucoup d’autres fonctions qui sont très utiles ne sont pas calculables non plus.
Ne pas confondre « non-calculable » et « mal défini » Machine de turing: villemin.gerard.free.fr -machine de turing: logique et intelligence artificielle
https://www.amazon.fr/D%C3%A9mons-G%C3%B6del-Logique-folie/dp/2020923394
les Démons de Gödel. Logique et folie
http://www.guillemant.net La physique de demain
https://www.youtube.com/watch?reload=9&v=Ck4iY9fFrC8Faut-il avoir peur de l'intelligence artificielle ? Philippe guillemant par Bob Bellanca, guillemant.net/index.php?cate=conferences
https://www.amazon.fr/Lexp%C3%A9rience-lincompl%C3%A9tude-scientifique-th%C3%A9ologien-dOrigine/dp/2249621306 De plus en plus performante, la pensée scientifique montre néanmoins son incomplétude : "quelque chose lui échappe", le "fond des choses" lui reste "voilé". De plus, confronté à la complexité, le scientifique rencontre souvent la contradiction et apprend à travailler avec elle. Ce livre met en évidence une analogie entre cette posture de recherche et celle du théologien devant le mystère de Dieu, l'Indicible, et devant le mystère du Christ "vrai homme et vrai Dieu". Scientifiques et théologiens, chacun dans leur domaine, font ainsi la périlleuse et passionnante "expérience de l'incomplétude". Celle-ci ne signifie pas une défaite de la raison mais constitue une humble et puissante ouverture au mystère du connaître qui peut renouveler le dialogue entre scientifiques et croyants aujourd'hui !

http://lirephilosopher.canalblog.com/archives/2021/05/12/38967336.html#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=lirephilosopher La monadologie est un résumé de l’ensemble de la philosophie de LEIBNIZ. La monade n’est autre chose qu’une substance simple qui entre dans les composés simples, c’est-à-dire sans parties
http
s://www.amazon.fr/Shadows-Mind-Missing-Science-Consciousness/dp/0099582112/ref=pd_sim_2?pd_rd_w=g9Vua&pf_rd_p=3cf56746-caca-49ca-a035-b272242b29b5&pf_rd_r=9WSA63XG7XCP3F0BK3P0&pd_rd_r=5eb4add6-cdf8-4118-a920-0ecac0c2d11f&pd_rd_wg=wlWQF&pd_rd_i=0099582112&psc=1  Roger Penrose: Shadows Of The Mind: A Search for the Missing Science of Consciousnes

https://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1509/1509.02674.pdf Godel's Incompleteness Theorems and Platonic Metaphysics Aleksandar Mikovic
htt
ps://journals.openedition.org/etudesplatoniciennes/267 Objets et idéalités dans les mathématiques contemporaines

https://saesfrance.org/les-mondes-possibles-a-laube-du-xxi-e-siecle-de-la-theorie-litteraire-a-de-nouvelles-realites-journee-detude-universite-de-pau-et-des-pays-de-ladour/ Les mondes possibles à l’aube du xxi e siècle : de la théorie littéraire à de nouvelles réalités, journée d’étude, Université de Pau et des Pays de l’Adour

https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1952_num_50_27_4404 la notion kantienne d'analyse transcendantale Ce terme qualifie deux choses chez Kant :

  • « transcendantal » se dit de tout ce qui est condition de possibilité. Appliqué à la connaissance ("connaissance transcendantale"), ce terme qualifie donc les conditions de connaissance a priori des objets. Les formes de la sensibilité, les catégories de l'entendement et le sujet (transcendantal) sont les conditions de possibilité de tout savoir scientifique : elles sont ce qui est fondement de son existence (Critique de la raison pure). La liberté est la condition de possibilité de la morale, car sans elle la moralité ne restera qu'une chimère (Critique de la raison pratique).

Husserl, utilise le terme de « transcendantal » dans un sens qu'il qualifie, lui-même, d'« extrêmement large pour désigner le « motif originel », qui donne son sens depuis Descartes à toutes les philosophies modernes [...] (à savoir la question), de l'ultime source de toutes les formations de connaissance, c'est l'auto-méditation du sujet connaissant sur soi-même et sur sa vie de connaissance, dans laquelle toutes les formations scientifiques qui valent pour lui ont lieu « téléologiquement », sont conservées comme un acquis et sont devenues librement disponibles [...] Cette source a pour titre « Moi-même », avec toute ma vie de connaissance réelle et potentielle [...] Il s'agit d'un concept que l'on ne peut obtenir qu'en s'enfonçant dans l'unité de l'historicité de la philosophie moderne »2.

http://michel.bitbol.pagesperso-orange.fr/Preface_Patricia2.pdf Michel Bitbol Théorie quantique et philosophie transcendantale, dialogues possibles Patrícia Kauark-Leite
http://1libertaire.free.fr/godel03.html Gödel et les limites de la logique PRÉSENCE DE L'HISTOIRE par JOHN DAWSON Démonstration des théorèmes d'incomplétude :

George Boolos spécialiste de la logique de la prouvabilité (et donc du théorème de Gödel) a récemment proposé une nouvelle démonstration du second théorème de Gödel. Avec la démonstration dite sémantique du premier théorème on a deux raisonnements qui ne retiennent que l'essentiel des idées originales de Gödel (qui exigent pour être détaillées plusieurs dizaines de pages). On s'appuie sur des propriétés élémentaires faciles à accepter (ou à prouver pour les systèmes utilisés en mathématiques) et sur une partie technique de 11 lignes. Nous présentons ici ces démonstrations pour les personnes que le formalisme et les casse-tête logiques n'effraient pas.
On se donne un système formel S à propos duquel on fera une série d'hypothèses qui permettront de prouver pour S en quelques lignes les deux théorèmes d'incomplétude de Gödel.
Lorsqu'une formule f du système S est démontrable dans S on écrit : |- f
La première hypothèse est :
(i) S est assez riche pour que l'on puisse y exprimer la propriété, notée @ f, qui signifie "il existe une preuve formelle de f dans S".
Pour obtenir @ f il suffit que le langage du système formel S contienne celui de l'arithmétique (ou celui des ensembles finis). En pratique, la formule @ f code minutieusement la définition de ce qu'est une déduction dans S. Si on devait
écrire @ f ce serait une formule longue. L'existence de @ f est une découverte positive importante de Gödel.
On fait ensuite l'hypothèse que :
(ii) si |- f alors |- @ f
(si f est démontrable dans S alors @ f est aussi démontrable dans S)
Cela signifie simplement que la capacité du système S à faire de l'arithmétique lui permet de démontrer les formules du type @ f lorsqu'elles sont vraies. On établit sans mal la propriété (ii) pour les systèmes usuels utilisés en mathématiques (arithmétique élémentaire, théorie des ensembles, etc.). On suppose ensuite :
(iii) |- @ (f -> g) -> (@ f -> @ g)
(iv) |- @ f -> @ @ f
Comme pour (ii) ces hypothèses signifient simplement que la formule @ f est écrite en suivant de près la définition des déductions dans S et que l'arithmétique de S est assez puissante. L'hypothèse suivante :
(v) S contient la logique propositionnellesignifie que les raisonnements usuels (du type si ((A et B) -> C) et A et que B alors je peux en déduire C) qu'on fait sans cesse dans une démonstration mathématique sont utilisables dans S. Cette hypothèse (que ne satisfaisait pas le système formel de la figure 1, trop élémentaire) est vérifiée par les systèmes usuels des mathématiques. La propriété :
(*) Si |- f -> g alors |- @ f -> @ g
se déduit de (ii), (iii)
et (v) en procédant comme suit : si |- f -> g, d'après (ii) on a |- @ (f -> g). En utilisant (iii) et ce qu'on appelle la règle du modus ponens (vraie en logique propositionnelle) on a : |- @ f -> @ g.
On désignera par faux une formule de S représentant la contradiction. On prend une formule f quelconque, et on pose faux = (f et NON f). Dire que S est consistant, signifie qu'avec S on ne peut pas déduire faux. Cela s'écrit donc : NON |- faux. Une formule du système S exprimant que la théorie S est consistante est donc : NON @ faux. Le second
théorème de Gödel va établir que lorsque S est consistant cette formule n'est pas démontrable dans S.
Une méthode générale
décrite par Gödel permet dans les systèmes formels assez riches de construire une formule g qui exprime sa propre non prouvabilité dans S (là encore il s'agit d'un résultat positif que les philosophes oublient à la faveur des résultats négatifs). Nous ferons l'hypothèse que S permet effectivement d'avoir une formule g telle que :
(vi) |- g <-> NON @ g
Nous supposerons (uniquement pour la démonstration du premier théorème d'incomplétude)
que S satisfait la propriété de :
(vii) correction de S pour les formules arithmétiques
Cette hypothèse signifie que lorsque S démontre une formule portant sur les nombres entiers, alors cette formule est vraie des nombres entiers usuels. La propriété (vii) est vérifiée en particulier si chaque axiome est vrai et si les règles d'inférences ne permettent de déduire que des choses vraies à partir de choses vraies. Dans les systèmes formels pour l'arithmétique, cette propriété est satisfaite car on ne choisit que des axiomes et des règles d'inférences vrais
de toute évidence. L'hypothèse (vii) est la seule hypothèse qui ne puisse se démontrer facilement pour des systèmes plus riches comme celui de la théorie des ensembles. C'est une hypothèse dite sémantique car elle se réfère au concept de formule vraie des nombres entiers usuels. Cette hypothèse est plus forte que l'hypothèse de consistance qui sera seule utile pour le second théorème [L'hypothèse (vii) implique la consistance car si S était inconsistant alors tout serait démontrable dans S et donc, en particulier, la formule arithmétique 0=1 ce qui est impossible si (vii) est vraie. ]. La formule @ f est un énoncé arithmétique, donc si S prouve @ f c'est que ce que dit @ f est vrai, c'est-à-dire : |- f. Autrement dit :
(**) si |- @ f alors |- f
Gödel dans sa démonstration initiale a préféré remplacer l'hypothèse sémantique (vii) par une hypothèse syntaxique (faisant appel uniquement à des considérations formelles) mais difficile à présenter ici et plus forte que l'hypothèse de consistance. [Gödel avait adoptée l'hypothèse d'oméga-consistance : si le S prouve une formule du type () alors pour un entier n au moins, NON |- NON P(n).]

Premier théorème d'incomplétude de Gödel
Montrons à partir de (i)-(vii) qu'il existe une formule g de S au moins telle que ni g ni NON g ne sont prouvables dans S (incomplétude). Comme nos hypothèses signifient à la fois que le système S est assez puissant et qu'il est consistant on traduira cela en disant : un système formel ne peut à la fois être puissant, consistant et complet.
De l'affirmation |- g <-> NON @ g on déduit que |- g -> NON @ g (logique propositionnelle).
Donc de |- g on déduit |- NON @ g. Il en résulte que si g est prouvable alors |- @ g (d'après (ii)) et |- NON @ g et donc le système est inconsistant ce qui contredit l'hypothèse (vii). Dans S on ne peut donc pas prouver g.
Si on suppose que S permet de prouver NON g c'est-à-dire : |- NON g alors de |- g <-> NON @ g (hypothèse (vi)) on déduit |- NON g <-> @ g et donc |- NON g -> @ g d'où on tire |- @ g et donc |- g (d'après (**) qui est une conséquence
de l'hypothèse (vii)). Or c'est impossible d'après ce que nous venons de voir au-dessus.
En résumé S ne peut ni prouver g, ni prouver NON g. La formule g est indécidable dans S.
Cette première preuve est courte mais possède le défaut d'utiliser une hypothèse sémantique. La preuve du second théorème va améliorer très sensiblement la situation : elle va, sous l'hypothèse de consistance (qui remplacera l'hypothèse sémantique (vii)) montrer que la formule exprimant la consistance de S n'est pas prouvable dans S.

Second théorème d'incomplétude de Gödel
La démonstration du second théorème de Gödel que propose Boolos commence par la série des 11 étapes suivantes :
1 |- g <-> NON @ g (hypothèse (vi))
2 |- g -> NON @ g (avec 1 et la logique propositionnelle)
3 |- @ g -> @ NON @ g (propriété (*) à partir de 2)
4 |- @ g -> @ @ g (d'après (iv))
5 |- NON @ g -> (@ g -> faux) (en logique propositionnelle, les formules du type NON q -> (q -> faux) sont démontrables)
6 |- @ NON @ g -> @ (@ g -> faux) (à partir de 5 et (*))
7 |- @(@ g -> faux) -> (@ @ g -> @ faux) (d'après (iii)
--8 |- @ g -> @ faux (logique propositionnelle à partir de 3, 6, 7 et 4)
9 |- NON @ faux -> g (logique propositionnelle à partir de 8 et 1)
10 |- @ NON @ faux -> @ g (d'après (*) et (9))
11 |- NON @ faux -> NON @ NON @ faux
(logique propositionnelle avec 8 et 10)
Donc si |- NON @ faux alors on a à la fois |- NON @ NON @ faux d'après 11 et |- @ NON
@ faux par (ii) et donc |- faux. Par contraposition : si NON |- faux (S est consistant) alors on a NON |- NON @ faux (S ne prouve pas que S est consistant).
Un système formel consistant vérifiant les hypothèses (i)-(vi) ne peut pas prouver qu'il est consistant : un système formel S ne peut être à la fois riche, consistant et prouver qu'il est consistant





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