Cet article débute une réflexion sur Rudolf Steiner.
Rudolf Steiner (25 février 1861 à Donji Kraljevec, Croatie/Empire austro-hongrois, - 30 mars 1925 à Dornach, Suisse) est un philosophe, occultiste et penseur social de nationalité autrichienne. Il est le fondateur de l'anthroposophie, qu'il qualifie de « chemin de connaissance », visant à « restaurer le lien entre l'Homme et les mondes spirituels ». Ses adeptes le considèrent généralement comme un guide spirituel. Sa doctrine est à l'origine de projets aussi divers que les écoles Waldorf, l'agriculture biodynamique, les médicaments et produits cosmétiques Weleda, le mouvement Camphill et la Communauté des Chrétiens.
Avant l'anthroposophie: Le 25 février 1861, Rudolf Steiner naît à Kraljevec, à l'époque partie de l'Empire austro-hongrois, actuellement en Croatie. Ses parents sont autrichiens. En 1869, sa famille s'installe à Neudörfl, aujourd'hui en Autriche. Il entre au collège moderne et technique de Wiener-Neustadt (Realschule) en 1872. Trois ans plus tard, il commence à s'intéresser à la philosophie. En 1877, il étudie la pensée de Kant.
En 1879, Rudolf Steiner obtient son diplôme de fin d'études avec félicitations. Il continue à étudier la philosophie, en particulier Fichte. En octobre, devient étudiant à l'Ecole supérieure technique de Vienne et se lie avec son professeur de littérature Karl Julius Schröer (1825-1900) qui est philologue et grand connaisseur de l'œuvre de Goethe. Il suit également des cours de philosophie à l'université. En 1880, il fait la connaissance de Félix Kogutzki (1833-1909), le cueilleur de simples qui l'initie à l'occultisme traditionnel et lui aurait fait rencontrer un « maître spirituel » éminent [1],[2].
En 1882, Schröer conseille Steiner à Josef Kürschner en tant qu'éditeur de l'œuvre scientifique de Goethe. La famille Steiner s'installe dans les environs de Vienne. En 1883, il achève le premier volume pour Josef Kürschner (parution en 1884). En octobre, il met fin à ses études supérieures car il s'intéresse davantage à la philosophie [3].
En 1884, Steiner devient le précepteur des enfants des époux Specht, et se consacre au jeune Otto qui est hydrocéphale. Il entame une correspondance avec Edouard von Hartmann. En 1886, il fréquente le salon de la poétesse Eugénie delle Grazie et les théologiens de son entourage. Il accepte de collaborer à l'édition des œuvres scientifiques de Goethe dans la grande édition de Weimar, celle dite « de la Grand Duchesse Sophie ». Il étudie les archives de Goethe et de Schiller et fait paraître en 1886 son ouvrage Fondements d'une épistémologie de la conception goethéenne du monde compte particulièrement tenu de Schiller[4].[3]
En 1888, de janvier à juillet, il participe à la rédaction de l'hebdomadaire allemand Deutsche Wochenschrift. Le 9 novembre, il donne une conférence : « Goethe, père d'une esthétique nouvelle ». L'année suivante, il lit Nietzsche et fréquente le salon de la théosophe Marie Lang. Son travail aux Archives à partir de 1890 élargit le cercle de ses connaissances, dont Ernst Haeckel, Hermann Grimm, Otto Erich Hartleben, etc. Il soutient en 1891 sa thèse de doctorat en philosophie à l'université de Rostock : « La question fondamentale de la théorie de la connaissance, compte particulièrement tenu de la Doctrine de la Science de Fichte ». Elle est publiée en 1892,complétée d'un chapitre sous le nom « Vérité et science »[5] .
À partir de 1892, il loge chez la veuve Anna Eunike et l'aide dans l'éducation de ses cinq enfants. En 1894, Steiner publie La Philosophie de la Liberté GA 4. Alors qu'il continue son étude de Nietzsche, il rencontre la sœur de celui-ci, Elisabeth Förster, en 1894 et entre en relations avec les Archives Nietzsche à Naumburg. L'année suivante, il publie Nietzsche, un homme en lutte contre son temps, GA 5. En 1896, il prépare pour la maison d'éditions Cotta l'édition des œuvres de Schopenhauer et de Jean-Paul. Il termine son travail pour Kürschner. En 1897, il fait paraître Goethe et sa conception du Monde, GA 6. Il s'installe à Berlin chez la famille Eunike. Il est alors co-rédacteur avec Otto Erich Hartleben du Magazin für Litteratur. Il met en scène la pièce de Maurice Maeterlinck : L'Intruse. Il donne aussi des conférences à l'association scientifique « Giordano Bruno » et à celles des jeunes chercheurs et écrivains « Die Kommenden ». En 1898, il donne un cycle de conférences sur « Les Grands courants de la littérature allemande de 1848 à nos jours » à la Société Littéraire Indépendante.
À partir de 1899, il commence à enseigner l'histoire, les sciences et la technique de l'expression orale à l'Université Populaire de Berlin fondée par Wilhelm Liebknecht. Il publie un article dans le Magazin für Litteratur « La révélation secrète de Goethe ». Il épouse civilement Anna Eunike. Il publie aussi son texte « L'égoïsme en philosophie ». En 1900-1901, il fait paraître Visions du monde et de la vie au dix-neuvième siècle, repris en 1914 dans une édition élargie et Les énigmes de la philosophie constituant une histoire de la philosophie occidentale.
La théosophie[modifier]
Rudolf Steiner (25 février 1861 à Donji Kraljevec, Croatie/Empire austro-hongrois, - 30 mars 1925 à Dornach, Suisse) est un philosophe, occultiste et penseur social de nationalité autrichienne. Il est le fondateur de l'anthroposophie, qu'il qualifie de « chemin de connaissance », visant à « restaurer le lien entre l'Homme et les mondes spirituels ». Ses adeptes le considèrent généralement comme un guide spirituel. Sa doctrine est à l'origine de projets aussi divers que les écoles Waldorf, l'agriculture biodynamique, les médicaments et produits cosmétiques Weleda, le mouvement Camphill et la Communauté des Chrétiens.
Avant l'anthroposophie: Le 25 février 1861, Rudolf Steiner naît à Kraljevec, à l'époque partie de l'Empire austro-hongrois, actuellement en Croatie. Ses parents sont autrichiens. En 1869, sa famille s'installe à Neudörfl, aujourd'hui en Autriche. Il entre au collège moderne et technique de Wiener-Neustadt (Realschule) en 1872. Trois ans plus tard, il commence à s'intéresser à la philosophie. En 1877, il étudie la pensée de Kant.
En 1879, Rudolf Steiner obtient son diplôme de fin d'études avec félicitations. Il continue à étudier la philosophie, en particulier Fichte. En octobre, devient étudiant à l'Ecole supérieure technique de Vienne et se lie avec son professeur de littérature Karl Julius Schröer (1825-1900) qui est philologue et grand connaisseur de l'œuvre de Goethe. Il suit également des cours de philosophie à l'université. En 1880, il fait la connaissance de Félix Kogutzki (1833-1909), le cueilleur de simples qui l'initie à l'occultisme traditionnel et lui aurait fait rencontrer un « maître spirituel » éminent [1],[2].
En 1882, Schröer conseille Steiner à Josef Kürschner en tant qu'éditeur de l'œuvre scientifique de Goethe. La famille Steiner s'installe dans les environs de Vienne. En 1883, il achève le premier volume pour Josef Kürschner (parution en 1884). En octobre, il met fin à ses études supérieures car il s'intéresse davantage à la philosophie [3].
En 1884, Steiner devient le précepteur des enfants des époux Specht, et se consacre au jeune Otto qui est hydrocéphale. Il entame une correspondance avec Edouard von Hartmann. En 1886, il fréquente le salon de la poétesse Eugénie delle Grazie et les théologiens de son entourage. Il accepte de collaborer à l'édition des œuvres scientifiques de Goethe dans la grande édition de Weimar, celle dite « de la Grand Duchesse Sophie ». Il étudie les archives de Goethe et de Schiller et fait paraître en 1886 son ouvrage Fondements d'une épistémologie de la conception goethéenne du monde compte particulièrement tenu de Schiller[4].[3]
En 1888, de janvier à juillet, il participe à la rédaction de l'hebdomadaire allemand Deutsche Wochenschrift. Le 9 novembre, il donne une conférence : « Goethe, père d'une esthétique nouvelle ». L'année suivante, il lit Nietzsche et fréquente le salon de la théosophe Marie Lang. Son travail aux Archives à partir de 1890 élargit le cercle de ses connaissances, dont Ernst Haeckel, Hermann Grimm, Otto Erich Hartleben, etc. Il soutient en 1891 sa thèse de doctorat en philosophie à l'université de Rostock : « La question fondamentale de la théorie de la connaissance, compte particulièrement tenu de la Doctrine de la Science de Fichte ». Elle est publiée en 1892,complétée d'un chapitre sous le nom « Vérité et science »[5] .
À partir de 1892, il loge chez la veuve Anna Eunike et l'aide dans l'éducation de ses cinq enfants. En 1894, Steiner publie La Philosophie de la Liberté GA 4. Alors qu'il continue son étude de Nietzsche, il rencontre la sœur de celui-ci, Elisabeth Förster, en 1894 et entre en relations avec les Archives Nietzsche à Naumburg. L'année suivante, il publie Nietzsche, un homme en lutte contre son temps, GA 5. En 1896, il prépare pour la maison d'éditions Cotta l'édition des œuvres de Schopenhauer et de Jean-Paul. Il termine son travail pour Kürschner. En 1897, il fait paraître Goethe et sa conception du Monde, GA 6. Il s'installe à Berlin chez la famille Eunike. Il est alors co-rédacteur avec Otto Erich Hartleben du Magazin für Litteratur. Il met en scène la pièce de Maurice Maeterlinck : L'Intruse. Il donne aussi des conférences à l'association scientifique « Giordano Bruno » et à celles des jeunes chercheurs et écrivains « Die Kommenden ». En 1898, il donne un cycle de conférences sur « Les Grands courants de la littérature allemande de 1848 à nos jours » à la Société Littéraire Indépendante.
À partir de 1899, il commence à enseigner l'histoire, les sciences et la technique de l'expression orale à l'Université Populaire de Berlin fondée par Wilhelm Liebknecht. Il publie un article dans le Magazin für Litteratur « La révélation secrète de Goethe ». Il épouse civilement Anna Eunike. Il publie aussi son texte « L'égoïsme en philosophie ». En 1900-1901, il fait paraître Visions du monde et de la vie au dix-neuvième siècle, repris en 1914 dans une édition élargie et Les énigmes de la philosophie constituant une histoire de la philosophie occidentale.
Le développement de l'anthroposophie[modifier]
La théosophie[modifier]
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En 1900, à la demande du Comte Brockdorff, Steiner donne une conférence sur Nietzsche à la Bibliothèque Théosophique. Une semaine plus tard il donne au même endroit une conférence sur Goethe, à caractère ésotérique cette fois. Durant l'hiver, c'est une conférence sur Gustav Theodor Fechner, à laquelle assiste Marie de Sivers. Il cesse alors ses activités à la rédaction du Magazin für Litteratur. L'année suivante, il donne deux cycles de conférences chez les théosophes : le premier portant sur la Mystique auquel assiste Marie de Sivers ; le second cycle a lieu chez les théosophes de Berlin : Le Christianisme, fait mystique.
En janvier 1902, il devient membre de la Société théosophique et secrétaire général pour l'Allemagne[6]. En juillet, à Londres, il rencontre les responsables de la Société théosophique, dont sa présidente Annie Besant. En octobre, il participe à la fondation de la Section allemande de la Société théosophique dont il devient le secrétaire général. Marie de Sivers devient sa collaboratrice.
En 1903, c'est la première parution de la revue Luzifer, qui s'appelle à partir de 1904, Lucifer-Gnosis. À partir de 1904, son activité de conférencier prend de l'ampleur, notamment en dehors de Berlin. Il publie le petit livre Théosophie, et écrit des articles pour la revue Lucifer-Gnosis sur la « Chronique de l'Akasha ». Steiner fréquente Kafka et le peintre Kandinsky et publie le Drame d'Edouard Schuré Les Enfants de Lucifer dans Lucifer-Gnosis[7]. Steiner se sépare de sa première épouse, Anna Eunike, et vit avec Marie von Sivers. Annie Besant le nomme responsable de l'Ecole ésotérique de la Section allemande. En 1905, il cesse d'enseigner à l'Université populaire de Berlin (École de formation ouvrière). Il donne de nombreuses conférences à Berlin. C'est un an après la création du Cercle intérieur del'Ecole ésotérique, en 1905, que le rite Yarker le sollicite mais " Ni ce rite, ni l'École ésotérique n'avait à exercer d'influence sur la moelle de son enseignement, …le présent doit reposer sur le passé. Certes, il apporte un message nouveau qui ne pouvait ni ne devait puiser ailleurs qu'à sa propre source : toutefois il cherchait encore à se rattacher par la forme aux traditions existantes " . Il rattache le germe nouveau au fait existant dans le respect de la tradition historique. Rudolf Steiner est donc sollicité par l'obédience maçonnique de l'Ordre Memphis-Misraïm, sous l'égide de John Yarker qui avait succédé à Garibaldi. Ce dernier avait réuni les deux Ordres séparés jusque là Memphis et Misraïm. Steiner œuvre avec Marie von Sivers durant une décennie à restaurer le cérémonial cultuel et symbolique basé sur la tradition de la sagesse ancienne. En 1906, Théodor Reuss, représentant de Yarker en Allemagne, présente un cadre à Steiner pour son propre enseignement : "Un bon nombre de participants, il est vrai parlèrent de notre institution comme s'il s'agissait d'un ordre… Il est vrai que nous avions Marie de Sivers et moi, signé des documents concernant nos rapports avec cette institution Yarker. D'aucuns s'en sont servis pour répandre sur notre compte des calomnies de toutes sortes. En fait, on avait attaché une grande importance à une affaire insignifiante. Nos signatures avaient été apposées au bas de certaines "formules". Nous avions respecté les coutumes. Alors que nous signions, j'avais encore clairement insisté et dit : tout cela n'est que formalité et l'institution que je vais instaurer n'empruntera rien au courant Yarker… Mais j'aimerais faire remarquer en toute modestie qu'à cette époque je croyais encore à la droiture des gens à qui j'avais affaire" (Steiner, Autobiographie, Tome II, pp.217-218). L'activité culturelle de l'école ésotérique s'y déroule, elle est ouverte à tous les Ordres ou Sociétés ésotériques. Nombreuses conférences à Berlin, Stuttgart, Cologne, Paris, Munich, Düsseldorf. À la fin de l'année, il voyage en Italie avec Marie von Sivers. Ils passent Noël et le Nouvel-An à Venise. En 1907, il multiplie les conférences à Berlin, Karlsruhe, Leipzig, Munich, Kassel, Stuttgart, Vienne, Bâle, Nuremberg, Cologne. En mai, le Congrès théosophique européen a lieu à Munich. On y représente la pièce Le Drame sacré d'Eleusis d'Edouard Schuré. Annie Besant et Rudolf Steiner constatent qu'ils ont des conceptions différentes de ce que devrait être l'ésotérisme. Fin mai, avec le 100e membre affilié à « Mystica Aeterna », Steiner devient le dirigeant du Rite de Memphis-Misraïm en Allemagne, des loges sont installées à Berlin, Cologne, Leipzig, Stuttgart et Munich. Il voyage en Italie durant 4 semaines au cours de l'été : 2 semaines à Rome, puis Pise, Gêne, Milan, Lucerne, Berne et lors du retour, en septembre, séjourne quelques jours à Barr, en Alsace, invité par Edouard Schuré. En 1908, il continue ses conférences : Francfort, Heidelberg, Berlin, Munich, Hambourg, Cologne, Nuremberg, Stuttgart, Leipzig et effectue un nouveau voyage en Italie par mer sur l'Adriatique. Il visite le Paestum et fait l'escalade du Vésuve.
En 1909, le drame de Schuré Les enfants de Lucifer est joué au Congrès théosophique d'été de Munich. Au printemps, Steiner est invité à Rome par la princesse del Drago. Il donne des conférences dans la Ville. Il séjourne au Palazzo del Drago dans les pièces où Winckelmann avait vécu et développé ses idées sur l'art, qui avaient très fortement intéressé Goethe. Il fait un nouveau séjour de deux semaines en Italie au printemps 1910. La même année paraît l'ouvrage La Science de l'occulte dans ses grandes lignes. C'est aussi la représentation du premier drame-mystère. Il donne de nombreuses conférences à Berlin, Strasbourg, Karlsruhe, Heidelberg, Pforzheim, Kassel, Düsseldorf, Cologne, Vienne, Stuttgart, Munich, Rome, Palerme, Hanovre, Hambourg, Oslo, Berne.
En mars 1911, alors qu'il donne un cycle de conférences à Prague, « La Physiologie occulte », le 17 mars meurt Anna Steiner-Eunike. Au printemps, il fait un séjour de trois mois au bord de l'Adriatique, puis de deux semaines en Autriche, pour le rétablissement de Marie von Sivers. Il donne une conférence à Bologne à l'occasion du Congrès international de philosophie. Marie von Sivers traduit le livre de Schuré Les Sanctuaires d'Orient. En septembre, nouveau voyage en Italie et conférences en Suisse et à Milan. À l'automne, il entre en conflit avec Annie Besant à cause de l'affaire Alcyone-Krishnamurti qu'elle veut faire passer pour une réincarnation du Christ. Steiner poursuit ses conférences à Berlin, Stuttgart, Cologne, Coblence, Bâle, Munich, Copenhague, Lugano, Milan, Neuchâtel, Karlsruhe, Leipzig, Nuremberg, Hanovre. En 1912, il fait un dernier voyage en Italie, visite Florence, Pérouse, Assise et donne deux conférences à Milan. Il donne ensuite des conférences à Hanovre, Berlin, Munich, Winterthur, Zürich, Kassel, Breslau, Vienne, Stuttgart, Helsinki, Helsingsfors, Stockholm, Düsseldorf, Copenhague, Norrkörping, Cologne, Hambourg, Bâle, Milan, Neuchâtel, Saint-Gall, Berne. À l'automne 1912, ce sont les premiers pas de l'eurythmie, art du mouvement. Fin 1912, il se sépare de la Société théosophique et à Noël, fonde la Société anthroposophique
La première assemblée générale de la Société anthroposophique a lieu les 2 et 3 février 1913. Steiner n'exerce aucune fonction administrative, seulement celle d'enseignant et de guide spirituel. Il n'en était même pas membre. La direction devait être assurée par un comité de trois personnes : Carl Unger, Michael Bauer, Marie von Sivers. La Société anthroposophique est exclue officiellement de la Société théosophique le 7 mars 1913 par décision venant d'Adyar. En mai, Steiner voyage à Paris pour la fondation du Groupe Saint-Michel. Il visite Chartres avec Schuré et Marie von Sivers. Le 20 septembre, il pose la première pierre du futur Goethéanum, à Dornach. Il donne des conférences à Cologne, Berlin, Linz, Vienne, Tübingen, Stuttgart, Francfort, Munich, La Haye, Breslau, Düsseldorf, Londres, Paris, Strasbourg, Helsinki, Helsingsfors, Oslo, Bergen, Copenhague, Leipzig.
La guerre limite les déplacements de Steiner à l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse. Le 1er avril 1914, lors de la fête de l'érection des sapins, la charpente du Goethéanum est construite. En août, la guerre éclate. De Bayreuth, Steiner et Sivers rentrent rapidement à Dornach. Eliza Von Moltke, membre de la société théosophique, fait venir Rudolf Steiner au chevet de son mari atteint dans sa santé, le général et chef de l'état-major allemand Helmuth Johannes Ludwig von Moltke le 27 août 1914 à Koblenz mais son action réelle est restée ignorée[8]. Le 24 décembre, Steiner épouse Marie von Sivers. Il donne des conférences à Leipzig, Berlin, Stuttgart, Pförzheim, Munich, Vienne, Dornach, Paris, Bâle, Norrköping. Cette année-là ferme l'école ésotérique, qui fonctionnait depuis 1904.
Il donne des conférences en 1915 à Berlin, Dornach, Vienne, Düsseldorf, Stuttgart et en 1916 à Berne, Liestal, Berlin, Leipzig, Stuttgart, Dornach, Zurich, Bâle. En 1916, il publie un livret très controversé « Pensées du Temps de Guerre » publié à Berlin, qui fit démissionner Edouard Schuré.
En 1917, ses activités sociales et politiques, ses remises des mémorandums à de hauts responsables de Berlin et de Vienne restent sans écho. Il réalise la première formulation de la triarticulation de l'être humain. Il donne des conférences à Dornach, Berlin, Zurich, Saint-Gall, Bâle et en 1918 à Dornach, Berne, Munich, Stuttgart, Berlin, Heidenheim, Ulm, Hambourg, Bâle.
En 1919 est fondée l'École Waldorf à Stuttgart. Il donne de nombreuses conférences à Bâle, Zurich, Dornach, Düsseldorf, Stuttgart, Ulm, Berlin; en 1920 à Stuttgart, Bâle, Dornach, Zurich, Berne; en 1921 à Stuttgart, Dornach, La Haye, Berne, Oslo, Berlin, Bâle.
En 1922, conférences à Dornach, Berne, La Haye, Londres, Vienne, Stuttgart, Oxford, Berlin. Mais à la fin d'une conférence donnée à Munich, Steiner échappe de peu à une agression de perturbateurs fascistes. Dès lors il ne fait plus de conférences publiques en Allemagne. La Communauté des Chrétiens est fondée cette année-là. Le 31 décembre, un incendie criminel détruit le Goethéanum.
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1 commentaire:
Bravo pour votre blog de réflexion.
Je tenais à marquer mon passage.
Merci de nous faire partager vos opinions.
Bien à vous,
Roland A E Collignon
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