La renaissance du temps : épilogue
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https://www.acteur-nature.com/articles-divers-sur-le-monde-du-bio-et-du-naturel/perdre-son-ciel-a-la-vitesse-de-la-lumiere.html |
Mes articles: La renaissance du temps article 1: (Partie II chap. 8) Einstein insatisfait - L'erreur et le dilemme cosmologique
La renaissance du temps article 9 (vie et mort de l'univers)
La renaissance du temps article 10 (La renaissance du temps par la chaleur et la lumière
La renaissance du temps article 11 (Infinité de l'espace ou infinité du temps?)
Carlo Rovelli par-delà le visible Mon article 7 Le mystère, suivi de: le mystère et l'information avec ma lecture du livre des frères Bogdanov "au commencement du temps"
La renaissance du temps article 10 (La renaissance du temps par la chaleur et la lumière
La renaissance du temps article 11 (Infinité de l'espace ou infinité du temps?)
Carlo Rovelli par-delà le visible Mon article 7 Le mystère, suivi de: le mystère et l'information avec ma lecture du livre des frères Bogdanov "au commencement du temps"
Autres liens: http://www.philipmaulion.com/article-bienvenu-au-moment-present-de-lee-smolin-117515126.html: Bienvenue au ‘Moment Présent’ de Lee Smolin.
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3850: Lee Smolin et la physique contemporaine
https://www.matierevolution.fr/spip.php?article3850: Lee Smolin et la physique contemporaine
http://www.philipmaulion.com/2017/05/emergence-pourquoi-les-physiciens-recourent-ils-a-cette-notion.htm:l Emergence : pourquoi les physiciens recourent-ils à cette notion ?
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2013/136/smolin.htm(Time Reborn: From the Crisis in Physics to the Future of the Universe)
La renaissance du temps le livre numérique: https://books.google.fr/books?id=O3z1nXjcDu4C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
http://www.drgoulu.com/2015/01/28/la-renaissance-du-temps/#.WEuqNNThA_7 (la renaissance du temps 1/2)
http://www.drgoulu.com/2015/12/31/la-renaissance-du-temps-22/ (la renaissance du temps 2/2)
http://medias.dunod.com/document/9782100706679/Feuilletage.pdf (la renaissance du temps Dunod: quelques pages à feuilleter)
https://monblogdereflexions.blogspot.com/2018/12/la-gravitation-quantique- La gravitation quantique à boucles avec Carlo Rovelli: Pour s'initier avec quelques sites
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/la-mecanique-quantique-est-en-171058 (la mécanique quantique est en crise par Bernard Dugué)
articles que j'ai écrit sur l'information au cours de ma lecture du livre des frères Bogdanov "au commencement du temps":
Avec les frères Bogdanov: Au commencement du temps 4-9 partie 2) L'Univers information deuxième partie
Avec les frères Bogdanov: Au commencement du temps 4-9 partie 1) L'Univers information première partie
monblogdereflexions.blogspot.com: équation du tout et... information
avec les frères Boddanov: Au commencement 4-8) au fond d'un trou noir
Avec les frères Bogdanov: Au commencement du temps 4-9 partie 2) L'Univers information deuxième partie
Avec les frères Bogdanov: Au commencement du temps 4-9 partie 1) L'Univers information première partie
monblogdereflexions.blogspot.com: équation du tout et... information
avec les frères Boddanov: Au commencement 4-8) au fond d'un trou noir
1) Introduction.
Je complète ici les articles de "ma lecture" du livre de Lee Smolin avec un rappel de ma conclusion dans l'article 12 au chapitre 4):
4-1) Une conclusion de ma lecture du livre
4-1) Ces deux idées, le principe d'universalité de la méta-loi et Idée du mariage de la loi et de la configuration, prises avec le principe de précédence et la sélection naturelle cosmologique donnent 4 manières d'aborder le dilemme des méta-lois. Ce ne sont que des premiers pas, mais Lee Smolin pense qu'il n'est pas exagéré de dire que la direction que prendra la cosmologie au XXIè siècle sera déterminée par la manière dont on résout le dilemme des méta-lois. L'avenir nous le dira...
a) Alors que les conclusions en mathématiques viennent de l'implication logique; dans la nature, les événements sont générés par des processus causaux opérant dans le temps. Les implications logiques ne sont pas les processus causaux, même si elles peuvent modéliser certains de leurs aspects. Ainsi, la logique et les mathématiques ne peuvent saisir la totalité de la nature, la logique n'est pas le miroir de la causalité. Il y a des aspects de l'univers qui ne seront jamais représentables en mathématiques. Et en particulier, l'un d'eux, c'est que dans le monde réel, il y a toujours un instant particulier. Cette leçon, que permet de saisir la réalité du temps, est que la nature ne peut être capturée par un système logique ou mathématique quel qu'il soit.
Cela rappelle étrangement les théorèmes de Gödel que j'ai évoqués dans mon article à propos de Motl: "The referent frame, l'équation bogdanov", au chapitre 5-2: "[...] Le principe d'incertitude implique que lorsqu'on observe une particule élémentaire, par exemple, on peut observer soit sa position, soit sa quantité de mouvement (vitesse = masse x vitesse), mais pas les deux en même temps. Une des conséquences, c'est qu'il n'est pas possible de parler de trajectoire pour une particule quantique. Ce que proposent les frères Bogdanov, c'est de remplacer cette incertitude par un autre concept, qui vient d'ailleurs des mathématiques, notamment du mathématicien Kurt Gödel, (compagnon d'Einstein dans les années 1930 à Princetown). Ce que dit le théorème de Gödel:
"Nous avons vu que la notion de « démontrabilité » est toujours relative à un système d’axiomes. Cela veut dire qu’une certaine affirmation mathématique peut très bien être démontrable avec un système, mais pas avec un autre ! Ce dont ont voulu s’assurer Hilbert et sa bande au début du XXème siècle, c’est qu’il était possible de construire un système d’axiomes parfait, tel que toutes les propositions mathématiques vraies y soient démontrables. Un tel système serait dit « complet ». Et c’est précisément cet espoir que Gödel a ruiné : il a démontré que dès que l’on veut faire au minimum de l’arithmétique des nombres entiers, quel que soit le système d’axiomes qu’on utilise, il existera toujours des énoncés vrais mais indémontrables. On dit que ces énoncés sont indécidables. Cela signifie qu’il n’existe pas de système d’axiomes complet, et c’est pour cela que l’on appelle ce théorème, le théorème d’incomplétude. Pour reprendre l’analogie avec l’échafaudage, on peut y mettre autant de piliers qu’on veut, il existera toujours des fenêtres de l’immeuble qu’on ne pourra pas atteindre !" Cela signifie qu’il n’existe pas de système d’axiomes complet, et c’est pour cela que l’on appelle ce théorème, le théorème d’incomplétude."
*Les Bogdanov, en utilisant ces résultats ont pu dire: "Gödel a démontré que dans tout système, il y a toujours de l'inconnaissable, il y a toujours de l'incomplétude, c'est à dire que la cause qui a permis à ce système soit d'exister, soit d'évoluer, cette cause, ou ces causes, peuvent être renvoyées à l'extérieur même de ce système. Et quand on applique cette idée d'incomplétude à l'Univers et au comportement des particules élémentaires. on en est conduit à cette conclusion, c'est qu'il existe dans l'Univers un principe d'incomplétude: nous ne connaissons pas les "déterminants fondamentaux" qui guident le comportement des particules élémentaires. Cela ne veut pas dire que le système est incertain et gouverné par le hasard, cela veut simplement dire que nous ne connaissons pas une certain nombres de "déterminants", de facteurs essentiels qui guident le comportement du système et qui sont à l'extérieur de ce système et pire, qui sont à l'extérieur de l'espace-temps. En fait, il existe des données qui guident le comportement des choses, des événements visibles dans l'espace-temps et cependant ces déterminants sont à l'extérieur de l'espace-temps. Ils surgissent dans l'espace-temps sous la forme de ces phénomènes, phénomènes qui ont évidemment la qualité d'être entourés d'un certain flou. Mais ce flou, c'est ce qu'on appelle flou quantique, il ne relève que d'une connaissance "de notre point de vue" incomplète de ce système, parce que précisément, le système n'est pas connaissable, dans la mesure où ces déterminants sont à l'extérieur de l'espace-temps. "
*Stuart Kauffman exprime une autre vision dans le site de Frank Wisser integralworld.net/visser148.html au chapitre "UN MONDE AU-DELÀ DE LA PHYSIQUE" dans lequel il écrit: " [...] Je dis que Dieu est le caractère sacré de la nature. Et vous pouvez aller au-delà de cela. Vous pouvez dire que Dieu est la nature. C'est le dieu de Spinoza. C'est le Dieu en qui Einstein croyait. Mais leur vision de l'univers était déterministe. La nouvelle vision est que l'évolution de l'univers est partiellement sans loi et sans cesse créative. Nous sommes les enfants de cette créativité [...]. Kauffman, qui met l'accent sur la créativité de l'univers, a écrit un livre sur la religion dans lequel il propose de "réinventer le sacré" [une nouvelle vue de la science, de la raison et la religion (2010)], l'humanité dans un univers créatif (2016) et le livre plus récent "A world beyond physics": [l'émergence et l'évolution de la vie(2019)]. Mais il essaie de naturaliser la religion, de trouver une "divinité naturelle", sans y introduire un esprit. Une de ses phrases célèbres est: « Je pense que la créativité dans la nature est si magnifique et si écrasante que c'est assez Dieu pour moi (it's God enough for me), et je le pense (vrai?) pour beaucoup d'entre nous, si nous y réfléchissons.» Kauffman met l'accent sur la créativité de l'univers. "Qui aurait pu s'attendre à ce qu'il y ait jamais des éléphants dans cet univers?", demande-t-il. "Aucune loi de la physique ne prédirait jamais que cela se produise".
*Avec Lee Smolin qui affirme que la nature ne peut être capturée par un système logique ou mathématique quel qu'il soit nous avons ici trois visions de la nature qui pourraient un jour montrer des aspects compatibles d'une même réalité (-L'univers est, simplement, il survient, le temps est réel (Smolin), -La créativité du réel est la complexité (Kauffman), -Avant le big bang, est l'information (les frères Bogdanov)). Pour Lee Smolin, l'univers est unique, il ne survient qu'une fois, comme le fait chaque événement... unique, que la nature héberge. Pourquoi il est, pourquoi il existe quelque chose plutôt que rien n'est peut-être pas une question ayant une réponse. La physique quantique semble répondre: Parce que Rien est instable, voir [2],. Et sauf, précise Smolin, peut-être que, exister, c'est être en relation avec d'autres choses qui existent, et l'univers est simplement l'ensemble de toutes ces relations. L'univers lui-même n'a aucune relation avec quoi que ce soit situé en dehors. Se demander alors pourquoi il existe, plutôt que le néant, sort du champ du principe de raison suffisante.
b) Alors comment exprimer la science si la nature ne peut être capturée par un système logique ou mathématique quel qu'il soit?
Les mathématiques sont un langage de la science, c'est une méthode puissante et importante, mais le lien entre les résultats des calculs mathématiques et les résultats expérimentaux doit être exprimé en langage ordinaire puisque les expériences se déroulent hors des mathématiques, dans le monde réel. Finalement, conclut Lee Smolin, même si les mathématiques sont un formidable outil; ce n'est pas leur langage qui a le dernier mot, le langage qui a le dernier mot en science est LE LANGAGE.
4-3) Pour conclure, quel peut être le nouveau chemin vers une nouvelle théorie à laquelle aspire Lee Smolin?
Nous sommes face à un défi qui ne doit pas être sous-estimé pense Smolin. La science cosmologique est dans une crise. Nous pouvons faire le pari que continuer sur la base des méthodologies qui ont si bien servi la science jusqu'à maintenant ne nous mènera nulle part. C'est ce que nous avons pu voir à partir des paradoxes qui s'ensuivent [Nous avons vu dans mon article 1 (l'erreur et le dilemme cosmologique), donnant ma lecture de la renaissance du temps chapitre 8, que la seule manière d'échapper à aux problèmes, dilemmes et paradoxes liés à ce paradigme, est d'adopter une méthodologie qui va au-delà du paradigme newtonien]. Il semble donc qu'il faille avancer dans l'inconnu, face à un choix de programmes radicaux. Nous ne pourrons décider lequel est correct que lorsque nous verrons des directions conduisant à des prédictions testables pour de nouvelles observations et quand ces observations seront faites. Par ailleurs, toute nouvelle théorie devra offrir des explications solides pour des faits connus, mais pour l'instant mystérieux.
Lee Smolin pense que l'histoire décrira ces idées comme des échecs, échecs dus à une approche inadaptée d'un problème fondamental en science. L'échec vient d'avoir pris une méthode adaptée à l'étude de petites parties de l'univers pour l'appliquer à l'ensemble de ce qui existe. Cet échec ne peut être corrigé juste en inventant un scénario du même type. [...] il est encourageant de savoir, dit Lee Smolin, que des observations actuelles et dans un futur proche pourraient nous amener à les rejeter comme étant fausses. Cela suggère que les scénarios dans lesquels l'univers est une étape dans une succession d'univers sont testables et de ce fait scientifiques. La suggestion la plus radicale dans cette direction de pensée est basée sur la réalité du moment présent et du principe que tout ce qui est réel l'est dans le moment présent. Cela implique que la physique ne peut plus être comprise comme la quête d'un double mathématique, identique de l'univers. Ceci est un fantasme métaphysique qui a inspiré des générations de théoriciens mais qui bloque maintenant le chemin vers le progrès selon Smolin. Les mathématiques servent la science, mais elles ne pourront plus en être la Reine. Il n'est plus possible de voir des lois absolues, intemporelles, dicter l'évolution de de la configuration du monde, qui est ancrée dans le temps. Dans notre monde, qui vit une ère cosmologique relativement froide et calme, si on suppose que tout ce qui est réel est réel à un instant, alors la distinction entre les lois et les états doit être de nature relative. Mais dans d'autres ères, plus violentes, la distinction doit se dissoudre en un description nouvelle du monde, totalement dynamique, qui soit rationnelle et réponde au principe de raison suffisante.
4-3) Pour conclure, quel peut être le nouveau chemin vers une nouvelle théorie à laquelle aspire Lee Smolin?
Nous sommes face à un défi qui ne doit pas être sous-estimé pense Smolin. La science cosmologique est dans une crise. Nous pouvons faire le pari que continuer sur la base des méthodologies qui ont si bien servi la science jusqu'à maintenant ne nous mènera nulle part. C'est ce que nous avons pu voir à partir des paradoxes qui s'ensuivent [Nous avons vu dans mon article 1 (l'erreur et le dilemme cosmologique), donnant ma lecture de la renaissance du temps chapitre 8, que la seule manière d'échapper à aux problèmes, dilemmes et paradoxes liés à ce paradigme, est d'adopter une méthodologie qui va au-delà du paradigme newtonien]. Il semble donc qu'il faille avancer dans l'inconnu, face à un choix de programmes radicaux. Nous ne pourrons décider lequel est correct que lorsque nous verrons des directions conduisant à des prédictions testables pour de nouvelles observations et quand ces observations seront faites. Par ailleurs, toute nouvelle théorie devra offrir des explications solides pour des faits connus, mais pour l'instant mystérieux.
Lee Smolin pense que l'histoire décrira ces idées comme des échecs, échecs dus à une approche inadaptée d'un problème fondamental en science. L'échec vient d'avoir pris une méthode adaptée à l'étude de petites parties de l'univers pour l'appliquer à l'ensemble de ce qui existe. Cet échec ne peut être corrigé juste en inventant un scénario du même type. [...] il est encourageant de savoir, dit Lee Smolin, que des observations actuelles et dans un futur proche pourraient nous amener à les rejeter comme étant fausses. Cela suggère que les scénarios dans lesquels l'univers est une étape dans une succession d'univers sont testables et de ce fait scientifiques. La suggestion la plus radicale dans cette direction de pensée est basée sur la réalité du moment présent et du principe que tout ce qui est réel l'est dans le moment présent. Cela implique que la physique ne peut plus être comprise comme la quête d'un double mathématique, identique de l'univers. Ceci est un fantasme métaphysique qui a inspiré des générations de théoriciens mais qui bloque maintenant le chemin vers le progrès selon Smolin. Les mathématiques servent la science, mais elles ne pourront plus en être la Reine. Il n'est plus possible de voir des lois absolues, intemporelles, dicter l'évolution de de la configuration du monde, qui est ancrée dans le temps. Dans notre monde, qui vit une ère cosmologique relativement froide et calme, si on suppose que tout ce qui est réel est réel à un instant, alors la distinction entre les lois et les états doit être de nature relative. Mais dans d'autres ères, plus violentes, la distinction doit se dissoudre en un description nouvelle du monde, totalement dynamique, qui soit rationnelle et réponde au principe de raison suffisante.
Ce Nouveau chemin réussira t-il? Le temps le dira. Ainsi se termine "ma lecture" de ce dernier chapitre du livre de Lee Smolin. Il est suivi d'un épilogue que le Dr Doulu commente ainsi: "Le livre s’achève par un long épilogue intitulé “Penser dans le temps” illustrant le fait que tous nos actes, notre pensée, notre civilisation sont fondamentalement basés sur l’écoulement irréversible du temps. Le réchauffement climatique et quelques effets économiques sont analysés sous cet angle, mais j’ai survolé ce chapitre, le trouvant un peu hors-sujet". L'épilogue sera l'objet du chapitre 2.
Nous venons de voir, dans le site philipmaulion.com (Bienvenue au ‘Moment Présent’ de Lee Smolin), l’affirmation d’Einstein : « Ce qui du point de vue physique est réel… est constitué de coïncidences spatio-temporelles. Et rien d’autre. » [...] qui confirme sa conception philosophique réaliste. mais aussi, à mes yeux, elle présente l’inconvénient majeur d’effacer la différence des points de vue des observateurs qui seraient dans des référentiels distincts et donc l’observateur n’a plus lieu d’être [...] et plus loin: "je considère qu’il ne peut y avoir de discours scientifique sur la nature sans présence du ‘sujet pensant’ et cette présence est inexpugnable, non seulement du discours mais encore des lois énoncées car ‘l’être humain n’est pas nu de toute contribution lorsqu’il décrypte et met en évidence une loi de la Nature.’
Peut-être le chemin que pressent Lee Smolin mènera t-il à redécouvrir le sujet? C'est ce qui a fait l'objet de ma réflexion lors de ma lecture du livre de Lionel Naccache: Perdons-nous connaissance? Dans mon article 5, au chapitre 4) "L'information et la connaissance confondues", sont évoquées (en 4-1) La connaissance et son malaise contemporain:
[...] "l'acte de connaître met en scène trois entités: -le sujet X tel qu'il existait et se représentait à lui-même avant de connaître l'objet Y -L'objet Y qui est le support de cet acte de connaissance. -Le sujet X' qui est le sujet ayant absorbé l'objet Y, c'est à dire le sujet ayant mis à jour ses représentations mentales à la lumière des nouvelles connaissances acquises". [....] En confondant connaissance et information, nous avons inventé une "mauvaise solution" contemporaine. [...] Aujourd'hui, il nous faut réparer le déséquilibre, et aux côtés de la quête de l'information, il nous faut reprendre là où nous l'avions abandonnée la quête du sujet, c'est à dire la prise en compte des mécanismes de transformation de notre subjectivité qui sont à l'oeuvre dans la connaissance.
Ce sera sans doute une révolution plus délicate à conduire que la précédente, car il n'y a pas vraiment d'adversaire identifié comme l'était l'ancien régime, ni de recette connue, mais seulement une prise de conscience de ce qu'est l'essence véritable de la connaissance et ne pourra pas se limiter à la mise en pratique des paroles des Anciens dont nous avons relu les écrits et les récits. On devra la reconstruire sur l'ossature inédite de la société de l'information. En 4-4) apparaît un Troisième facteur: Le progrès scientifique efface le sujet. [...] Dans un premier temps, celui de son annonce, la découverte met à l'épreuve nos certitudes et ébranle nos intuitions et nos convictions. Elle peut avoir d'importantes répercussions sur nos interprétations du monde et sur nos fictions conscientes. Ce temps est un temps humaniste, temps de réflexion qui aide le sujet que nous sommes à se transformer et à évoluer.
Le second temps, celui qui succède à l'assimilation de la découverte par les sociétés humaines, est bien plus long que le précédent. Les générations passent, la découverte a été parfaitement assimilée. [...] C'est ce deuxième temps du progrès scientifique, celui qui suit le bouleversement du système de croyances, qui participe au processus d'effacement du sujet dans la relation ternaire que nous avons vu à plusieurs reprises [...] Ainsi, oublier ce qui est à la source du sujet lorsqu'il élabore des significations paraît une grossière erreur à Husserl.. [...] 4-5) Quatrième facteur: L'erreur de Pythagore. [...] (Elle) s'enracine dans un idéalisme mathématique dont on trouve la plus ancienne forme chez Pythagore. la vérité mathématique préexisterait à nos propres cogitations donc a priori à système de fictions-interprétations-croyances. Cette vérité mathématique serait immuable et parfaite et l'unique relation que nous puissions nouer avec elle serait celle de ses déchiffreurs afin de la rendre intelligible à nos esprits. Elle ne relèverait pas de la création, mais de la découverte par la formulation de la démonstration [...] Cela concourt à désincarner encore davantage la connaissance et effacer le sujet. Connaître devient une histoire d'accès et de transfert d'information pour la techno-science contemporaine. [...] Ainsi, même au cœur des mathématiques pures est tapi le sujet! Et rien n'impose de l'exclure, entendu comme système de fictions-interprétations-croyances de notre aventure techno-scientifique contemporaine. Encore faut-il, souligne L. Naccache, nous efforcer d'échapper à l'illusion à laquelle pythagore a succombé le premier. Mais, à mon avis, que sait-on de le pensée profonde de Pythagore? Je suis persuadé que si on peut le dire de ses successeurs jusqu'à tous ceux qui comme l'explique L. Naccache, occultent le sujet, j'imagine que Pythagore avait une notion du sujet autrement profonde, surtout si comme l'a expliqué Albert Slosman (hommage) dans "la grande hypothèse" il a aussi été grand prêtre en Egypte à Dendérah.
-->>article de mon blog: La grande hypothèse11 partie a) Ce que j'ai vu et compris
https://monblogdereflexions.blogspot.com/2011/04/la-grande-hypothese11-ce-que-jai-vu-et.html#.XQKwXLwzb4b
Peut-être le chemin que pressent Lee Smolin mènera t-il à redécouvrir le sujet? C'est ce qui a fait l'objet de ma réflexion lors de ma lecture du livre de Lionel Naccache: Perdons-nous connaissance? Dans mon article 5, au chapitre 4) "L'information et la connaissance confondues", sont évoquées (en 4-1) La connaissance et son malaise contemporain:
[...] "l'acte de connaître met en scène trois entités: -le sujet X tel qu'il existait et se représentait à lui-même avant de connaître l'objet Y -L'objet Y qui est le support de cet acte de connaissance. -Le sujet X' qui est le sujet ayant absorbé l'objet Y, c'est à dire le sujet ayant mis à jour ses représentations mentales à la lumière des nouvelles connaissances acquises". [....] En confondant connaissance et information, nous avons inventé une "mauvaise solution" contemporaine. [...] Aujourd'hui, il nous faut réparer le déséquilibre, et aux côtés de la quête de l'information, il nous faut reprendre là où nous l'avions abandonnée la quête du sujet, c'est à dire la prise en compte des mécanismes de transformation de notre subjectivité qui sont à l'oeuvre dans la connaissance.
Ce sera sans doute une révolution plus délicate à conduire que la précédente, car il n'y a pas vraiment d'adversaire identifié comme l'était l'ancien régime, ni de recette connue, mais seulement une prise de conscience de ce qu'est l'essence véritable de la connaissance et ne pourra pas se limiter à la mise en pratique des paroles des Anciens dont nous avons relu les écrits et les récits. On devra la reconstruire sur l'ossature inédite de la société de l'information. En 4-4) apparaît un Troisième facteur: Le progrès scientifique efface le sujet. [...] Dans un premier temps, celui de son annonce, la découverte met à l'épreuve nos certitudes et ébranle nos intuitions et nos convictions. Elle peut avoir d'importantes répercussions sur nos interprétations du monde et sur nos fictions conscientes. Ce temps est un temps humaniste, temps de réflexion qui aide le sujet que nous sommes à se transformer et à évoluer.
Le second temps, celui qui succède à l'assimilation de la découverte par les sociétés humaines, est bien plus long que le précédent. Les générations passent, la découverte a été parfaitement assimilée. [...] C'est ce deuxième temps du progrès scientifique, celui qui suit le bouleversement du système de croyances, qui participe au processus d'effacement du sujet dans la relation ternaire que nous avons vu à plusieurs reprises [...] Ainsi, oublier ce qui est à la source du sujet lorsqu'il élabore des significations paraît une grossière erreur à Husserl.. [...] 4-5) Quatrième facteur: L'erreur de Pythagore. [...] (Elle) s'enracine dans un idéalisme mathématique dont on trouve la plus ancienne forme chez Pythagore. la vérité mathématique préexisterait à nos propres cogitations donc a priori à système de fictions-interprétations-croyances. Cette vérité mathématique serait immuable et parfaite et l'unique relation que nous puissions nouer avec elle serait celle de ses déchiffreurs afin de la rendre intelligible à nos esprits. Elle ne relèverait pas de la création, mais de la découverte par la formulation de la démonstration [...] Cela concourt à désincarner encore davantage la connaissance et effacer le sujet. Connaître devient une histoire d'accès et de transfert d'information pour la techno-science contemporaine. [...] Ainsi, même au cœur des mathématiques pures est tapi le sujet! Et rien n'impose de l'exclure, entendu comme système de fictions-interprétations-croyances de notre aventure techno-scientifique contemporaine. Encore faut-il, souligne L. Naccache, nous efforcer d'échapper à l'illusion à laquelle pythagore a succombé le premier. Mais, à mon avis, que sait-on de le pensée profonde de Pythagore? Je suis persuadé que si on peut le dire de ses successeurs jusqu'à tous ceux qui comme l'explique L. Naccache, occultent le sujet, j'imagine que Pythagore avait une notion du sujet autrement profonde, surtout si comme l'a expliqué Albert Slosman (hommage) dans "la grande hypothèse" il a aussi été grand prêtre en Egypte à Dendérah.
-->>article de mon blog: La grande hypothèse11 partie a) Ce que j'ai vu et compris
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2-1) le feu et l'imagination, s'épanouir à l'orée de l'incertitude.
Tous les progrès de la civilisation humaine, écrit Lee Smolin, depuis l'invention du premier outil jusqu'à nos nouvelles technologies quantiques, résultent de l'application disciplinée de notre imagination. Celle-ci permet de vivre à la frontière du danger et de l'opportunité. Notre capacité à imaginer des situations qui ne découlent pas des données dont nous disposons nous permet d'anticiper les dangers avant qu'ils soient imminents et donc de pouvoir planifier leur rencontre. On sait que nos ancêtres faisaient un feu pour tenir le tigre à distance, mais il est difficile d'imaginer comment les premières personnes ont fait cela pour la première fois il y a quelques centaines de milliers d'années. Cela a peut-être pu leur paraître insensé d'utiliser une menace mortelle comme le feu pour en éloigner une autre, le tigre. Quoi qu'il en soit, ces lointains ancêtres, sans doute avec l'idée que le feu pouvait être contrôlé et grâce à l'imagination et au courage, ont pu éloigner la tigre et peu à peu domestiquer la nature et ... Dans l'époque moderne, nous vivons avec du feu caché partout dans nos maisons, dans nos murs, dans tous nos appareils et dans l'environnement qu'on s'est créé. Nous n'y pensons même plus (sauf si, peut-être dans la voiture au cours d'un voyage nous nous demandons si nous avons bien fermé le gaz). Nous avons certainement oublié que si nous n'étions pas les descendants de ceux qui, il y a des centaines de milliers d'années ont imaginé des moyens de domestiquer le feu, nous serions toujours de vulnérables proies. Lee Smolin le dit: "le grand défi de la vie humaine, c'est s'épanouir à l'orée de l'incertitude; nous prospérons à la lisière de la chance et du danger et vivons avec la connaissance que nous ne pouvons pas tout contrôler ni empêcher les ennuis survenir de temps à autre". Donc, il y a quelques 12 000 ans et sans doute encore plus tôt si on en croît la grande hypothèse d'Albert Slosman, "nous" ( = nos ancêtres) avons adapté nos environnements à nos besoins et sommes devenus des fermiers sédentaires plutôt que chasseurs-cueilleurs même si certains le sont restés. Depuis lors, notre empreinte s'est tellement tellement agrandie que nous détruisons tout ce qui reste de ces civilisations et que nous imposons aux systèmes naturels de la Terre de grands dommages et une menace qui risque d'entraîner leur suppression et leur extinction. Notre imagination, qui a piloté notre adaptation et qui est notre jeu peut seule nous apporter les idées nouvelles qui nous feront traverser sains et saufs les surprises à venir dont nous sommes pourtant à l'origine. Cette imagination a conduit à l'aspect tragique de la vie humaine, qui est que nous pouvons imaginer l'inévitabilité de notre mort.. En désirant survivre le plus longtemps possible, nous repoussons l'inévitable et parce que nous sommes humains, nous allons trop loin, beaucoup trop loin (?). Une conséquence est l'essor des civilisations, de la science, des arts et de toutes ces merveilleuses technologies que nous prenons pour argent comptant (en allant jusqu'à leur confier notre vie?). Une autre est la croissance des déchets que notre dépassement produit parce que la meilleure protection contre en déclin exponentiel est une croissance exponentielle. Ainsi, notre espèce, qui s'était adaptée à une niche écologique étroite et rare, voire unique, a conquis la planète Terre entière et met en danger nos plus cousins et la plupart des espèces qui sont maintenant en danger d'extinction. Ce qui nous a séparés des autres espèces les plus voisines, les primates, est les plus souvent attribué à "la culture" (En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature).Mais ne s'agit-il pas là d'un autre mot pour qualifier notre incessante quête de meilleures façons de vivre et de notre capacité à imaginer des situations qui ne découlent pas que des données dont nous disposons, qui nous permet d'anticiper les dangers avant qu'ils soient imminents et donc de pouvoir planifier leur rencontre? Même si certains souhaitent vivre en prélevant le minimum à leur environnement et sociétés; dans un équilibre avec leur monde, dans l'ensemble, ce n'est pas la voie des êtres humains. Notre voie qui a donné naissance à la culture et à la connaissance, c'est d'aspirer à toujours plus et différent que ce que nous avons, imaginer ce qui n'est pas, chercher au-delà des limites, tester les contraintes;, explorer, se précipiter et... chuter dans les frontières de notre monde connu.
[Faisons ici une parenthèse pour rappeler le livre de Lionel Naccache "Perdons-nous connaissance? dont j'ai donné "ma lecture" dans 5 articles. La culture humaine est liée à la connaissance, mais nous avons certainement beaucoup de surprises à découvrir! N'est-il pas écrit à propos de l'arbre de la connaissance du bien et du mal: "l'arbre de la connaissance du bien et du mal se situait dans le jardin d'Éden, où Adam et Ève furent mis par Dieu. Dieu défendit à Adam de manger des fruits de ce seul arbre, et l'avertit que s'il mangeait ces fruits défendus, il serait passible de mort".
Annick de Souzenelle elle, a une lecture symbolique (voir aussi une nouvelle lecture) de la Bible hébraïque que le site pncds72.free.fr/ analyse comme Une supercherie « gnostique? Il me semble que ce soit plus complexe. La façon de parler du fruit de l'arbre de la connaissance de Annick de Souzenelle telle que nous l'avons vu dans mon article 1 (concernant "ma lecture" de Lionel Naccache -chapitre 1, avant-propos) me paraît édifiante. L'Arbre de la Connaissance, le fruit défendu: « Yahvé (le tétragramme) Dieu planta un jardin en Eden, à l’orient et il y mit l’homme qu’il avait modelé. Yahvé Dieu fit pousser du sol toute espèce d’arbres séduisants à voir et à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. [...] Yahvé Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder. Et Yahvé Dieu fit à l’homme ce commandement : “Tu peux manger de tous les arbres du jardin. Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal tu ne toucheras pas, car le jour où tu en mangeras, tu deviendras passible de mort. » (Genèse, II, 8,9 et 15,17). Prenons la traduction qu'en fait Annick de Souzenelle : « Et plante YHVH-’Elohim un jardin en ‘Éden venant de l’Orient, Il place là l’’Adam que ’Il a formé. Fait germer YHVH-’Elohim, à partir de la Adamah tout arbre précieux pour la vue (ouvrir l’intelligence) et bon à manger (accompli et donc assimilable) et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance de l’accompli et du pas-encore-accompli (de la lumière et de son contraire, les ténèbres). Et un fleuve jaillit d’’Éden pour arroser le jardin ; et, de là, il se partage et devient quatre principes. Nom, le UN : Pîshon qui entoure (investit) toute la terre de Hawîlah. Là (se trouve) l’or, et l’or de cette terre est lumière accomplie. Là (se trouvent) l’ambre et la pierre d’onyx. Et NOM le fleuve le deuxième Guîhon, lui il investit toute la terre de Koush. Et le NOM du fleuve le troisième Hidequel =Tigre ; lui, il est le marchant, orient d’’Ashour, et le fleuve le quatrième, lui est Pherat. YHVH-’Elohim saisit le « Adam et le conduit dans le jardin de délices pour la travailler et la garder. Et commande YHVH-’Elohim sur l’’Adam en disant : de chaque arbre du jardin, manger absolument, tu mangeras. Mais de l’Arbre de la connaissance de l’accompli et du non-encore accompli tu ne mangeras pas de lui-de nous car dans le jour où tu mangeras de lui-de nous muter absolument tu muteras. »
L'avenir nous dira ce qu'il aurait fallu retenir des écrits de Lionel Naccache et des interprétations de Annick de Souzenelle pour remédier à ce que Lee Smolin voit comme le franchissement des frontières pour vivre hors équilibre avec notre environnement qui est certainement le résultat de la connaissance et de la culture mais qui, pour certains serait une pathologie du capitalisme et de la société technologique moderne. Lee Smolin estime que dès l'âge de pierre en Amérique du Nord, nous avons colonisé le continent, balayant la plupart des grands mammifères au passage. Les guerres tribales auraient tué une population de casseurs-cueilleurs bien plus grande que tous les européens massacrés durant les deux guerres mondiales du XXè siècle. Cela me paraît effrayant, mais avec le résultat actuel de la croissance exponentielle de la connaissance et de la culture humaine, il semble que nous soyons au sommet de notre domination des écosystèmes et des ressources de la planète, et nous savons maintenant que la situation actuelle est insoutenable. Selon Lee Smolin, c'était à prévoir avec une telle croissance exponentielle.
2-2) Penser dans le temps: la solution?
Si nous nous obstinons à penser hors du temps, dans une réalité intemporelle comme le suggère Carlo Rovelli (et si le temps n'existait pas?), nous ne surmonterons pas les difficultés sans précédents que soulève le changement climatique de ce XXIè siècle. Pour sa part, Annik de Souzennelle pense que « L’écologie extérieure est inséparable de l’écologie intérieure » ce qui est une autre piste de réflexion et de prise de conscience. Pour elle, le coeur de la problèmatique est "une perte totale du monde céleste, du monde divin. L’Homme est comme un arbre. Il prend ses racines dans la terre, et ses racines dans l’air, la lumière. Il a des racines terrestres et des racines célestes". Le problème est si urgent que deux pistes ne sont pas à négliger. Revenons donc à Lee Smolin, qui continue en insistant sut le fait indéniable que nous ne pouvons pas nous reposer sur le menu standard des solutions politiques, parce que ces problèmes se définissent par l'échec de nos systèmes politiques actuel (donc du libéralisme économique?). Il n'y a, nous assure t-il, qu'en pensant dans le temps que nous aurons une chance de survivre aux siècles à venir. Souvenons-nous qu'il y eut quelqu'un qui pour la première fois eu le courage de braver le feu et ainsi de mettre ses enfants à l'abri du danger représenté par le tigre, en affronter ce danger et en domestiquant le feu. Lee Smolin ne peut s'empêcher de s'écrier: Qui aura le courage de réaliser que la santé de nos enfants pourrait dépendre de notre apprentissage de la domestication du climat? En 2014 (sortie du livre), le danger était certes imminent, mais c'est plus récemment que l'alerte générale a été lancée. (voir Aurélien Barrau: Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité et la fin du monde ou Greta Thunberg et la croisade des enfants).
Malgré l'incertitude dans laquelle nous plongeons, imaginons avec Lee Smolin que nous sommes en 2080 que les problèmes de changement climatiques ont été affrontés et améliorés. Mes petits-enfants seront des vieillards ou dans la fleur de l'âge selon les avancées médicales. Mais comment leur pensée aura t-elle évolué avec l'évitement de la catastrophe annoncée? Qu'auront-ils appris en chemin pour avoir rendu ce succès possible? Pour Lee Smolin, La maîtrise de la crise est difficile à prédire car ce sera plus que la résolution d'ingénierie globale. Même parmi ceux qui réalisent la gravité de la situation, Il y a deux points de vue opposés, faux l'un comme l'autre. Il y a ceux qui voient le monde en termes économiques, pour qui la nature est une ressource qui doit être exploitée et transcendée et pour qui le changement climatique est juste un problème agricole sur une plus grande échelle, devant-être géré par une analyse coût-bénéfice. Pour certains militants écologiques, la nature est monumentale et vierge, et ne peut être que diminuée par les empiétements de la civilisation, le changement climatique étant juste une autre question de conservation. Mais les deux sont à côté, car ils supposent que la nature et la technologie sont des catégories qui s'excluent mutuellement, donc qui entrent en conflit et qui imposent alors un choix entre l'un ou l'autre. Une solution nécessitera sans doute non un choix entre la nature et la technologie, mais une réorientation entre les deux. Peut-être devrions-nous accorder plus d'importance aux réflexions que nous avons évoquées au chapitre 2-1 avec Lionel Naccache ("Perdons-nous connaissance?) et Annick de Souzenelle et sa lecture lecture symbolique (nouvelle lecture) de la Bible hébraïque. Quelques pistes y sont certainement décelables.
Un consensus scientifique écrasant nous dit que c'est nous, les hommes (et notre connaissance), qui sommes en train de déstabiliser le climat. Les quatre milliards d'années d'évolution de la nature basée sur la vie végétale et animale risque de disparaître sous la forme actuelle et une formidable mutation est sans doute imminente (avec l'apparition de la vie artificielle?), mais il est vrai que l'histoire du climat sur Terre révèle des fluctuations soudaines dans le passé entre des états très différents alors que l'homme n'était pas encore le déclencheur. Le changement climatique anthropique ou réchauffement climatique est le fait des émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines, modifiant la composition de l'atmosphère de la planète(1). À cette évolution viennent s'ajouter les variations naturelles du climat. Mais, que nous soyons déclencheurs ou non, les conséquences seront désastreuses pour nous et parce que nous sommes capables a priori, de modérer ou d'éviter des changements majeurs, il faut le faire. Arriverons-nous à résoudre cette urgence? Si oui, alors, une fois que nous aurons compris comment les systèmes naturels réagissent aux technologies et que nous commencerons à les utiliser de sorte qu'elles opèrent en harmonie avec le climat et Lee Smolin pense que nous aurons transcendé le schisme entre le naturel et l'artificiel à une échelle planétaire. Economie et climat seront des aspects d'un seul et même système et pour survivre à la crise climatique, nous devrons concevoir puis établir un nouveau type de système, symbiose entre les processus naturels qui déterminent le climat et notre civilisation technologique (?). Nous sommes, suite à ce que nous croyons être la connaissance, déformée par l'information, habitués maintenant à nous voir comme ne faisant pas partie de la nature et souvent à voir notre technologie comme une violence faite au monde naturel. Mais, que le fantasme soit de conquérir la nature ou celui que la nature nous survive, nous sommes maintenant à la limite de l'utilité de de l'idée selon laquelle nous sommes séparés de la nature. Si nous voulons que notre espèce survive, il faut maintenant nous voir d'une autre façon, dit Smolin
: tout ce que nous faisons est et fabriquons est aussi naturel que les cycles de l'ogygène te du carbone dont nos sommes issus.
Pour commencer, nous devons comprendre les racines de la distinction entre l'artificiel et le naturel. Elles ont beaucoup à voir avec le temps. Nous devons laisser derrière nous l'idée fausse que ce qui est lié au temps est illusoire et que ce qui est intemporel est réel.
2-3) Vers une nouvelle philosophie?
Il faut rechercher les premières expressions de la philosophie encore vivace dans les premières interprétations chrétiennes de la cosmologie d'Aristote et de Ptolémée (voir le livre chapitre 1): "La sphère terrestre est l'unique résidence de la vie, mais aussi de la mort et de la dégradation, cernée par des sphères parfaites d'une construction cristalline immuable tournant éternellement autour de la Terre, emportant Lune, Soleil et planètes. Les étoiles sont fixées à la sphère la plus extérieure, et encore au-delà, vivent Dieu et Ses anges". D'où la notion encore prégnante que le bien et la vérité doivent se trouver au-dessus de nous alors que le mal et la fausseté se trouvent ne-dessous. Pour apprendre à vivre avec notre planète Lee Smolin nous conseille de nous débarrasser des vestiges de cette ancienne aspiration et à nous élever au-dessus d'elle.
C'est cette même hiérarchie qui s'applique au binôme naturel/artificiel. En effet, certains placent l'artificiel au-dessus du monde naturel du vivant parce que l'artificiel, étant le fruit d'esprits plutôt que de l'évolution aveugle et sans âme si on en croit le néo-darwinisme, il est plus proche de de la perfection et donc de l'intemporalité. Par contre, d'autres voient dans le naturel la pureté que n'ont pas les constructions et objets artificiels. Mais comment pourrions-nous nous libérer de cette structure conceptuelle? Ce serait, dit Smolin, en éliminant l'idée que tous est, ou pourrait être, hors du temps. Nous devrions voir tout ce qui compose la nature, en nous y incluant nous-mêmes avec nos technologies, comme lié au temps et faisant partie d'un système plus vaste en perpétuelle évolution. Un monde sans temps est un monde avec un faisceau rigide de possibilités qui ne peuvent pas être transcendées! N'est-ce pas ce que nous constatons actuellement avec un monde hyper-médiatisé où la confusion entre le réel et le virtuel et le désir d'informations permanentes et immédiates devient de plus en plus prégnant? La vision de Lee Smolin pour dépasser la distinction entre le naturel et l'artificiel et pour nous situer au coeur du temps est-elle suffisante? Il propose une nouvelle philosophie, anticipant la fusion du naturel et de l'artificiel en réalisant une conciliation des sciences naturelles et sciences sociales, où l'agent humain prend sa juste place dans la nature. Il ne s'agit pas pour lui de relativisme, où n'importe quelle chose que nous voudrions vraie peut l'être, même si savoir ce qui est vrai est d'une importance cruciale pour survivre au défi du changement climatique. Nous devrions aussi rejeter la notion moderne selon laquelle la beauté et la vérité sont déterminées par des critères formels ainsi que "la rébellion post-moderne" consistant à affirmer que la réalité et l'éthique ne sont que des constructions sociales. Ce qu'il faut, c'est une relationnisme, qui a été présenté dans mon article 12 au chapitre 3-1) (Un point sur l'avancement des réflexions et résumé des chapitres précédents): "La conception relationaliste considère que l'espace et le temps sont l'expression de la coordination de ce qui existe dans l'univers. Cette conception a été essentiellement développée par Leibniz. Citons le : « Je ne dis pas du tout que la matière et l'espace sont la même chose, j'affirme seulement que sans matière il n'y a pas d'espace et que l'espace en lui même ne constitue pas une réalité absolue ». Ce n'est pas pour autant que le relationalisme constitue une doctrine idéaliste opposée au matérialisme. Car le relationalisme reconnaît l'objectivité de l'espace et du temps et son universalité, car rien ne peut exister en dehors de l'espace et du temps. Le relationalisme inspire certaines présentations de l'électromagnétisme ou de la mécanique quantique. Ainsi la mécanique quantique relationnelle est une interprétation relationelle de la mécanique quantique qui rejette les notions d'état absolu du système, de valeur absolue des observables ou d'événement absolu. La théorie ne décrit que la façon dont les systèmes influent les uns sur les autres au cours des interactions physiques. L'état et les quantités physiques se réfèrent toujours à l'interaction ou à la relation entre deux systèmes. Ainsi la théorie ne décrit pas le mode d'existence des systèmes physiques mais seulement l'interaction entre eux. L'état d'un système isolé n'a pas de sens et la description de tout système est réduite au réseau de relations qu'il entretient avec les systèmes environnants". Pour Lee Smolin, le futur est restreint, mais non déterminé par le présent, ce qui rend possible la nouveauté et l'invention. Il faut remplacer le faux espoir de transcendance (de Dieu?) via une perfection absolue et intemporelle par la vision de d'un cosmos au futur ouvert habité par une activité humaine toujours en essor. Ce grand scientifique espère ainsi que cette nouvelle philosophie pourra sauver la cosmologie d'une errance non scientifique en reconnaissant que le rôle du temps est central à l'échelle cosmologique. Et une civilisation dont les scientifiques et les philosophes enseignent que le temps est une illusion et que le futur est figé (ou déjà là ailleurs?) aura du mal à à convoquer la force imaginative qui saura inventer la communion entre les organisations politiques, la technologie et les processus naturels, une communion essentielle si nous voulons survivre au-delà de ce siècle.
philipmaulion.com: Bienvenue au ‘Moment Présent’ de Lee Smolin: "Je ne prétends pas comme L. Smolin que le temps est réel, donné, dans le sens qu’il serait dans la nature, au contraire, je considère que c’est le sujet pensant qui est la source (temporalisation du temps) et le vecteur du temps".
Et n'oublions pas Annick de Souzenelle dont nous avons évoqué l'interprétation de la Bible Hébraïque au chapitre 2-1: "Mais de l’Arbre de la connaissance de l’accompli et du non-encore accompli tu ne mangeras pas de lui car dans le jour où tu mangeras de lui, muter absolument tu muteras". Ne sommes-nous pas en pleine mutation?
Compléments sur Smolin et le réalisme:
plato.stanford.edu/entries/scientific-realism/: Réalisme scientifique Les débats sur le réalisme scientifique sont étroitement liés à presque tout le reste de la philosophie des sciences, car ils concernent la nature même des connaissances scientifiques. Le réalisme scientifique est une attitude épistémique positive envers le contenu de nos meilleures théories et modèles, recommandant la croyance dans les aspects observables et non observables du monde décrit par les sciences. Cette attitude épistémique a des dimensions métaphysiques et sémantiques importantes, et ces divers engagements sont contestés par un certain nombre d'épistémologies rivales de la science, connues collectivement comme des formes d'antiréalisme scientifique. Cet article explique ce qu'est le réalisme scientifique, décrit ses principales variantes, considère les arguments les plus courants pour et contre la position, et la contraste avec ses homologues antiréalistes les plus importants.
amazon.fr/Semantic-Conception-Theories-Scientific-Realism/dp/025201605X: Semantic Conception of Theories and Scientific Realism (Anglais) 1989 de Frederick Suppe
amazon.fr/Every-Thing-Must-Metaphysics-Naturalized/dp/0199276196: Every Thing Must Go argues that the only kind of metaphysics that can contribute to objective knowledge is one based specifically on contemporary science as it really is, and not on philosophers' a priori intuitions, common sense, or simplifications of science. In addition to showing how recent metaphysics has drifted away from connection with all other serious scholarly inquiry as a result of not heeding this restriction, they demonstrate how to build a metaphysics compatible with current fundamental physics ('ontic structural realism'), which, when combined with their metaphysics of the special sciences ('rainforest realism'), can be used to unify physics with the other sciences without reducing these sciences to physics itself. Taking science metaphysically seriously, Ladyman and Ross argue, means that metaphysicians must abandon the picture of the world as composed of self-subsistent individual objects, and the paradigm of causation as the collision of such objects. Everything Must Go also assesses the role of information theory and complex systems theory in attempts to explain the relationship between the special sciences and physics, treading a middle road between the grand synthesis of thermodynamics and information, and eliminativism about information. The consequences of the author's metaphysical theory for central issues in the philosophy of science are explored, including the implications for the realism vs. empiricism debate, the role of causation in scientific explanations, the nature of causation and laws, the status of abstract and virtual objects, and the objective reality of natural kinds.
F. Pusey , Barrett , Rudolph: arxiv.org/abs/1111.3328 [https://arxiv.org/pdf/1111.3328.pdf] : Sur la réalité de l'état quantique Matthew F. Pusey , Jonathan Barrett , Terry Rudolph "Les états quantiques sont les principaux objets mathématiques de la théorie quantique. Il est donc surprenant que les physiciens n'aient pas pu se mettre d'accord sur ce que représente réellement un état quantique. Une possibilité est qu'un état quantique pur correspond directement à la réalité. Cependant, il existe une longue histoire de suggestions selon lesquelles un état quantique (même un état pur) ne représente que des connaissances ou des informations sur un aspect de la réalité. Nous montrons ici que tout modèle dans lequel un état quantique représente de simples informations sur un état physique sous-jacent du système, et dans lequel les systèmes qui sont préparés indépendamment ont des états physiques indépendants, doit faire des prédictions qui contredisent celles de la théorie quantique".
dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01455122/document: Le débat entre le réalisme et l'anti-réalisme en philosopie des sciences contemporaines par Polina Avdovina
wikipedia.org/wiki/R%C3%A9alisme_structurel: Le réalisme structurel. II existe un monde indépendant de soi (mind independent). Le réalisme structurel ne prend donc pas en considération la causalité mentale ou toute forme d’anthropocentrisme
franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/grand-entretien-avec-lee-smolin: Grand entretien avec Lee Smolin Lee Smolin est-il un révolutionnaire ? Que veut-il réformer, dépasser dans sa communauté ? Comment, avec Carlo Rovelli notamment, a-t-il fondé la gravitation quantique à boucle ? En quoi consiste cette théorie et comment se démarque-t-elle de la string theory pour unifier la physique ? Et s’il fallait repartir de zéro ? Reprendre un cahier vierge, et tout réinventer. C’est l’appel audacieux de Lee Smolin concernant la physique théorique, appel qu’il détaille dans son dernier livre, “La révolution inachevée d’Einstein”. Selon lui, la mécanique quantique échoue à expliquer complètement la réalité. Au lieu de considérer qu’elle est incomplète et qu’il faut continuer à fouiller après près d’un siècle de sur place et d’impasse, il engage à revenir à la page blanche et à découvrir un autre système, qui serait lui complet.
Lee Smolin: arxiv.org/abs/quant-ph/0609109 [arxiv.org/pdf/quant-ph/0609109.pdf] La mécanique quantique pourrait-elle être une approximation d'une autre théorie? Lee Smolin "Nous considérons l'hypothèse que la mécanique quantique est une approximation d'une autre théorie cosmologique, exacte uniquement pour la description des sous-systèmes de l'univers. La théorie quantique doit ensuite être dérivée de la théorie cosmologique en faisant la moyenne sur des variables qui ne sont pas internes au sous-système, qui peuvent être considérées comme des variables cachées non locales. Nous trouvons les conditions pour arriver à la mécanique quantique à travers une telle procédure. La leçon clé est que l'effet du couplage aux degrés de liberté externes introduit du bruit dans l'évolution des degrés de liberté du système, tout en préservant une notion d'énergie conservée moyenne et d'invariance d'inversion de temps. Ces conditions impliquent que la description efficace du sous-système est la formulation stochastique de Nelson de la théorie quantique. Nous montrons que la formulation de Nelson n'est pas, en soi, une théorie stochastique classique car l'énergie moyenne conservée n'est pas une fonction linéaire de la densité de probabilité. Nous étudions également un argument de Wallstrom posé contre l'équivalence de la mécanique stochastique et de la mécanique quantique de Nelson et montrons que, au moins pour un cas simple, il est erroné". (Mécanique quantique stochastique. Edward Nelson).
Comment dépasser la mécanique quantique (2019) Julian Barbour, Lee Smolin: arxiv.org/abs/hep-th/9203041 [arxiv.org/pdf/hep-th/9203041.pdf] : "La variété extrême comme fondement d'une théorie quantique cosmologique Des systèmes dynamiques d'un nouveau type sont décrits, qui sont motivés par le problème de la construction de théories quantiques invariantes par difféomorphisme. Celles-ci sont basées sur l'extrémisation d'une quantité non locale et non additive que nous appelons la variété d'un système. Dans ces systèmes, toutes les variables dynaqmiques se réfèrent à des coordonnées relatives ou, plus généralement, décrivent des relations entre particules, de sorte qu'elles sont invariantes sous des analogues discrets de difféomorphismes dans lesquels les étiquettes de toutes les particules sont permutées arbitrairement. La variété est une mesure de la façon dont chacun des éléments du système peut être distingué des autres en termes de valeurs de ces coordonnées relatives. Ainsi, un système de variété extrême est un système dans lequel les parties sont liées au tout de la manière la plus distincte possible.Nous étudions numériquement plusieurs systèmes dynamiques qui sont définis en fixant l'action du système égale à sa variété. Nous trouvons des preuves qui suggèrent que de tels systèmes peuvent servir de base à un nouveau type de théories de la prégéométrie dans lesquelles la géométrie de l'espace de petite dimension émerge dans la limite thermodynamique d'un système qui est défini sans utiliser d'espace de fond. La définition mathématique de la variété peut également fournir un outil quantitatif pour étudier les systèmes auto-organisés, car elle distingue les configurations hautement structurées mais asymétriques telles que celles que l'on trouve dans les systèmes biologiques des configurations aléatoires et des configurations hautement ordonnées."
Lee Smolin: arxiv.org/abs/1712.04799 [arxiv.org/pdf/1712.04799] La dynamique de la différence: Lee Smolin Une proposition est faite pour une théorie fondamentale, dans laquelle l'histoire de l'univers est constituée de diverses vues d'elle-même. Les vues sont des attributs d'événements, et les seuls éléments de la théorie; ils comprennent des informations sur l'énergie et l'élan transférés à un événement de son passé causal. Une dynamique est proposée pour un univers constitué de vues d'événements, qui combine la dynamique de l'ensemble causal énergétique avec une énergie potentielle basée sur une mesure du caractère distinctif des vues, appelée la variété. Comme dans la formulation d'ensemble réelle de la mécanique quantique, les états quantiques purs sont associés à des ensembles d'événements similaires; le potentiel quantique de Bohm provient alors de la variété. (translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=https://arxiv.org/pdf/1712.04799&prev=search)
Lee Smolin: arxiv.org/abs/1104.2822: [arxiv.org/pdf/1104.2822.pdf] Une véritable interprétation d'ensemble de la mécanique quantique Lee Smolin Une nouvelle interprétation d'ensemble de la mécanique quantique est proposée selon laquelle l'ensemble associé à un état quantique existe réellement: c'est l'ensemble de tous les systèmes dans le même état quantique de l'univers. Les systèmes individuels au sein de l'ensemble ont des états microscopiques, décrits par des bibles. Les probabilités de la théorie quantique s'avèrent n'être que des probabilités de fréquences relatives ordinaires dans ces ensembles. Les lois pour l'évolution des bibles des systèmes individuels sont données de telle sorte que leurs fréquences relatives d'ensemble évoluent de manière à reproduire les prédictions de la mécanique quantique. Ces lois sont très non locales et impliquent un nouveau type d'interaction entre les membres d'un ensemble qui définissent un état quantique. I
Lee Smolin alpha.sinp.msu.ru/~panov/Lib/Papers/QT/1506.02938v1.pdf: Quantum variety and the principle of Maximal variety
Lee Smolin arxiv.org/abs/1205.3707: [https://arxiv.org/pdf/1205.3707.pdf] Priorité et liberté en physique quantique Lee Smolin Une nouvelle interprétation de la mécanique quantique est proposée selon laquelle priorité, liberté et nouveauté jouent un rôle central. Ceci est basé sur une modification des postulats de la théorie quantique donnée par Masanes et Muller. Nous soutenons que la mécanique quantique est uniquement caractérisée comme la théorie probabiliste dans laquelle les systèmes individuels ont une liberté maximale dans leurs réponses à l'expérience, étant donné des axiomes raisonnables pour le comportement des probabilités dans une théorie physique. Ainsi, dans la mesure où les systèmes quantiques sont libres, au sens de Conway et Kochen, il y a un sens dans lequel ils sont au maximum libres.Nous proposons également que les lois de l'évolution quantique découlent d'un principe de priorité, selon lequel le résultat d'une mesure sur un système quantique est sélectionné au hasard dans l'ensemble des résultats d'instances précédentes de la même mesure sur le même système quantique. Cela implique que les lois dynamiques des systèmes quantiques peuvent évoluer à mesure que l'univers évolue, car de nouveaux précédents sont générés par la formation de nouveaux états intriqués.
Lee Smolin : Comment développer une approche plus réaliste en physique théorique ? (Dunod, septembre 2019)
http://inspirehep.net/record/896107/citations?ln=fr
Plaidoyer de Lee Smolin pour une nouvelle physique (Science et Vie, septembre 2019)
Le temps est-il une illusion ? (Le Temps, août 2019)
L'univers selon Lee Smolin (Mediapart Blogs, juin 2019)
La physique théorique et « La vraie nature profonde de la Réalité » par David Louapre
Le temps existe-t-il ? Et si oui, combien ? par Carlo Rovelli et Lee Smolin (Philomag, 2018)
[Vidéo] The Nature of Time par Lee Smolin
Page 194 dans "la Révolution inachevée d'Einstein": le monde des possibles fait partie de la réalité avec Abner Shimony [1928-2015) était un physicien et philosophe américain. Il s'est spécialisé dans la théorie quantique et la philosophie des sciences. En tant que physicien, il s'est concentré sur l'interaction entre la théorie de la relativité et la mécanique quantique. Il est l'auteur de nombreux travaux et recherches sur la complémentarité dans l'intrication quantique ainsi que sur l'interférométrie quantique multiparticulaire, tous deux liés à la cohérence quantique. Il est l'auteur d'articles de recherche et de livres sur les fondements de la mécanique quantique. Il a reçu le prix Lakatos 1996 pour son travail en philosophie des sciences], RE Kastner, Stuart Kauffman (wiki/Stuart_Kauffman, Michael Epperson: arxiv.org/abs/1709.03595 [https://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1709/1709.03595.pdf] "On soutient que la théorie quantique est mieux comprise comme nécessitant une dualité ontologique de res extensa et res potentia, où la seconde est comprise selon la proposition originale de Heisenberg, et la première est à peu près équivalente à la `` substance étendue '' de Descartes. Cependant, il ne s'agit pas d'un dualisme de substances mutuellement exclusives au sens cartésien classique, et n'hérite donc pas du fameux problème «corps-esprit». La res potentia et la res extensa sont plutôt proposées comme des étendues ontologiques mutuellement implicatives qui servent à expliquer les principaux défis conceptuels de la théorie quantique; en particulier, la non-localité, l'intrication, les mesures nulles et l'effondrement de la fonction d'onde. Il est montré qu'un compte naturel de ces perplexités quantiques émerge," Remarque: les choses qui sont réelles mais possibles n'obéissent pas à la loi du tiers-exclu (page 194 bas).
Pages 196 à 198: Deux moments existent éternellement dans la pile des moments (le temps est illusion)
Julian Barbour: edge.org/conversation/the-end-of-time: LA FIN DES TEMPS Une conversation avec Julian Barbour [8.15.99]
Henrique de A. Gomes arxiv.org/abs/1603.01574 [arxiv.org/pdf/1801.01351.pdf] [...] on peut donner un sens aux superpositions en
arxiv.org/abs/1801.01351 L'équation Wheeler-DeWitt est-elle plus fondamentale que l'équation de Schrödinger? TP Shestakova
journals.openedition.org/philosophiascientiae/692: La disparition du temps en gravitation quantique
Alexis de Saint-Ours "En l’absence de temps mécanique, il est cependant possible de définir un temps d’origine thermodynamique. Je montre en quoi cette dissociation du temps mécanique et du temps thermodynamique, fait écho à l’ambivalence — qui est au cœur de la physique comme de la philosophie — entre le devenir et le temps comme mesure du changement. Enfin, je suggère que la gravité quantique concourt à l’inversion de la définition aristotélicienne du temps".
blogs.mediapart.fr/jean-paul-baquiast/blog/280619/lunivers-selon-lee-smolin: alors que les physiciens considéraient que les lois de la nature ne changeaient pas, il a répondu qu'elles évoluaient selon une sorte de darwinisme. De même, à ceux qui affirmaient que le temps est une illusion, sans fondement cosmologique, il a répondu que le temps est une réalité de l'univers. Pour tous les physiciens, qu'ils s'apparentent à la mécanique classique ou à la mécanique quantique, les lois de la physique reposent sur un arrière-plan, une structure qui n'a pas besoin d'être définie et qui est immuable. Elle n'est pas influencée par l'évolution. Dire qu'il n'y a rien en dehors de l'univers, aucun observateur capable de l'observer, suppose que les lois de la physique puissent être formulées sans référence à une structure d'arrière plan.
Il convient donc d'éviter ce que j'appelle « the cosmological fallacy ». Celle-ci postule que les lois de la physique, concernant des sous-structures de l'univers, puissent être appliquées à ce tout que serait l'univers. Une théorie cosmologique, concernant l'univers, ne doit donc pas se référer à un observateur ou à des éléments mesurables. Ceci veut dire qu'il s'agirait d'une autre forme de théorie que celles jusqu'ici proposées.
Je propose une théorie de l'univers qui concerne des éléments qui « arrivent » et non des éléments qui sont déjà là. Cela suppose des « événements ». Ceux-ci ne se produisent qu'une fois et en seul lieu. C'est alors seulement qu'ils peuvent être mesurés et faire l'objet de théories scientifiques.
Ces événements peuvent alors être mis en relation. Ce sont ces relations qui permettent de se donner une vue de l'univers. Il faut alors concevoir l'univers non comme une entité observable de l'extérieur, mais comme un ensemble de relations entre ces événements, un ensemble qui par conséquent est vu de l'intérieur.
Il y a donc de nombreuses « vues » de l'univers. Toutes ces vues sont uniques. Deux événements dont les vues sont superposables constituent le même événement. Pour chaque événement, il faut se demander de combien de pas il diffère d'un autre et, s'il diffère, en référence à quel arrière-plan il faut le mesurer. Selon cette idée, les lois de la physique, autrement dit la dynamique du système, visent à maximiser la variété. Ceci pourrait rapprocher la physique classique de la physique quantique.
Je suis fondamentalement un réaliste, autrement dit je crois qu'il existe une réalité indépendante de la connaissance que nous en avons. Einstein avait proposé que la fonction d'onde censée décrire un objet en physique quantique décrit en fait un ensemble d'états possible pour cet objet. Ce serait dans ce cas cet ensemble qui serait réel. Autrement dit, si la fonction d'onde décrit une molécule d'eau particulière, elle décrit l'ensemble des molécules d'eau dans l'univers. Le principe d'incertitude s'appliquant à cette molécule d'eau s'applique à toutes les molécules d'eau dans l'univers, indépendamment de leur proximité dans l'espace.
Deux atomes très éloignés dans l'espace peuvent avoir des vues similaires de l'univers. Leur interaction n'est donc pas locale. C'est un peu ce que la physique quantique définit par le terme d'intrication. Autrement dit, il peut y avoir d'étonnantes connections entre la physique quantique et la géométrie de l'espace- temps. Ce sont elles seulement qui décrivent l'univers. Il n'est pas besoin d'un observateur extérieur pour le faire.
Je reconnais avoir été inspiré de la « monadologie » décrite par Leibniz dans un ouvrage sous ce nom. Il y avait critiqué le postulat de Newton selon lequel il y avait un espace et un temps absolus. Il y avait écrit que les observables en physique doivent être relationnels. On peut donc en déduire que ce sont leurs interactions qui constituent l'univers. C'est un point de vue qui est philosophique. Mais la philosophie et la science ne peuvent être conçues indépendamment l'une de l'autre.
Voir aussi :A Defense of the Reality of Time - A Private View of Quantum Reality String Theory -Meets Loop Quantum Gravity A 'Rebel' Without a Ph.D.
Quanta Magazine:
https://www.quantamagazine.org/were-stuck-inside-the-universe-lee-smolin-has-an-idea-for-how-to-study-it-anyway-20190627/?utm_source=Quanta+Magazine&utm_campaign=8558f2bb3c-RSS_Daily_Physics&utm_medium=email&utm_term=0_f0cb61321c-8558f2bb3c-389849109&mc_cid=8558f2bb3c&mc_eid=2a15f8e03e
philipmaulion.com/2019/04/un-realiste-s-empare-de-la-mecanique-quantique-et-la-conteste.html: [...] Comme Einstein, Smolin est un « réaliste » sur le plan philosophique, quelqu’un qui pense que le monde réel existe indépendamment de nos esprits et en conséquence peut être décrit par des lois déterministes. Celles-ci nous permettent, en principe, de prédire l’avenir de toute particule si nous avons suffisamment d’informations à ce sujet. Cette vision du monde est incompatible avec l’interprétation conventionnelle de la mécanique quantique, dans laquelle les principales caractéristiques sont l’imprévisibilité et un rôle incontournable des observateurs dans le résultat des expériences. Ainsi, Einstein n’a jamais accepté que la mécanique quantique était significative mais considérait qu’elle annonçait un espace réservé impressionnant pour une théorie plus fondamentale conforme à son credo réaliste. Smolin est d’accord [...].
www.nature.com/articles/d41586-019-01101-0: Lee Smolin, un réaliste qui prend la mécanique quantique (Graham Farmelo analyse le retrait de Lee Smolin de la théorie de la physique la plus réussie de tous les temps).
persee.fr/doc/phlou_0035-3841_2008_num_106_2_7779: Lee Smolin, les lois issues de l'évolution.
www.jp-petit.org/science/smolin/SmolinLivre.pdf: Sur le livre de Lee Smolin Michel Mizony, "rien ne va plus en physique, l'échec de la théorie des cordes.
La pensée de Dieu page 115; Chaitin: http://www.cs.auckland.ac.nz/~chaitin/bonn.html
aminajournal.over-blog.com/article-le-hasard-des-nombres-104419884.html: Grégory Chaitin Les mathématiques passent pour l'incarnation de la rigueur logique et de l'exactitude. Peut-on néanmoins y déceler du désordre ? Dans les années 1930, les travaux du logicien Kurt Gödel, en démontrant l'« incomplétude » des mathématiques, avaient déjà ébranlé quelques solides certitudes. Plus récemment, G.J. Chaitin a proposé une définition du hasard faisant appel à la théorie algorithmique de l'information. Moyennant cette définition, l'auteur a pu montrer que certaines questions en théorie des nombres ont des réponses tout aussi aléatoires que le résultat d'un jeu de pile ou face. Les mathématiques joueraient-elles donc aux dés ?
liens bohm:
actualite.housseniawriting.com/science/physique/physique-quantique/2016/05/21/une-vision-alternative-de-la-physique-quantique/15681/: La théorie de l'onde pilote
arxiv.org/abs/1704.08017 [https://arxiv.org/pdf/1704.08017.pdf] Mécanique Bohmienne Roderich Tumulka (CV de Tumulka)
La mécanique bohmienne, également connue sous le nom de théorie des ondes pilotes ou théorie de Broglie-Bohm, est une formulation de la mécanique quantique dont les axiomes fondamentaux ne concernent pas ce que les observateurs verront s'ils effectuent une expérience mais ce qui se passe dans la réalité. Elle est donc appelée «théorie quantique sans observateurs», aux côtés des théories de l'effondrement et des théories des mondes multiples et contrairement à la mécanique quantique orthodoxe. Il résulte de ces axiomes que dans un univers régi par la mécanique bohmienne, les observateurs verront des résultats avec exactement les probabilités spécifiées par les règles habituelles de la mécanique quantique pour les prédictions empiriques. Plus précisément, La mécanique bohmienne affirme que les électrons et autres particules élémentaires ont une position définie à chaque instant et se déplacent selon une équation de mouvement qui est l'une des lois fondamentales de la théorie et implique une fonction d'onde qui évolue selon l'équation de Schrödinger habituelle. La mécanique bohmienne doit son nom à David Bohm (1917-1992), qui fut, bien que n'étant pas le premier à considérer cette théorie, le premier à réaliser (en 1952) qu'elle fait en fait des prédictions correctes.
Lee Smolin dans "la révolution inachevée d'Einstein page 208 et note 2 page 283 à propos de la mécanique bohmienne et Roderich Tumulka (arxiv.org/abs/1704.08017: La mécanique bohmienne, également connue sous le nom de théorie des ondes pilotes ou théorie de Broglie-Bohm, est une formulation de la mécanique quantique dont les axiomes fondamentaux ne concernent pas ce que les observateurs verront s'ils effectuent une expérience, mais ce qui se passe en réalité. Elle est donc appelée «théorie quantique sans observateurs», aux côtés des théories de l'effondrement et des théories des mondes multiples et contrairement à la mécanique quantique orthodoxe. Il résulte de ces axiomes que dans un univers régi par la mécanique bohmienne, les observateurs verront des résultats avec exactement les probabilités spécifiées par les règles habituelles de la mécanique quantique pour les prédictions empiriques. Plus précisément, La mécanique bohmienne affirme que les électrons et autres particules élémentaires ont une position définie à chaque instant et se déplacent selon une équation de mouvement qui est l'une des lois fondamentales de la théorie et implique une fonction d'onde qui évolue selon l'équation de Schrödinger habituelle. La mécanique bohmienne doit son nom à David Bohm (1917-1992), qui fut, bien que n'étant pas le premier à considérer cette théorie, le premier à réaliser (en 1952) qu'elle fait en fait des prédictions correctes.voir The Routledge Companion to Philosophy of Science (Anglais) août 2013 de Martin Curd,amazon.fr/Routledge-Companion-Philosophy-Science/dp/0415518741 (à feuilleter)
arxiv.org/abs/1804.08853 [https://arxiv.org/pdf/1804.08853.pdf]: Sur la mécanique bohmienne, la création de particules et l'espace-temps relativiste: Joyeux 100e anniversaire, David Bohm! Roderich Tumulka. La plus grande et la plus durable des nombreuses réalisations de David Bohm (1917-1992) est d'avoir proposé une image de la réalité qui explique les règles empiriques de la mécanique quantique
persee.fr/doc/phlou_0035-3841_2008_num_106_2_7779: Lee Smolin, les lois issues de l'évolution.
www.jp-petit.org/science/smolin/SmolinLivre.pdf: Sur le livre de Lee Smolin Michel Mizony, "rien ne va plus en physique, l'échec de la théorie des cordes.
La pensée de Dieu page 115; Chaitin: http://www.cs.auckland.ac.nz/~chaitin/bonn.html
aminajournal.over-blog.com/article-le-hasard-des-nombres-104419884.html: Grégory Chaitin Les mathématiques passent pour l'incarnation de la rigueur logique et de l'exactitude. Peut-on néanmoins y déceler du désordre ? Dans les années 1930, les travaux du logicien Kurt Gödel, en démontrant l'« incomplétude » des mathématiques, avaient déjà ébranlé quelques solides certitudes. Plus récemment, G.J. Chaitin a proposé une définition du hasard faisant appel à la théorie algorithmique de l'information. Moyennant cette définition, l'auteur a pu montrer que certaines questions en théorie des nombres ont des réponses tout aussi aléatoires que le résultat d'un jeu de pile ou face. Les mathématiques joueraient-elles donc aux dés ?
liens bohm:
actualite.housseniawriting.com/science/physique/physique-quantique/2016/05/21/une-vision-alternative-de-la-physique-quantique/15681/: La théorie de l'onde pilote
arxiv.org/abs/1704.08017 [https://arxiv.org/pdf/1704.08017.pdf] Mécanique Bohmienne Roderich Tumulka (CV de Tumulka)
La mécanique bohmienne, également connue sous le nom de théorie des ondes pilotes ou théorie de Broglie-Bohm, est une formulation de la mécanique quantique dont les axiomes fondamentaux ne concernent pas ce que les observateurs verront s'ils effectuent une expérience mais ce qui se passe dans la réalité. Elle est donc appelée «théorie quantique sans observateurs», aux côtés des théories de l'effondrement et des théories des mondes multiples et contrairement à la mécanique quantique orthodoxe. Il résulte de ces axiomes que dans un univers régi par la mécanique bohmienne, les observateurs verront des résultats avec exactement les probabilités spécifiées par les règles habituelles de la mécanique quantique pour les prédictions empiriques. Plus précisément, La mécanique bohmienne affirme que les électrons et autres particules élémentaires ont une position définie à chaque instant et se déplacent selon une équation de mouvement qui est l'une des lois fondamentales de la théorie et implique une fonction d'onde qui évolue selon l'équation de Schrödinger habituelle. La mécanique bohmienne doit son nom à David Bohm (1917-1992), qui fut, bien que n'étant pas le premier à considérer cette théorie, le premier à réaliser (en 1952) qu'elle fait en fait des prédictions correctes.
Lee Smolin dans "la révolution inachevée d'Einstein page 208 et note 2 page 283 à propos de la mécanique bohmienne et Roderich Tumulka (arxiv.org/abs/1704.08017: La mécanique bohmienne, également connue sous le nom de théorie des ondes pilotes ou théorie de Broglie-Bohm, est une formulation de la mécanique quantique dont les axiomes fondamentaux ne concernent pas ce que les observateurs verront s'ils effectuent une expérience, mais ce qui se passe en réalité. Elle est donc appelée «théorie quantique sans observateurs», aux côtés des théories de l'effondrement et des théories des mondes multiples et contrairement à la mécanique quantique orthodoxe. Il résulte de ces axiomes que dans un univers régi par la mécanique bohmienne, les observateurs verront des résultats avec exactement les probabilités spécifiées par les règles habituelles de la mécanique quantique pour les prédictions empiriques. Plus précisément, La mécanique bohmienne affirme que les électrons et autres particules élémentaires ont une position définie à chaque instant et se déplacent selon une équation de mouvement qui est l'une des lois fondamentales de la théorie et implique une fonction d'onde qui évolue selon l'équation de Schrödinger habituelle. La mécanique bohmienne doit son nom à David Bohm (1917-1992), qui fut, bien que n'étant pas le premier à considérer cette théorie, le premier à réaliser (en 1952) qu'elle fait en fait des prédictions correctes.voir The Routledge Companion to Philosophy of Science (Anglais) août 2013 de Martin Curd,amazon.fr/Routledge-Companion-Philosophy-Science/dp/0415518741 (à feuilleter)
arxiv.org/abs/1804.08853 [https://arxiv.org/pdf/1804.08853.pdf]: Sur la mécanique bohmienne, la création de particules et l'espace-temps relativiste: Joyeux 100e anniversaire, David Bohm! Roderich Tumulka. La plus grande et la plus durable des nombreuses réalisations de David Bohm (1917-1992) est d'avoir proposé une image de la réalité qui explique les règles empiriques de la mécanique quantique
https://www.mathematik.uni-muenchen.de/~bohmmech/BohmHome/files/RT_lecture1.pdf: Bohmian Mechanics Roderich Tumulka. Electrons and other elementary particles have precise positions at every t Qk (t) ∈ R 3 position of particle k, Q(t) = (Q1(t), . . . , QN (t)) config., dQk (t) dt = ~ mk Im∇kψt ψt (Q(t)) (k = 1, . . . , N).
https://arxiv.org/abs/quant-ph/0508109 [https://arxiv.org/pdf/quant-ph/0508109.pdf]: L'analogue des processus de Bohm-Bell sur un graphique Roderich Tumulka
https://www.mathematik.uni-muenchen.de/~bohmmech/BohmHome/files/bruxelles12.pdf; Bricmont, Bohm, and Bell Roderich Tumulkahttps://pdfs.semanticscholar.org/ca28/17ed3cefaf746bf32fc27e2f5e574a30def4.pdf: bell à propos de Bohm
https://arxiv.org/pdf/1206.1084.pdf: Overwiew on Bohmian' mechanics par X. Oriols et Jordi Monpart.
Valentini Bohm: https://arxiv.org/abs/1906.10761 [https://arxiv.org/pdf/1906.10761.pdf?]: Fondements de la mécanique statistique et état de la règle de Born dans la théorie des ondes pilotes de Broglie-Bohm Antony Valentini
https://royalsocietypublishing.org/doi/pdf/10.1098/rspa.2004.1394 [et http://fy.chalmers.se/~hawe/PaperII.pdf]: Dynamical origin of quantum probabilities By Antony Valentini1† and Hans Westman2 [Nous étudions l'origine de la règle de probabilité de Born ρ = | ψ | 2 dans la formulation de Broglie – Bohm de l'onde pilote de la théorie quantique. On fait valoir que les probabilités quantiques surviennent de manière dynamique et ont un statut similaire aux probabilités thermiques en mécanique statistique ordinaire. Ceci est illustré par des simulations numériques pour un système à deux dimensions. Nous montrons qu'un ensemble initial simple, avec une distribution non standard ρ ≠ | ψ | 2 des positions des particules, évolue vers la distribution quantique avec une grande précision. Le processus de relaxation ρ → | ψ | 2 est quantifié en termes de H à grain grossier–Fonction (égale à l'entropie relative de ρ par rapport à | ψ | 2 ), qui décroît approximativement de façon exponentielle dans le temps, avec une constante de temps qui correspond à une simple estimation théorique.]
https://en.wikipedia.org/wiki/PBR_theorem: Le théorème PBR [1] est un théorème d' interdiction dans les fondements quantiques dû à Matthew Pusey, Jonathan Barrett et Terry Rudolph (pour qui le théorème est nommé). Il a une signification particulière pour la façon dont on peut interpréter la nature de l' état quantique . En ce qui concerne certaines théories des variables cachées réalistes qui tentent d'expliquer les prédictions de la mécanique quantique , le théorème stipule que les états quantiques purs doivent être "ontiques" dans le sens où ils correspondent directement aux états de réalité, plutôt que "épistémiques" dans le sens qu'ils représentent des états probabilistes ou incomplets de connaissances sur la réalité. Le PBR théorème peut aussi être comparé à d' autres théorèmes de non- droit comme le théorème de Bell et le théorème de Bell-Kochen-Specker , qui, respectivement, règle la possibilité d'expliquer les prédictions de la mécanique quantique avec les théories locales variables cachées et non contextuels théories variables cachées . De même, on pourrait dire que le théorème PBR exclut la préparation de théories de variables cachées indépendantes , dans lesquelles les états quantiques qui sont préparés indépendamment ont des descriptions de variables cachées indépendantes. Ce résultat a été cité par le physicien théoricien Antony Valentini comme "le théorème général le plus important concernant les fondements de la mécanique quantique depuis le théorème de Bell ". [2]
https://arxiv.org/abs/quant-ph/0106098 [https://arxiv.org/pdf/quant-ph/0106098.pdf] Localité du signal dans les théories des variables cachées Antony Valentini Nous prouvons que toutes les théories déterministes des variables cachées, qui reproduisent la théorie quantique pour une distribution `` d'équilibre quantique '' de variables cachées, prédisent l'existence de signaux instantanés au niveau statistique pour des `` ensembles hors équilibre '' hypothétiques. Ce théorème de localisation du signal généralise une autre propriété de la théorie de l'onde pilote de Broglie et Bohm. Le théorème soutient l'hypothèse que dans un passé lointain, l'univers s'est détendu à un état d'équilibre statistique (au niveau des variables cachées) dans lequel la non-localité se trouve être masquée par le bruit quantique.
https://arxiv.org/abs/1609.04576 [https://arxiv.org/pdf/1609.04576.pdf] Lignes spectrales anormales et déséquilibre quantique relique Nicolas G. Underwood , Antony Valentini Nous décrivons des caractéristiques qui pourraient être observées dans le spectre des raies des particules cosmologiques reliques si un équilibre quantique devait être préservé dans leurs statistiques
John von Neumann David Finkelstein, Jeffrey_Bub, Philip Pearle, Lajos diosi (publications), Lane P. Hughston (recherches), Nicolas Gisin, Ghirardi - Alberto Rimini - Weber = GRW ---> (journals.aps.org/prd/abstract/10.1103/PhysRevD.34.470: Dynamique unifiée pour les systèmes microscopiques et macroscopiques GC Ghirardi, A. Rimini et T. Weber)
arxiv.org/abs/1412.6723 [https://arxiv.org/pdf/1412.6723.pdf]: Un modèle d'effondrement dynamique relativiste Philip Pearle Un modèle est discuté où tous les opérateurs sont construits à partir d'un champ scalaire quantique dont le spectre d'énergie prend toutes les valeurs réelles. La fonction d'onde d'image de Schrödinger dépend des coordonnées spatiales et temporelles pour chaque particule, ainsi que d'un paramètre d'évolution inexorablement croissant squi marque une foliation d'hypersurfaces spatiales. Le modèle est construit pour être manifestement invariant de Lorentz dans l'image d'interaction.
arxiv.org/abs/1003.5582 [https://arxiv.org/pdf/1003.5582.pdf] Cosmogenèse et effondrement Philip Pearle Certains avantages possibles de l'effondrement dynamique pour une théorie quantique de la cosmogenèse sont discutés. Il s'agit d'une longue attente possible avant le début de la création, la création d'énergie et d'espace, et le choix d'un univers particulier à partir d'une superposition.
arxiv.org/abs/quant-ph/0001041: Modèle d'effondrement CSL et rayonnement spontané:
Philip Pearle , James Ring , Juan I. Collar , Frank T. Avignone III Un bref examen est donné du modèle de localisation spontanée continue (CSL) dans lequel un champ classique interagit avec des particules quantifiées pour provoquer l'effondrement de la fonction d'onde dynamique.
arxiv.org/abs/1906.11510 [https://arxiv.org/pdf/1906.11510.pdf]: Sur le modèle d'effondrement relativiste du champ scalaire CSL
Voir pages 135-136 de la révolution inachevée d'Einstrein: John Moussouris (voir sa thèse groups.google.com/forum/#!topic/sci.physics.research/BndSBP0Q-VIde) élève de Penrose (users.ox.ac.uk/~tweb/00001: aux origines de la théorie des twistors et vers une nouvelle physique de l'Univers agoravox.fr/actualites/technologies/article/roger-penrose-et-le-twist-vers-une-204284). La loi de Shrödinger-Newton proposée comme modèle pour expliquer l' effondrement de la fonction d'onde quantique par Lajos Diósi [4] et Roger Penrose
Daniel Bedingham , Philip Pearle La structure d'effondrement dynamique CSL, adaptée au modèle invariant relativiste où l'opérateur générateur d'effondrement est un champ scalaire unidimensionnel ϕ^( x , t ) (masse m ) est discutée. Une solution complète pour la matrice de densité est donnée, pour un état initial | ψ,0⟩=12√[ | L ⟩ + | R ⟩ ] lorsque l'hamiltonien H^ est égal à 0, et lorsque H^ est le hamiltonien à champ libre. Ici | L⟩, | R⟩ sont des états cohérents qui représentent des amas de particules, avec une densité numérique moyenne Nχ2je( x ) , où χ1( x ) , χ1( x ) sont des gaussiens de largeur σ> > M- 1avec des positions moyennes séparées par la distance > > Σ . On montre que, avec une forte probabilité, la solution pour H^= 0 (identique à la solution à court terme pour H^≠ 0 ) favorise l'effondrement vers les états propres du champ scalaire dont les valeurs propres sont proches de ∼ χje( x ) . Ainsi, cette dynamique d'effondrement se traduit essentiellement par un amas de particules. Cependant, la production de particules finit par dominer la matrice de densité car, comme il est bien connu, l'effondrement génère de l'énergie / volume de chaque impulsion de particules en quantités égales. En raison de la production de particules, ce n'est pas une théorie physique expérimentalement viable mais, comme le souligne la discussion, c'est un modèle d'effondrement relativiste solide, avec un comportement d'effondrement sensible.
arxiv.org/abs/1412.6723 [https://arxiv.org/pdf/1412.6723.pdf]: Un modèle d'effondrement dynamique relativiste Philip Pearle
.ias.edu/idea-tags/john-nash: Jonh Nash. Voir page 119 "la révolution inachevée d'Einstein s'est plaint dans une lettre adressée à Oppeinheimer de l'attitude dogmatique de certains physiciens, en particulier à propos de Bohm: ias.edu/ideas/2015/john-forbes-nash-jr.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Aharonov-Bohm: L'effet Aharonov-Bohm est un phénomène quantique décrit en 1949 par Werner Ehrenberg et Raymond Eldred Siday et redécouvert en 1959 par David Bohm et Yakir Aharonov : la figure d'interférence entre deux faisceaux d'électrons peut être modifiée par la présence d'un champ magnétique en dehors des trajectoires classiques des électrons. L'effet Aharonov-Bohm est une mise en évidence quantique que la quantité de mouvement (classique) des particules de charge est égale à où est le potentiel vecteur et est l'impulsion.
Jonh Stewart Bell inégalités et les "beables"
informationphilosopher.com/solutions/scientists/bell/Beables_for_QFT.pdf: Beables for quantum field theory.
cds.cern.ch/record/980036/files/197508125.pdf: Jonh S. Bell "The theory of local beables"
arxiv.org/abs/1805.02143: [arxiv.org/pdf/1805.02143.pdf] La théorie des cloches de Bell et le concept d'univers Ian T. Durham 6 mai 2018 "Depuis ses débuts il y a près d'un siècle, la mécanique quantique s'est révélée être une théorie extrêmement précise mais intellectuellement insatisfaisante pour beaucoup. Pas le moindre de ses problèmes, c'est qu'il s'agit d'une théorie sur les résultats des mesures. Comme John Bell l'a dit un jour en introduisant le concept de «bables», il devrait être possible de dire ce qui est plutôt que simplement ce qui est observé. Dans cet essai, je considère la question de savoir si un univers peut être une bible (non locale) et ce que cela implique sur la nature fondamentale de cet univers. Je conclus qu'un univers qui est une bible dans le cadre de certaines théories, ne peut pas non plus être fondamental."
wikipedia.org/wiki/In%C3%A9galit%C3%A9s_de_Bell:Les inégalités de Bell sont les relations que doivent respecter les mesures sur des états intriqués dans l'hypothèse d'une théorie déterministe locale à variables cachées. Jusqu'à présent, l'expérience démontre que les inégalités de Bell sont systématiquement violées, nous forçant à renoncer à une ou plusieurs des trois hypothèses suivantes sur lesquelles sont fondées les inégalités de Bell (1):
Le principe de localité : deux objets distants ne peuvent avoir une influence instantanée l'un sur l'autre, ce qui revient à dire qu'un signal ou une influence ne peut se propager à une vitesse plus grande qu'une vitesse limite, qui se trouve être la vitesse de la lumière dans le vide.
La causalité : l'état des particules est déterminé uniquement par leur expérience, c'est-à-dire leur état initial et l'ensemble des influences reçues dans le passé.
Le réalisme qui, dans l'esprit de l'article original de Bell, signifie que les particules individuelles sont des entités qui possèdent des propriétés propres, véhiculées avec elles.
bibnum.education.fr/sites/default/files/Analyse-bell-EPR.pdf: John Bell, de la philosophie naturelle à la physique.
hal.archives-ouvertes.fr/hal-00953685/document: Les inégalités de Bell et l'article d'Einstein, Podolski, Rosen, une relecture.
cours.espci.fr/site.php?id=200&fileid=752: Le "paradoxe" EPR et l'inégalité de BELL/
L'interprétation de l'école d'Oxford de la mécanique quantique (déchorérence).
lycee-chateaubriand.fr/revue-atala/wp-content/uploads/sites/2/2005/10/Atala8_LeBihan.pdf: Par Soazig Lebihan: L'interprétation de la mécanique quantique (Conclusion : la science ouverte à l’interprétation La présentation que nous avons faite ici ne prétend pas à l’exhaustivité. Elle espère seulement donner un aperçu du champ de la philosophie de la physique quantique. La philosophie de la physique est guidée par la conviction que les théories scientifiques demandent une interprétation. Ceci non pas au sens où le positivisme logique l’entendait. Il ne s’agit pas de distinguer une axiomatique d’avec des règles de correspondance permettant de lier les termes théoriques avec les termes d’un hypothétique langage observationnel. Il s’agit bien plutôt, pour reprendre une expression de Bas van Fraassen, de se poser la question de savoir ce que pourrait être le monde s’il est ce que la théorie dit qu’il est. La théorie quantique use des probabilités : mais que sont les probabilités ? La théorie introduit un indéterminisme fondamental : mais qu’est-ce que l’indéterminisme exactement ? Elle induit enfin une forme de holisme, en formalisant des systèmes complexes irréductibles à la somme de leurs parties : mais qu’est-ce que le holisme ? Voici le genre de questions que peuvent se poser les philosophes de la physique. Ces derniers sont alors mus par une conviction et un espoir : la conviction que la science ne dicte pas totalement la manière dont on peut la comprendre, et l’espoir que leurs recherches pourront au moins déterminer ce qui peut être sujet à interprétation et ce qui doit au contraire constituer le fonds commun de toute interprétation possible).
David Deutsch (son blog): jstor.org/stable/53473?seq=1 (arxiv.org/abs/quant-ph/9906015): Quantum probability of theory and decision/ (Les prédictions probabilistes de la théorie quantique sont classiquement obtenues à partir d'un axiome probabiliste spécial. Mais cela n'est pas nécessaire car toutes les conséquences pratiques de telles prédictions découlent des axiomes non probabilistes restants de la théorie quantique, ainsi que de la partie non probabiliste de la théorie de la décision classique.)
preposterousuniverse.com/blog/2012/04/16/quantum-mechanics-and-decision-theory/ : Voir l'argument de David Deutsch selon lequel la probabilité en mécanique quantique ne se pose pas dans le cadre d'une hypothèse ad hoc distincte , mais peut être justifiée en utilisant la théorie de la décision [...] L'origine de la probabilité dans QM est évidemment un problème crucial, mais devient encore plus pressante pour ceux d'entre nous qui sont influencés par l'interprétation Everett ou Many-Worlds. Le MWI soutient que nous avons un espace de Hilbert, et une fonction d'onde, et une règle (l'équation de Schrödinger) pour la façon dont la fonction d'onde évolue avec le temps, et c'est tout . Aucune hypothèse supplémentaire concernant les «mesures» n'est autorisée. Votre appareil de mesure est un objet quantique qui est décrit par la fonction d'onde, comme vous, et tout ce que vous faites est d'obéir à l'équation de Schrödinger. Pour que MWI ait une chance d’avoir raison, nous devons pouvoir tirer la règle de Born - l'affirmation selon laquelle la probabilité d'obtenir un certain résultat à partir d'une mesure quantique est le carré de l'amplitude - à partir de la dynamique sous-jacente, pas seulement à postuler[...].
arxiv.org/abs/quant-ph/0604191 [https://arxiv.org/pdf/quant-ph/0604191.pdf]: Probabilité dans le monde Everett: commentaires sur Wallace et Greaves Prix Huw On objecte souvent que l’interprétation Everett de la gestion de la qualité ne peut pas donner un sens aux probabilités quantiques, d’une ou des deux manières: soit elle ne peut pas du tout donner un sens à la probabilité, soit elle ne peut pas expliquer pourquoi Règle née. David Deutsch a tenté de répondre à ces objections. Il soutient non seulement que la décision rationnelle dans l'incertitude a du sens dans l'interprétation Everett, mais également que, selon des hypothèses raisonnables, les pouvoirs d'un agent rationnel dans un monde Everett devraient être limités par la règle de Born. David Wallace a développé et défendu la proposition de Deutsch et a considérablement clarifié sa base conceptuelle. En particulier, il a souligné sa dépendance à l'égard de la symétrie distinctive de la vue Everett, à savoir que tous les résultats possibles d'une mesure quantique sont traités comme également réels. L'argument essaie donc de faire la vertu de ce qui a généralement été considéré comme le principal obstacle au sens des probabilités dans le monde d'Everett. n
Principe de Church-Turing-Deutsch et ordinateur quantique universel (cs.princeton.edu/courses/archive/fall04/cos576/papers/deutsch85.pdf)
David Wallace: arxiv.org/abs/0712.0149 [ ]: Le problème de la mesure quantique: état des lieux David Wallace Il s'agit d'une version préliminaire d'un article à paraître dans le prochain Ashgate Companion to the New Philosophy of Physics. Je ne préconise aucune approche particulière du problème de mesure (pas ici, en tout cas!) Mais je me concentre sur l'importance de la théorie de la décohérence pour les tentatives modernes de résoudre le problème de mesure, et je critique assez fortement certains aspects de la formulation "traditionnelle".
arxiv.org/abs/1803.08762: [https://arxiv.org/pdf/1803.08762.pdf]: Analyse de la preuve de Wallace de la règle de Born dans Everettian Quantum Mechanics II: Concepts and Axioms André LG Mandolesi Après avoir analysé les aspects formels de la preuve de Wallace de la règle de Born, nous discutons maintenant des concepts et des axiomes sur lesquels elle est construite. La justification de la plupart des axiomes est problématique et parfois contradictoire. Certains des problèmes sont causés par des ambiguïtés dans les concepts utilisés. Nous concluons que les axiomes ne sont pas suffisamment raisonnables pour être considérés comme des mandats de rationalité dans la mécanique quantique Everettienne. Cela invalide l'interprétation du résultat de Wallace comme signifiant qu'il serait rationnel pour les agents Everettiens de décider d'utiliser la règle de Born.
arxiv.org/abs/quant-ph/021110 [arxiv.org/pdf/quant-ph/0211104.pdf 4]: Probabilité quantique et théorie de la décision, revisitées David Wallace Une analyse approfondie est donnée du programme, proposé à l'origine par Deutsch, de résoudre le problème de probabilité dans l'interprétation d'Everett au moyen de la théorie de la décision. La propre preuve de Deutsch est discutée, et des alternatives sont présentées qui sont basées sur différentes théories de décision et sur le théorème de Gleason. On soutient que la théorie de la décision donne aux "Everettiens" la plupart ou la totalité de ce dont ils ont besoin de la part de la «probabilité». Certaines conséquences de la mécanique quantique (Everettienne) pour la théorie de la décision elle-même sont également discutées.
arxiv.org/abs/quant-ph/0103092 [https://arxiv.org/pdf/quant-ph/0103092.pdf]: Les mondes dans l'interprétation d'Everett David Wallace Il s'agit d'une discussion sur la façon dont nous pouvons comprendre la vision du monde qui nous est donnée par l'interprétation Everett de la mécanique quantique, et en particulier le rôle joué par le concept de «monde». L'opinion présentée est que nous sommes autorisés à utiliser la terminologie des «mondes multiples» même si la théorie ne spécifie pas les mondes dans le formalisme
arxiv.org/abs/quant-ph/0211138 [https://arxiv.org/pdf/quant-ph/0211138.pdf ] : Dérivation de la règle de Born d'hypothèses opérationnelles Simon Saunders La règle de Born est dérivée d'hypothèses opérationnelles, indépendantes de la normalisation de l'état. Contrairement au théorème de Gleason, l'argument s'applique même si les probabilités sont définies pour une seule résolution de l'identité, il s'applique donc à toutes les principales approches fondamentales de la mécanique quantique.
voir: link.springer.com/book/10.1007%2F978-3-642-14270-3: La poursuite de la gravité quantique
Mémoires de Bryce DeWitt de 1946 à 2004
David Wallace: amazon.fr/Emergent-Multiverse-Quantum-according-Interpretation/dp/0198707541: The Emergent Multiverse: Quantum Theory According To The Everett Interpretation Jonh Stewart Bell inégalités et les "beables"
informationphilosopher.com/solutions/scientists/bell/Beables_for_QFT.pdf: Beables for quantum field theory.
cds.cern.ch/record/980036/files/197508125.pdf: Jonh S. Bell "The theory of local beables"
arxiv.org/abs/1805.02143: [arxiv.org/pdf/1805.02143.pdf] La théorie des cloches de Bell et le concept d'univers Ian T. Durham 6 mai 2018 "Depuis ses débuts il y a près d'un siècle, la mécanique quantique s'est révélée être une théorie extrêmement précise mais intellectuellement insatisfaisante pour beaucoup. Pas le moindre de ses problèmes, c'est qu'il s'agit d'une théorie sur les résultats des mesures. Comme John Bell l'a dit un jour en introduisant le concept de «bables», il devrait être possible de dire ce qui est plutôt que simplement ce qui est observé. Dans cet essai, je considère la question de savoir si un univers peut être une bible (non locale) et ce que cela implique sur la nature fondamentale de cet univers. Je conclus qu'un univers qui est une bible dans le cadre de certaines théories, ne peut pas non plus être fondamental."
wikipedia.org/wiki/In%C3%A9galit%C3%A9s_de_Bell:Les inégalités de Bell sont les relations que doivent respecter les mesures sur des états intriqués dans l'hypothèse d'une théorie déterministe locale à variables cachées. Jusqu'à présent, l'expérience démontre que les inégalités de Bell sont systématiquement violées, nous forçant à renoncer à une ou plusieurs des trois hypothèses suivantes sur lesquelles sont fondées les inégalités de Bell (1):
Le principe de localité : deux objets distants ne peuvent avoir une influence instantanée l'un sur l'autre, ce qui revient à dire qu'un signal ou une influence ne peut se propager à une vitesse plus grande qu'une vitesse limite, qui se trouve être la vitesse de la lumière dans le vide.
La causalité : l'état des particules est déterminé uniquement par leur expérience, c'est-à-dire leur état initial et l'ensemble des influences reçues dans le passé.
Le réalisme qui, dans l'esprit de l'article original de Bell, signifie que les particules individuelles sont des entités qui possèdent des propriétés propres, véhiculées avec elles.
bibnum.education.fr/sites/default/files/Analyse-bell-EPR.pdf: John Bell, de la philosophie naturelle à la physique.
hal.archives-ouvertes.fr/hal-00953685/document: Les inégalités de Bell et l'article d'Einstein, Podolski, Rosen, une relecture.
cours.espci.fr/site.php?id=200&fileid=752: Le "paradoxe" EPR et l'inégalité de BELL/
L'interprétation de l'école d'Oxford de la mécanique quantique (déchorérence).
lycee-chateaubriand.fr/revue-atala/wp-content/uploads/sites/2/2005/10/Atala8_LeBihan.pdf: Par Soazig Lebihan: L'interprétation de la mécanique quantique (Conclusion : la science ouverte à l’interprétation La présentation que nous avons faite ici ne prétend pas à l’exhaustivité. Elle espère seulement donner un aperçu du champ de la philosophie de la physique quantique. La philosophie de la physique est guidée par la conviction que les théories scientifiques demandent une interprétation. Ceci non pas au sens où le positivisme logique l’entendait. Il ne s’agit pas de distinguer une axiomatique d’avec des règles de correspondance permettant de lier les termes théoriques avec les termes d’un hypothétique langage observationnel. Il s’agit bien plutôt, pour reprendre une expression de Bas van Fraassen, de se poser la question de savoir ce que pourrait être le monde s’il est ce que la théorie dit qu’il est. La théorie quantique use des probabilités : mais que sont les probabilités ? La théorie introduit un indéterminisme fondamental : mais qu’est-ce que l’indéterminisme exactement ? Elle induit enfin une forme de holisme, en formalisant des systèmes complexes irréductibles à la somme de leurs parties : mais qu’est-ce que le holisme ? Voici le genre de questions que peuvent se poser les philosophes de la physique. Ces derniers sont alors mus par une conviction et un espoir : la conviction que la science ne dicte pas totalement la manière dont on peut la comprendre, et l’espoir que leurs recherches pourront au moins déterminer ce qui peut être sujet à interprétation et ce qui doit au contraire constituer le fonds commun de toute interprétation possible).
David Deutsch (son blog): jstor.org/stable/53473?seq=1 (arxiv.org/abs/quant-ph/9906015): Quantum probability of theory and decision/ (Les prédictions probabilistes de la théorie quantique sont classiquement obtenues à partir d'un axiome probabiliste spécial. Mais cela n'est pas nécessaire car toutes les conséquences pratiques de telles prédictions découlent des axiomes non probabilistes restants de la théorie quantique, ainsi que de la partie non probabiliste de la théorie de la décision classique.)
preposterousuniverse.com/blog/2012/04/16/quantum-mechanics-and-decision-theory/ : Voir l'argument de David Deutsch selon lequel la probabilité en mécanique quantique ne se pose pas dans le cadre d'une hypothèse ad hoc distincte , mais peut être justifiée en utilisant la théorie de la décision [...] L'origine de la probabilité dans QM est évidemment un problème crucial, mais devient encore plus pressante pour ceux d'entre nous qui sont influencés par l'interprétation Everett ou Many-Worlds. Le MWI soutient que nous avons un espace de Hilbert, et une fonction d'onde, et une règle (l'équation de Schrödinger) pour la façon dont la fonction d'onde évolue avec le temps, et c'est tout . Aucune hypothèse supplémentaire concernant les «mesures» n'est autorisée. Votre appareil de mesure est un objet quantique qui est décrit par la fonction d'onde, comme vous, et tout ce que vous faites est d'obéir à l'équation de Schrödinger. Pour que MWI ait une chance d’avoir raison, nous devons pouvoir tirer la règle de Born - l'affirmation selon laquelle la probabilité d'obtenir un certain résultat à partir d'une mesure quantique est le carré de l'amplitude - à partir de la dynamique sous-jacente, pas seulement à postuler[...].
arxiv.org/abs/quant-ph/0604191 [https://arxiv.org/pdf/quant-ph/0604191.pdf]: Probabilité dans le monde Everett: commentaires sur Wallace et Greaves Prix Huw On objecte souvent que l’interprétation Everett de la gestion de la qualité ne peut pas donner un sens aux probabilités quantiques, d’une ou des deux manières: soit elle ne peut pas du tout donner un sens à la probabilité, soit elle ne peut pas expliquer pourquoi Règle née. David Deutsch a tenté de répondre à ces objections. Il soutient non seulement que la décision rationnelle dans l'incertitude a du sens dans l'interprétation Everett, mais également que, selon des hypothèses raisonnables, les pouvoirs d'un agent rationnel dans un monde Everett devraient être limités par la règle de Born. David Wallace a développé et défendu la proposition de Deutsch et a considérablement clarifié sa base conceptuelle. En particulier, il a souligné sa dépendance à l'égard de la symétrie distinctive de la vue Everett, à savoir que tous les résultats possibles d'une mesure quantique sont traités comme également réels. L'argument essaie donc de faire la vertu de ce qui a généralement été considéré comme le principal obstacle au sens des probabilités dans le monde d'Everett. n
Principe de Church-Turing-Deutsch et ordinateur quantique universel (cs.princeton.edu/courses/archive/fall04/cos576/papers/deutsch85.pdf)
David Wallace: arxiv.org/abs/0712.0149 [ ]: Le problème de la mesure quantique: état des lieux David Wallace Il s'agit d'une version préliminaire d'un article à paraître dans le prochain Ashgate Companion to the New Philosophy of Physics. Je ne préconise aucune approche particulière du problème de mesure (pas ici, en tout cas!) Mais je me concentre sur l'importance de la théorie de la décohérence pour les tentatives modernes de résoudre le problème de mesure, et je critique assez fortement certains aspects de la formulation "traditionnelle".
arxiv.org/abs/1803.08762: [https://arxiv.org/pdf/1803.08762.pdf]: Analyse de la preuve de Wallace de la règle de Born dans Everettian Quantum Mechanics II: Concepts and Axioms André LG Mandolesi Après avoir analysé les aspects formels de la preuve de Wallace de la règle de Born, nous discutons maintenant des concepts et des axiomes sur lesquels elle est construite. La justification de la plupart des axiomes est problématique et parfois contradictoire. Certains des problèmes sont causés par des ambiguïtés dans les concepts utilisés. Nous concluons que les axiomes ne sont pas suffisamment raisonnables pour être considérés comme des mandats de rationalité dans la mécanique quantique Everettienne. Cela invalide l'interprétation du résultat de Wallace comme signifiant qu'il serait rationnel pour les agents Everettiens de décider d'utiliser la règle de Born.
arxiv.org/abs/quant-ph/021110 [arxiv.org/pdf/quant-ph/0211104.pdf 4]: Probabilité quantique et théorie de la décision, revisitées David Wallace Une analyse approfondie est donnée du programme, proposé à l'origine par Deutsch, de résoudre le problème de probabilité dans l'interprétation d'Everett au moyen de la théorie de la décision. La propre preuve de Deutsch est discutée, et des alternatives sont présentées qui sont basées sur différentes théories de décision et sur le théorème de Gleason. On soutient que la théorie de la décision donne aux "Everettiens" la plupart ou la totalité de ce dont ils ont besoin de la part de la «probabilité». Certaines conséquences de la mécanique quantique (Everettienne) pour la théorie de la décision elle-même sont également discutées.
arxiv.org/abs/quant-ph/0103092 [https://arxiv.org/pdf/quant-ph/0103092.pdf]: Les mondes dans l'interprétation d'Everett David Wallace Il s'agit d'une discussion sur la façon dont nous pouvons comprendre la vision du monde qui nous est donnée par l'interprétation Everett de la mécanique quantique, et en particulier le rôle joué par le concept de «monde». L'opinion présentée est que nous sommes autorisés à utiliser la terminologie des «mondes multiples» même si la théorie ne spécifie pas les mondes dans le formalisme
arxiv.org/abs/quant-ph/0211138 [https://arxiv.org/pdf/quant-ph/0211138.pdf ] : Dérivation de la règle de Born d'hypothèses opérationnelles Simon Saunders La règle de Born est dérivée d'hypothèses opérationnelles, indépendantes de la normalisation de l'état. Contrairement au théorème de Gleason, l'argument s'applique même si les probabilités sont définies pour une seule résolution de l'identité, il s'applique donc à toutes les principales approches fondamentales de la mécanique quantique.
voir: link.springer.com/book/10.1007%2F978-3-642-14270-3: La poursuite de la gravité quantique
Mémoires de Bryce DeWitt de 1946 à 2004
voir aussi amazon, Quantum Mechanics & Experience (Paper) (Anglais) Broché –de David Z Albert
et David Wallace, the emergent universe. [...] -archive.pitt.edu/10940/1/Wallace_review_final_single-spaced.pdf [
Diviser l'univers: Hugh Everett a fait exploser la mécanique quantique avec sa théorie des mondes multiples dans les années 1950. La physique ne fait que rattraper son retard essays/how-the-many-worlds-theory-of-hugh-everett-split-the-universe
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00667791/document: La pluralité des interprétations d’une théorie scientifique : le cas de la mécanique quantique Thomas Boyer
en.wikipedia.org/wiki/Many-worlds_interpretation: L' interprétation des mondes multiples ( MWI ) est une interprétation de la mécanique quantique qui affirme que la fonction d'onde universelle est objectivement réelle , et qu'il n'y a pas d' effondrement de la fonction d'onde . [2] Cela implique que tous les résultats possibles des mesures quantiques sont physiquement réalisés dans un "monde" ou un univers. [3] Contrairement à certaines autres interprétations, comme l' interprétation de Copenhague , l'évolution de la réalité dans son ensemble dans le MWI est rigoureusement déterministe . [2] Les mondes multiples sont également appelés formulation d'état relatif ou interprétation d'Everett
wikipedia.org/wiki/Probl%C3%A8me_de_la_mesure_quantique: Le problème de la mesure quantique consiste en fait en un ensemble de problèmes, qui mettent en évidence des difficultés de corrélation entre les postulats de la mécanique quantique et le monde macroscopique tel qu'il nous apparaît ou tel qu'il est mesuré.Ces problèmes sont :
- L'évolution de la fonction d'onde étant causale et déterministe (postulat 6), et représentant toute l'information connaissable sur un système (postulat 1), pourquoi le résultat d'une mesure quantique est-il fondamentalement indéterministe (postulat 4 et postulat 5) ?
- L'évolution de la fonction d'onde étant linéaire et unitaire (postulat 6), comment les superpositions quantiques peuvent-elles disparaître (postulat 5), alors que la linéarité/unitarité mène naturellement à une préservation des états superposés ?
Décohérence:
wikipedia.org/wiki/D%C3%A9coh%C3%A9rence_quantique: La décohérence quantique est une théorie susceptible d'expliquer la transition entre les règles physiques quantiques et les règles physiques classiques telles que nous les connaissons, à un niveau macroscopique. Plus spécifiquement, cette théorie apporte une réponse, considérée comme étant la plus complète à ce jour, au paradoxe du chat de Schrödinger et au problème de la mesure quantique. La théorie de la décohérence a été introduite par H. Dieter Zeh (en) en 19701. Elle a reçu ses premières confirmations expérimentales en 19962.
halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00996281/document: Une solution par la physique ? La décohérence Guido Bacciagaluppi
voir Murray Gell Man et James B. Hartle [arxiv.org/abs/gr-qc/9509054 (arxiv.org/pdf/gr-qc/9509054.pdf) Nous introduisons une condition pour la forte décohérence d'un ensemble d'histoires alternatives d'un système mécanique quantique fermé tel que l'univers. La condition s'applique, pour un état initial pur, à des ensembles d'histoires homogènes qui sont des chaînes de projections, généralement dépendantes des branches. Une forte décohérence implique la cohérence des règles de somme des probabilités, mais tous les ensembles d'histoires décohérentes cohérentes ou même moyennes ne sont pas fortement décohérentes
et Zurech arxiv.org/abs/quant-ph/0306072 [arxiv.org/ftp/quant-ph/papers/0306/0306072.pdf] : Décohérence et transition du quantique au classique - REVISITÉ
Lucien Hardy arxiv.org/abs/1104.2066: Reformuler et reconstruire la théorie quantique Lucien Hardy Nous proposons une reformulation de la théorie quantique de dimension finie dans le cadre du circuit en termes d'axiomes mathématiques, et une reconstruction de la théorie quantique à partir de postulats opérationnels. Les axiomes mathématiques de la théorie quantique sont les suivants: [Axiome 1] Les opérations correspondent aux opérateurs. [Axiome 2] Chaque ensemble complet d'opérateurs physiques correspond à un ensemble complet d'opérations. Les postulats opérationnels suivants se révèlent équivalents à ces axiomes mathématiques: [P1] Netteté. Associé à tout état pur donné est un effet maximal unique donnant une probabilité égale à un. Cet effet maximal ne donne pas de probabilité égale à un pour tout autre état pur. [P2] Localité d'information. Une mesure maximale sur un système composite est effectuée si nous effectuons des mesures maximales sur chacun des composants. [P3] Localité tomographique. L'état d'un système composite peut être déterminé à partir des statistiques collectées en effectuant des mesures sur les composants. [P4] Permutabilité des composés. Il existe une transformation réversible composée sur tout système effectuant une permutation donnée de tout ensemble maximal donné d'états distinguables pour ce système. [P5] Solidité. Les filtres ne s'aplatissent pas. Par conséquent, à partir de ces postulats, nous pouvons reconstruire toutes les caractéristiques habituelles de la théorie quantique: les états sont représentés par des opérateurs positifs, les transformations par des cartes non positives à trace complètement positive et les effets par des opérateurs positifs. La règle de Born (c'est-à-dire la règle de trace) pour le calcul des probabilités suit.
Le modèle de Barret-Crane
en.wikipedia.org/wiki/Barrett%E2%80%93Crane_model;: Le modèle Barrett – Crane est un modèle de gravité quantique , publié pour la première fois en 1998, qui a été défini à l'aide de l' action de Plebanski . [1] [2] le champ dans l'action est censé être un -évalué sous forme 2 , c'est -à- dire en prenant des valeurs dans l' algèbre de Lie d'un groupe orthogonal spécial . Le terme B ^ {ij} \ wedge B ^ {kl}} dans l'action a les mêmes symétries que pour fournir l' action d'Einstein-Hilbert .
La pensée de Dieu page 190 Louis Crane et les modèles des théories topologiques des champs (thèse M. Lefrançois)
Louis Crane arxiv.org/abs/gr-qc/9504038 [arxiv.org/pdf/gr-qc/9504038.pdf]: Horloge et catégorie; est-ce que la gravité quantique est algébrique? Louis Crane Nous étudions la possibilité que la théorie quantique de la gravité puisse être construite discrètement en utilisant des méthodes algébriques. Les outils algébriques sont similaires à ceux utilisés dans la construction de théories quantiques topologiques des champs. Les outils algébriques sont liés à des idées sur la réinterprétation de la mécanique quantique dans un contexte relativiste général.
Carlo Rovelli arxiv.org/abs/quant-ph/9609002: [arxiv.org/pdf/quant-ph/9609002.pdf] Mécanique quantique relationnelle (suite de Louis Crane) Carlo Rovelli Je suggère que le malaise commun à prendre la mécanique quantique comme une description fondamentale de la nature (le "problème de mesure") pourrait provenir de l'utilisation d'une notion incorrecte, comme le malaise avec les transformations de Lorentz avant Einstein dérivé de la notion de indépendant de l'observateur temps. Je suggère que cette notion incorrecte est la notion d'état indépendant d'un observateur d'un système (ou de valeurs indépendantes d'un observateur de quantités physiques). Je reformule le problème de "l'interprétation de la mécanique quantique" comme le problème de dériver le formalisme de quelques postulats physiques simples. Je considère une reformulation de la mécanique quantique en termes de théorie de l'information. Tous les systèmes sont supposés équivalents, il n'y a pas de distinction observée par l'observateur, et la théorie ne décrit que les informations dont les systèmes disposent les uns sur les autres; néanmoins, la théorie est complète.
Lee Smolin: arxiv.org/abs/gr-qc/9508064: [arxiv.org/pdf/gr-qc/9508064.pdf] The Bekenstein Bound, Topological Quantum Field Theory et Pluralistic Quantum Field Theory Lee Smolin Une approche de la gravité quantique et de la cosmologie est proposée sur la base d'une synthèse de quatre éléments: 1) la limite de Bekenstein et l'hypothèse holographique connexe de 't Hooft et Susskind, 2) la théorie topologique des champs quantiques, 3) une nouvelle approche des problèmes d'interprétation de la cosmologie quantique et 4) la formulation de la représentation en boucle de la gravité quantique non perturbative. Un ensemble de postulats sont décrits, qui définissent une (\ it théorie cosmologique quantique pluraliste.) Ceux-ci incorporent une approche statistique et relationnelle du problème d'interprétation, à la suite des propositions de Crane et Rovelli, dans lesquelles il y a un espace de Hilbert associé à chaque frontière temporelle , divisant l'univers en deux parties. Un état quantique de l'univers est une affectation d'un état statistique dans chacun de ces espaces de Hilbert, sous réserve de certaines conditions de cohérence issues d'une analyse du problème de mesure. Une proposition pour une réalisation concrète de ces postulats est décrite, qui est basée sur certains résultats dans la représentation de boucle et la théorie topologique du champ quantique, et en particulier sur le fait que des réseaux de spin et des surfaces perforées apparaissent dans les deux contextes. La solution Capovilla-Dell-Jacobson des contraintes de la gravité quantique est exprimée mécaniquement quantique dans le langage de la théorie de Chern-Simons, d'une manière qui conduit également à la satisfaction de la borne de Bekenstein. et en particulier sur le fait que les réseaux de spin et les surfaces perforées apparaissent dans les deux contextes. La solution Capovilla-Dell-Jacobson des contraintes de la gravité quantique est exprimée mécaniquement quantique dans le langage de la théorie de Chern-Simons, d'une manière qui conduit également à la satisfaction de la borne de Bekenstein. et en particulier sur le fait que les réseaux de spin et les surfaces perforées apparaissent dans les deux contextes. La solution Capovilla-Dell-Jacobson des contraintes de la gravité quantique est exprimée mécaniquement quantique dans le langage de la théorie de Chern-Simons, d'une manière qui conduit également à la satisfaction de la borne de Bekenstein.
La révolution inachevée d'Einstein page 211: la rétro-causalité.
un type d'approche par Yakir Aharonov , Lev Vaidman: arxiv.org/abs/quant-ph/0105101 [arxiv.org/pdf/quant-ph/0105101.pdf]: Le formalisme vectoriel à deux états de la mécanique de Quantique: un examen mis à jour Yakir Aharonov , Lev Vaidman Dans cet article, nous présentons le formalisme vectoriel à deux états de la mécanique quantique. Il s'agit d'une approche à symétrie temporelle de la théorie quantique standard particulièrement utile pour l'analyse des expériences effectuées sur des ensembles présélectionnés et post-sélectionnés. Plusieurs effets particuliers qui se produisent naturellement dans cette approche sont considérés. En particulier, le concept de `` mesures faibles '' (mesures standard avec affaiblissement de l'interaction) est discuté en profondeur, révélant une image très inhabituelle mais cohérente. Une conception d'une expérience
Price Huw: arxiv.org/abs/1002.0906 [arxiv.org/pdf/1002.0906.pdf] La symétrie temporelle implique-t-elle une rétrocausalité? Comment le monde quantique dit "peut-être": "Il a souvent été suggéré que la rétrocausalité offre une solution à certaines des énigmes de la mécanique quantique: par exemple, qu'elle permet une explication invariante de Lorentz des corrélations de Bell et d'autres manifestations de la non-localité quantique, sans action à distance. Certains auteurs ont soutenu que la symétrie temporelle compte en faveur d'une telle vision, en ce sens que la rétrocausalité serait une conséquence naturelle d'une théorie véritablement symétrique temporelle du monde quantique. Les critiques objectent qu'il existe une symétrie temporelle complète en physique classique, et pourtant aucune rétrocausalité apparente. Pourquoi le monde quantique devrait-il être différent? Cette note jette un nouvel éclairage sur ces questions. J'attire l'attention sur un respect dans lequel la mécanique quantique est différente, sous certaines hypothèses sur l'ontologie quantique. Selon ces hypothèses, la combinaison de la symétrie temporelle sans rétrocausalité n'est pas disponible en mécanique quantique, pour des raisons intimement liées aux différences entre la physique classique et quantique (en particulier le rôle de la discrétion dans cette dernière). Cependant, toutes les interprétations de la mécanique quantique ne partagent pas ces hypothèses, et dans celles qui ne le font pas, la symétrie temporelle n'entraîne pas de rétrocausalité".
Avec Huw Price: royalsocietypublishing.org/doi/pdf/10.1098/rspa.2016.0607 : is a time sumetric interpretation of quantum theory possible without retrocausality? Matthew S. Leifer1 and Matthew F. Pusey2 [Huw Price has proposed an argument that suggests a time symmetric ontology for quantum theory must necessarily be retrocausal, i.e. it must involve influences that travel backwards in time....]
John G. Cramer en 1986: l'interprétation transactionnelle de la mécanique quantique:
L'interprétation transactionnelle de la mécanique quantique (transactional interpretation of quantum mechanics : TIQM) est une interprétation peu commune de la mécanique quantique qui décrit les interactions quantiques sous la forme d'une onde stationnaire formée par la combinaison d'une onde précédant la particule (en avance dans le temps) et d'une onde suivant la particule (en retard dans le temps), elle décrit tout évènement quantique comme étant une « poignée de main » entre l’onde avancée et l’onde retardée. Cette interprétation a été proposée pour la première fois par John G. Cramer en 1986. Il indique que cette façon de voir les choses est plus intuitive, évite le problème philosophique du rôle de l'observateur dans l'interprétation de Copenhague, et résout divers paradoxes quantiques1,2. Cramer utilise l'interprétation transactionnelle dans son cours de mécanique quantique à l'université de Washington à Seattle.
John G. Cramer arxiv.org/abs/1503.00039 [arxiv.org/pdf/1503.00039.pdf]: L'interprétation transactionnelle de la mécanique quantique et de la non-localité quantique John G. Cramer "La non-localité quantique est discutée comme un aspect du formalisme quantique qui a sérieusement besoin d'être interprété. L’interprétation transactionnelle de la mécanique quantique, qui décrit les processus quantiques comme des «poignées de main» transactionnelles entre des ondes retardées ψet des ondes \ psi * avancées ψ ∗, est discutée. Des exemples d'utilisation de l'interprétation transactionnelle pour résoudre des paradoxes quantiques et pour comprendre les aspects contre-intuitifs du formalisme, en particulier la non-localité quantique, sont fournis".
arxiv.org/pdf/quant-ph/0508102.pdf: A Transactional Analysis of Interaction Free Measurements John G. Cramer
deontologic.org/quantic/index.php?title=Interpr%C3%A9tation_transactionnelle: La reformulation transactionnelle de la mécanique quantique (Transactional Interpretation of Quantum Mechanics : TIQM) est historiquement sinon tout à fait la première, mais du moins la principale lecture du formalisme quantique et des équations d'ondes de Schrödinger et de Dirac, qui cesse de se mélanger dans des échelles d'analyse séparées par plusieurs ordres de grandeur (de l'ordre de cinq ordres de grandeur). Proposée en 1986 par John G. Cramer, et redécouverte indépendamment plusieurs fois, cette lecture demeure à ce jour minoritaire, et traitée avec condescendance par la majorité. Or nombreux sont les faits expérimentaux qui rendaient inéluctable la reformulation transactionnelle de la quantique.
Ruth E. Kastner arxiv.org/abs/1204.5227: L'interprétation transactionnelle et la relativité possibilistes Ruth E. Kastner: "Une variante ontologique récente de l'interprétation transactionnelle de Cramer, appelée «interprétation transactionnelle possibiliste» ou PTI, est étendue au domaine relativiste. La présente interprétation clarifie le concept d '«absorption», qui joue un rôle crucial en TI (et en PTI). En particulier, dans le domaine relativiste, les amplitudes de couplage entre champs sont interprétées comme des amplitudes pour la génération d'ondes de confirmation (CW) par un absorbeur de potentiel en réponse aux ondes d'offre (OW), alors que dans le contexte non relativiste, les CW sont considérées comme générées avec certitude . Il est souligné que la résolution du problème de mesure nécessite de s'aventurer dans le domaine relativiste dans lequel les émissions et les absorptions ont lieu; la mécanique quantique non relativiste ne s'applique qu'aux quanta considérés comme «déjà existants»
La révolution inachevée d'Einstein page 229 (espace émergent)
arxiv.org/abs/gr-qc/0702044: [arxiv.org/pdf/gr-qc/0702044.pdf] Localité désordonnée dans les états de gravité quantique en boucle Fotini Markopoulou , Lee Smolin "Nous montrons que la gravité quantique en boucle souffre d'un problème potentiel avec la non-localité, provenant d'un décalage entre la micro-localité, telle que définie par les structures combinatoires de leurs états microscopiques, et la macro-localité, définie par la métrique qui émerge de la basse limite d'énergie. Par conséquent, la limite basse d'énergie peut souffrir d'une localité désordonnée caractérisée par des identifications de points éloignés. Nous soutenons que si de tels défauts de localisation sont suffisamment rares, ils seront difficiles à détecter".
La révolution inachevée d'Einstein pages 245 à 263 Une théorie causale des pointe de vue
Pages 248/249 et note 1 page 286:
en.wikipedia.org/wiki/Causal_sets: "Le programme des ensembles causaux est une approche de la gravité quantique . Ses principes fondateurs sont que l' espace - temps est fondamentalement discret (une collection de points d'espace-temps discrets, appelés les éléments de l'ensemble causal) et que les événements d'espace-temps sont liés par un ordre partiel . Cet ordre partiel a la signification physique des relations de causalité entre les événements spatio-temporels. Le programme est basé sur un théorème [1] de David Malament qui déclare que s'il existe une carte bijective entre deux temps spatiaux distinctifs passés et futurs qui préserve leur structure causale, alors la carte est un isomorphisme conforme . Le facteur de conformation qui reste indéterminé est lié au volume des régions dans l'espace-temps. Ce facteur de volume peut être récupéré en spécifiant un élément de volume pour chaque point d'espace-temps. Le volume d'une région spatio-temporelle pourrait alors être trouvé en comptant le nombre de points dans cette région. Rafael Sorkin, initiateur des ensembles causals , continue d'être le principal promoteur du programme. Il a inventé le slogan "Ordre + Numéro = Géométrie" pour caractériser l'argument ci-dessus. Le programme fournit une théorie dans laquelle l'espace-temps est fondamentalement discret tout en conservant l' invariance locale de Lorentz ."
UN ARTICLE DE RAFAEL SORKIN (voir einstein-online.info/en/) einstein-online.info/en/spotlight/causal_sets/: Géométrie de l'ordre: ensembles causaux Un aperçu de l'approche d'ensemble causal d'une théorie de la gravité quantique
Raphael D. Sorkins: perimeterinstitute.ca/personal/rsorkin/some.papers/66.cocoyoc.pdf: Spacetime and causal sets
causalphysics.com/wp-content/uploads/2013/12/causalaxioms.pdf: On the Axioms of Causal Set Theory Benjamin F. Dribus
Sumati Surya: arxiv.org/abs/1903.11544 [arxiv.org/pdf/1903.11544.pdf]: L'approche par ensemble causal de la gravité quantique Sumati Surya L'approche de la théorie des ensembles causaux (CST) de la gravité quantique postule qu'au niveau le plus fondamental, l'espace-temps est discret, le continuum espace-temps étant remplacé par des posets localement finis ou "ensembles causaux". L'ordre partiel sur un ensemble causal représente une relation de proto-causalité tandis que la finitude locale code pour une discrétion intrinsèque. Dans l'approximation du continuum, la première correspond à la relation de causalité espace-temps et la seconde à une atomicité espace-temps fondamentale, de sorte que les régions de volume fini dans le continuum ne contiennent qu'un nombre fini d'éléments d'ensemble causaux. Le CST est profondément enraciné dans le caractère lorentzien de l'espace-temps, où un rôle principal est joué par le poset de la structure causale. Fait important, l'hypothèse d'une discrétion fondamentale dans le CST ne viole pas l'invariance de Lorentz locale dans l'approximation du continuum. Dans cette revue, nous donnons une large introduction semi-pédagogique au CST, mettant en évidence les résultats clés ainsi que certaines des questions ouvertes clés. Cette revue est destinée à la fois aux étudiants débutants en gravité quantique et aux chercheurs plus expérimentés dans le domaine.
arxiv.org/abs/1001.4041
Petros Wallden arxiv.org/abs/1001.4041 [arxiv.org/pdf/1001.4041.pdf] Ensembles causaux: gravité quantique à partir d'un espace-temps fondamentalement discret Petros Wallden Afin de construire une théorie quantique de la gravité, nous devrons peut-être abandonner certaines hypothèses que nous faisions. En particulier, le concept d'espace-temps comme substratum continu est remis en question. Causal Sets est une tentative de construire une théorie quantique de la gravité à partir d'un espace-temps fondamentalement discret. Dans cette contribution, nous passons en revue l'ensemble de l'approche, en nous concentrant sur certains développements récents dans la cinématique et la dynamique de l'approche.
iopscience.iop.org/article/10.1088/1742-6596/222/1/012053/pdf: Ensembles causaux, la gravité quantique à partir d'un espace-temps fondamentalement discret
Page 251et l'hypothèse holographique:
Ted Jacobson: arxiv.org/abs/gr-qc/9504004: [arxiv.org/pdf/gr-qc/9504004.pdf] Relativité générale et cosmologie quantique Thermodynamique de l'espace-temps: l'équation d'état d'Einstein Ted Jacobson L'équation d'Einstein est dérivée de la proportionnalité de l'entropie et de la zone d'horizon ainsi que de la relation fondamentale $ \ delta Q = TdS $ reliant reliant la chaleur, l'entropie et la température. L'idée clé est d'exiger que cette relation soit valable pour tous les horizons causaux locaux de Rindler à travers chaque point d'espace-temps, avec δQ et T interprété comme le flux d'énergie et la température d'Unruh vus par un observateur accéléré juste à l'intérieur de l'horizon. Cela nécessite que la lentille gravitationnelle par l'énergie de la matière fausse la structure causale de l'espace-temps de telle manière que l'équation d'Einstein soit vraie. Vue sous cet angle, l'équation d'Einstein est une équation d'état. Cette perspective suggère qu'il ne serait peut-être pas plus approprié de quantifier canoniquement l'équation d'Einstein qu'il ne le serait de quantifier l'équation d'onde pour le son dans l'air. (Wolfgang Rindler ( à Vienne - ) est un physicien autrichien. Spécialiste de la relativité générale, il a introduit la notion d'horizon d'un trou noir et les coordonnées de Rindler. En collaboration avec Roger Penrose, il a popularisé l'usage des spineurs en relativité générale. Il a aussi rédigé plusieurs manuels de physique.) Voir aussi: https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01146097/document
Christopher Eling , Raf Guedens , Ted Jacobson: arxiv.org/abs/gr-qc/0602001 Relativité générale et cosmologie quantique Thermodynamique hors équilibre de l'espace-temps Christopher Eling , Raf Guedens , Ted Jacobson Il a précédemment été démontré que l'équation d'Einstein peut être dérivée de l'exigence que la relation de Clausius dS = dQ / T se vérifie pour tous les horizons d'accélération locale à travers chaque point d'espace-temps, où dS est le quart du changement de surface d'horizon en unités de Planck et dQ et T sont le flux d'énergie à travers l'horizon et la température d'Unruh vus par un observateur accélérant juste à l'intérieur de l'horizon. Ici, nous montrons qu'une correction de courbure de l'entropie qui est polynomiale dans le scalaire de Ricci nécessite un traitement de non-équilibre. L'équation de champ correspondante est dérivée de la relation d'équilibre d'entropie dS = dQ / T + dS_i, où dS_i est un terme de production d'entropie de viscosité en vrac que nous déterminons en imposant la conservation de la quantité d'énergie. La production d'entropie peut également être incluse dans la théorie d'Einstein pure en tenant compte de la viscosité de cisaillement de l'horizon.
Fotini Markopoulou, Lee Smolin: arxiv.org/abs/hep-th/9910146: [arxiv.org/pdf/hep-th/9910146.pdf] Fotini Markopoulou , Lee Smolin Holographie dans un espace-temps quantique Nous proposons une formulation du principe holographique, adaptée à une théorie quantique indépendante de la cosmologie. Il est indiqué comme une relation entre le flux d'informations quantiques et la structure causale d'un espace-temps quantique. Les écrans sont définis comme des ensembles d'événements au cours desquels les observables d'une théorie cosmologique holographique peuvent être mesurés, et tels que les informations peuvent les traverser dans deux directions. Une théorie holographique indépendante à fond discret peut être formulée en termes d'informations circulant dans un réseau causal de tels écrans. La géométrie est introduite en définissant la zone d'un écran comme une mesure de sa capacité en tant que canal d'informations quantiques de son passé nul à son avenir nul. Nous appelons cela une forme `` faible '' du principe holographique, car aucune théorie générale n'est utilisée.
Page 253 et note 5 page 286: Marina Cortês, Lee Smolin: arxiv.org/abs/1307.6167 [arxiv.org/pdf/1307.6167.pdf] "Nous décrivons une nouvelle classe de modèles d'espace-temps quantiques basés sur des ensembles causaux énergétiques et montrons que dans des conditions naturelles, l'espace-temps en émerge. Ce sont des ensembles causaux dont les liens causaux sont étiquetés par l'énergie et l'impulsion et les lois de conservation sont appliquées lors d'événements. Les modèles sont motivés par les principes que nous proposons régissent la physique microscopique qui postule une irréversibilité fondamentale du temps. Une conséquence est que chaque événement dans l'histoire de l'univers a une relation causale distincte avec le reste; cela nécessite une nouvelle forme de dynamique qui peut être appliquée à des événements uniques. Nous introduisons donc un nouveau type de dynamique déterministe pour un ensemble causal dans lequel de nouveaux événements sont générés à partir de paires d'événements progéniteurs par une règle qui est basée sur l'extrémisation des distinctions entre les ensembles d'événements passés causaux. Cette dynamique est asymétrique dans le temps, mais nous trouvons des preuves à partir de simulations numériques d'un modèle 1 + 1 dimensionnel, qu'une dynamique efficace émerge qui restaure une symétrie d'inversion temporelle approximative. Les modèles énergiques d'ensembles causaux diffèrent des autres approches d'ensembles causaux sans espace-temps, par exemple Réf. [1] ensembles causaux proposés basés sur des systèmes de traitement de l'information quantique, et Réf. [2] ont proposé des ensembles causaux construits à partir de particules de modèle standard. Enfin, nous présentons également une représentation twistorielle naturelle des ensembles causaux énergétiques.
arxiv.org/abs/1308.2206: [arxiv.org/pdf/1308.2206.pdf] Ensembles de causalité énergétiques
Marina Cortês , Lee Smolin "Nous proposons une approche de la théorie quantique basée sur les ensembles causaux énergétiques, introduite dans Cortês et Smolin (2013). Les processus fondamentaux sont des ensembles causaux dont les événements sont porteurs d'élan et d'énergie, qui sont transmis le long des liens de causalité et conservés à chaque événement. Les modèles énergiques d'ensembles causaux diffèrent des autres approches d'ensembles causaux sans espace-temps, par exemple. Fondamentalement, il existe des amplitudes pour les processus causaux dans les ensembles causaux énergétiques, mais pas d'espace-temps. Une intégration des processus causaux dans un espace-temps émergent ne se produit qu'au niveau semi-classique. Par conséquent, il n'y a fondamentalement pas de relations de commutation, pas de principe d'incertitude et, en fait, pas de ℏ. Tout ce qui reste de la théorie quantique est la relation entre la valeur absolue au carré des amplitudes et des probabilités complexes. Par conséquent, nous constatons que ni la localité, ni la non-localité, ne sont des concepts primaires, seule la causalité existe au niveau fondamental."
arxiv.org/abs/1903.11544: L'approche par ensemble causal de la gravité quantique
Sumati Surya [arxiv.org/pdf/1903.11544.pdfL'] approche de la théorie des ensembles causaux (CST) de la gravité quantique postule qu'au niveau le plus fondamental, l'espace-temps est discret, le continuum espace-temps étant remplacé par des posets localement finis ou "ensembles causaux". L'ordre partiel sur un ensemble causal représente une relation de proto-causalité tandis que la finitude locale code pour une discrétion intrinsèque. Dans l'approximation du continuum, la première correspond à la relation de causalité espace-temps et la seconde à une atomicité espace-temps fondamentale, de sorte que les régions de volume fini dans le continuum ne contiennent qu'un nombre fini d'éléments d'ensemble causaux. Le CST est profondément enraciné dans le caractère lorentzien de l'espace-temps, où un rôle principal est joué par le poset de la structure causale. Fait important, l'hypothèse d'une discrétion fondamentale dans le CST ne viole pas l'invariance de Lorentz locale dans l'approximation du continuum.
Dans cette revue, nous donnons une large introduction semi-pédagogique au CST, mettant en évidence les résultats clés ainsi que certaines des questions ouvertes clés. Cette revue est destinée à la fois aux étudiants débutants en gravité quantique et aux chercheurs plus expérimentés dans le domaine.
arxiv.org/abs/1703.09696: [arxiv.org/pdf/1703.09696.pdf] Inverser l'irréversible: des cycles limites à la symétrie temporelle émergente Marina Cortês , Lee Smolin En 1979, Penrose a émis l'hypothèse que les flèches du temps s'expliquent par l'hypothèse que les lois fondamentales sont irréversibles dans le temps. Autrement dit, nos lois réversibles, telles que le modèle standard et la relativité générale, sont efficaces et émergent d'une théorie fondamentale sous-jacente irréversible dans le temps. Dans Cortês et Smolin (2014a, 2014b, 2016), nous proposons un programme de recherche visant à réaliser cela. L'objectif est de trouver une description fondamentale de la physique au-dessus de l'échelle de planck, basée sur des lois irréversibles, d'où émergera la dynamique apparemment réversible que nous observons à des échelles intermédiaires. Ici, nous continuons ce programme et notons qu'une classe de systèmes dynamiques discrets est connue pour présenter cette propriété même: ils ont une évolution irréversible discrète sous-jacente, mais à long terme présentent les propriétés d'un système réversible dans le temps, sous la forme de cycles limites. Nous relions cela à notre proposition de modèle original dans Cortês et Smolin (2014a), et montrons que les comportements qui y sont obtenus s'expliquent par le même phénomène: l'attraction du système vers un bassin de cycles limites, où la dynamique semble être réversible dans le temps. De plus, nous montrons que nos modèles originaux présentent la même caractéristique: l'émergence d'excitations quasi-particulaires obtenues dans les travaux antérieurs de la description de l'espace-temps est une expression de la convergence du système pour limiter les cycles lorsqu'elle est vue dans l'ensemble causal la description. et montrent que les comportements qui y sont obtenus peuvent s'expliquer par le même phénomène: l'attraction du système vers un bassin de cycles limites, où la dynamique apparaît réversible dans le temps. De plus, nous montrons que nos modèles originaux présentent la même caractéristique: l'émergence d'excitations quasi-particulaires obtenues dans les travaux antérieurs de la description de l'espace-temps est une expression de la convergence du système pour limiter les cycles lorsqu'elle est vue dans l'ensemble causal la description. et montrent que les comportements qui y sont obtenus peuvent s'expliquer par le même phénomène: l'attraction du système vers un bassin de cycles limites, où la dynamique apparaît réversible dans le temps. De plus, nous montrons que nos modèles originaux présentent la même caractéristique: l'émergence d'excitations quasi-particulaires obtenues dans les travaux antérieurs de la description de l'espace-temps est une expression de la convergence du système pour limiter les cycles lorsqu'elle est vue dans l'ensemble causal la description.
arxiv.org/abs/1407.0032: Modèles de mousse de spin comme ensembles causaux énergétiques
Marina Cortês , Lee Smolin "Les ensembles causaux énergétiques sont des ensembles causaux dotés d'un flux d'énergie-momentum entre des événements liés de manière causale. Celles-ci intègrent un nouveau mécanisme pour l'émergence de l'espace-temps à partir de relations causales. Ici, nous construisons un modèle de mousse de spin qui est également un modèle d'ensemble causal énergétique. Ce modèle est étroitement lié au modèle introduit en parallèle par Wolfgang Wieland dans arXiv: 1407.0025, et cette construction utilise les résultats qui y sont utilisés. Ce qui fait d'un modèle de mousse de spin un ensemble causal énergétique est l'identification par Wieland de nouveaux moments, conservés lors d'événements (ou de quatre simplifications), dont les normes ne sont pas la masse, mais le volume des tétraèdres. Ceci réalise les contraintes de torsion, qui manquaient dans les modèles de mousse de spin précédents, et sont nécessaires pour relier la dynamique de connexion à celle de la métrique, comme en relativité générale. Cette identification permet d'appliquer le nouveau mécanisme d'émergence de l'espace-temps à un modèle de mousse de spin."
Page 260 la théorie causale des points de vue
arxiv.org/abs/1712.04799: [arxiv.org/pdf/1712.04799.pdf] La dynamique de la différence Lee Smolin Une proposition est faite pour une théorie fondamentale, dans laquelle l'histoire de l'univers est constituée de diverses vues d'elle-même. Les vues sont des attributs d'événements, et les seuls éléments de la théorie; ils comprennent des informations sur l'énergie et l'élan transférés à un événement de son passé causal. Une dynamique est proposée pour un univers constitué de vues d'événements, qui combine la dynamique de l'ensemble causal énergétique avec une énergie potentielle basée sur une mesure du caractère distinctif des vues, appelée la variété. Comme dans la formulation d'ensemble réelle de la mécanique quantique, les états quantiques purs sont associés à des ensembles d'événements similaires; le potentiel quantique de Bohm provient alors de la variété.
https://motls.blogspot.com/2015/02/cumrun-vafa-mathematical-introduction.html: curum vafa, une introduction mathématique à la théorie des cordes
Autres liens:
https://www-n.oca.eu/elena/Porque04/Cappi-Porquerolles-Screen.pdf: Histoire de l'Univers par Alberto Cappi
http://sboisse.free.fr/science/cosmologie/histoire_univers.php: petite histoire de l'univers
http://sboisse.free.fr/science/cosmologie/standard.php: Le modèle standard et ses problèmes
https://www.jp-petit.org/science/smolin/SmolinLivre.pdf: sur le livre de lee smolin
https://www.facebook.com/mariereine.arnaud/posts/2676951555690050?notif_id=1571586002871671¬if_t=notify_me: Annick de Souzenelle Quel est selon vous le cœur de la problématique écologique ? Une perte totale du monde céleste, du monde divin
https://reporterre.net/L-ecologie-exterieure-est-inseparable-de-l-ecologie-interieure "L’écologie extérieure est inséparable de l’écologie intérieure » 26 juillet 2019 / Entretien avec Annick de Souzenelle
http://www.astrosurf.com/luxorion/temps-nexistepas2.htm Et si le temps n'existait pas?(voir rovelli)
https://books.openedition.org/editionscnrs/419?lang=fr: Chapitre premier. La préhistoire et l’imagination conditionnée
https://www.rts.ch/decouverte/monde-et-societe/histoire/4639483-comment-l-homme-de-la-prehistoire-a-decouvert-le-feu-.html: La découverte et la maîtrise du feu est peut-être la découverte la plus extraordinaire de l’histoire de l’homme.
https://www.ina.fr/video/I11087637: En 1981 Grishka BOGDANOFF interviewe Albert SLOSMAN à propos des prophéties de NOSTRADAMUS et leurs interprétations récentes, notamment celles de la famille FONTBRUNE. L'interview est ponctuée de banc titres des couvertures des ouvrages suivants : "Les prophéties de maître Michel Nostradamus" du docteur de FONTBRUNE, "Nostradamus historien et prophète" de Jean Charles de FONTBRUNE, "Nostradamus trahi" d'Elisabeth BELLECOUR.
La prédiction de la malédiction par Nostradamus a été faite en 1938. Slosman précise que contrairement à ce qu'a dit Fontbrune, il n'y aura pas de cataclysme, notamment ceux prévus jusqu'aux années 1980. On arrive certes à la fin d'une ère vers l'an 2000 (en 2016 pour Slosman), c'est à dire à un choix de société, ou l'âge d'or, ou l'apocalypse.
La prédiction de la malédiction par Nostradamus a été faite en 1938. Slosman précise que contrairement à ce qu'a dit Fontbrune, il n'y aura pas de cataclysme, notamment ceux prévus jusqu'aux années 1980. On arrive certes à la fin d'une ère vers l'an 2000 (en 2016 pour Slosman), c'est à dire à un choix de société, ou l'âge d'or, ou l'apocalypse.
http://pncds72.free.fr/ Pastorale Nouvelles Croyanceset Dérives Sectaires 7
https://trustmyscience.com/comment-photon-percoit-l-univers/: comment un photon perçoit-il l''univers?
https://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/1310/1310.5533.pdf: une critique historique de la renormalisation
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