9 févr. 2011

LA GRANDE HYPOTHESE 4) -"L'âme Atlante n'est pas perdue!"



La grande hypothèse 4) -"L'âme Atlante n'est pas perdue!"


Quelques liens en préambule:
Dissertation sur l’Atlantide 
https://fr.wikisource.org/wiki/Dissertation_sur_l%E2%80%99Atlantide/1CHAPITRE I. l’atlantide a-t-elle existé réellement ?
https://fr.wikisource.org/wiki/Dissertation_sur_l%E2%80%99Atlantide/4:  CHAPITRE IV destruction de l’atlantide et époque de cette destruction 

atlantide-tpe-nst.over-blog.com: une civilisation atlante platonicienn


Tous les grands mythes de l'humanité et la bible font référence au mythe du déluge. Je le rapproche du mythe de l'Atlantide que j'ai redécouvert en lisant les livres d'Albert Slosman, la grande hypothèse, la trilogie des origines (le grand cataclysme - les survivants de l'Atlantide - ...et Dieu ressuscita à Dendhéra), la vie extraordinaire de PythagoreMoîse l'Egyptien. Dix livres étaient prévus après Moise, mais cette série a été interrompue par la mort de Slosman en 1981. Le dernier livre que Slosman avait prévu devait s'intituler l'Eternité n'appartient qu'à Dieu. Dans les autres publications, on trouve: l'astronomie selon les Egyptiensle livre de l'au-delà de la viele zodiaque de Dendérah et Le Biblion de Pythagore.

Tous les Les livres d'Albert Slosman dans la collection "Les Portes de l'étrange" chez Robert Lafont:
1995 "Moise l'égyptien"
1990 "Le zodiaque de Dendérah"

1983 "L'astronomie selon les égyptiens"
1982 "La Grande Hypothèse
1980 "Le biblion de Pythagore"
1980 "Et Dieu ressuscita Dendérah"
1979 "Le Livre de l'au-delà de la vie"

1979 "La vie extraordinaire de Pythagore"
1978 "Les survivants de l'Atlantide"
1976 "Le Grand cataclysme

Ces ouvrages sont à l'origine de ma réflexion, mais j'ai découvert aussi Anton Parks qui évoque les mêmes sujets. Selon Parks, les tablettes sumériennes de Kharsag, qui dateraient de plus de 5 000 ans, ont inspiré les rédacteurs du Livre de la Genèse (6). Quant au Nouveau Testament, il recèlerait une importante sémantique égyptienne liée à OsirisIsis et Horus (voir aussi Anton park facebook).

 Ma lecture de "La grande hypothèse" va porter sur le grand cataclysme (article 3) qui est sans doute une autre façon de voir le Déluge de la Bible, puis sur ce qu'il advint par la suite jusqu'à nos jours (pour notre temps,article 11) selon Albert Slosman, qui est persuadé que l'âme Atlante n'est pas perdue (voir mon article 4). Je crois que tous les grands mythes de l'humanité parlent de ce qui a dû être une catastrophe naturelle que la terre aurait subi il y a plus de 12 000 ans selon Slosman. Les 3 grandes pyramides d'Egypte et le Sphinx seraient selon lui un témoignage des survivants de ce événement à l'adresse des générations futures et un avertissement qui a un écho particulier aujourd'hui où on parle de plus en plus de fin du monde . L'émission de la chaîne 4 (2012 conspiration de l'apocalypse)) est significative à cet égard.

De "la grande hypothèse", le Figaro écrivait alors: la "construction qui s'accomplit devant nous est peut être un des événements de notre temps". Et Slosman le définissait ainsi: "c'était en définitive une histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'éternel était Yahvé, mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moîse, d'Abraham mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures! A chaque ère céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".
Cette oeuvre d’Albert Slosman aurait dû être, sous la dénomination générique « L’éternité n’appartient qu’à Dieu ».
A) LA TRILOGIE DES ORIGINES.
1) Le Grand Cataclysme (paru en 1976).

2) Les survivants de l’Atlantide (paru en 1978).
3) Et Dieu ressuscita à Dendérah (paru en 1980).

B) LA TRILOGIE DU PASSE.
1) Moîse l’Egyptien (paru en 1981).
2) Akhenaton, le Divin mortel (non paru).
3) Et Dieu oublia l’Egypte (non paru).

C) LA TRILOGIE DU FUTUR.
1) Jésus le Christ (non paru).
2) L’Apocalypse de la 8ème vision (non paru).
3) L’éternité n’appartient qu’à Dieu (non paru).

D) LA TETRALOGIE DU SAVOIR.
1) l’Astronomie selon les Egyptiens en PDF:
2) Les Mathématiques selon les Egyptiens (non paru).
3) La Médecine selon les Egyptiens (non paru).
4) L’Evangile selon les Egyptiens (non paru).
"C'est une Histoire du monothéisme des origines à la fin du monde que j'étais en train d'écrire, en voulant démontrer que le Dieu des chrétiens était le même que le Créateur originel. L'Eternel était Yahvé mais aussi Ptah. Dieu était celui de Jésus, de Moise, d'Abraham, mais aussi d'Osiris. Et ce Dieu Un avait déjà été l'unique Créateur de la Création, celui qui inspira la Loi à ses créatures. A chaque être céleste correspondait un Fils de Dieu, un Messie".    Albert Slosman (vu par Eden-saga)


Sommaire de mes messages:
          1)   Le hasard existe t-il?
          3)   Le grand cataclysme.
          4)   L'âme Atlante n'est pas perdue.
          5)   Les rescapés de l'Ahâ Men Ptah.
          11-a) Ce que j'ai vu et compris
          11-b) Pour notre temps


4) L'ÂME ATLANTE N'EST PAS PERDUE!


Exergue: "M. Flamand (géologue et non égyptologue) assimilait les béliers à  sphéroïde (et les boeufs à corne déformés) à l'Amon-Râ des Egyptiens, car il y a une parenté certaine avec les figures gravées du Sahara. Mais Amon est aussi le dieu-Bélier de l'eau dans toute la Berbérie, où le mot Berbère pour dire eau est "Amon", tout comme chez les Guanches des Canaries".   Raymond Furon (Manuel de préhistoire générale).
"On exagère l'absence des changements matériels, parfois; mais l'identité de l'âme Berbère, à travers toutes les vicissitudes, est vraiment une force de la nature!"   Jean Célérier (Histoire du Maroc).
En préambule, évoquons Monsieur Georges Barthelemy Médéric Flamand que nous avons mis en exergue et  une mission d'exploration scientifique au Tidikelt [Aperçu général sur les régions traverséesGravures rupestres du Sud-oranais, moins célèbres que les figurations du Tassili, les gravures du Sud-oranais font cependant l'objet d'études dès 1863]. Les travaux les plus importants sont notamment dus à Auguste Pomel (de 1893 à 1898), Stéphane Gsell (de 1901 à 1927), G. B. M. Flamand (de 1892 à 1921), Léo Frobenius et Hugo Obermaier (en 1925), l'Abbé Henri Breuil (de 1931 à 1957), Léonce Joleaud (de 1918 à 1938), Raymond Vaufrey (de 1935 à 1955).  Voyons aussi les gravures rupestres de la région de Djelfa
Evoquons aussi les NOUVELLES RECHERCHES SUR LE PRÉHISTORIQUE DANS LE SAHARA ET DANS LE HAUT-PAYS ORANAIS.


En 1973, A. Slosman n'avait pas encore fait le rapprochement entre l'Amenta du livre dit "des morts" et ce pays englouti lorsqu'il parvint au Maroc pour sa convalescence suite à son accident, comme nous l'avons vu à la fin de l'article 2-2...


https://histoireislamique.wordpress.com/2014/11/01/les-paiens-berberes-berghwata-et-leurs-royaume-satanique-apparue-lors-du-califat-omeyyade-au-maghreb-al-aqsa-maroc/

voyage4x4.com/Maroc/taouz.html (le lieu d'Osiris)
Il ne se doutait pas encore qu'il était comme "poussé" vers ce pays, pour en repartir à la quête des survivants de ce Grand Cataclysme" d'il y a 12 millénaires. La teneur de certains textes des bords du Nil se rapportant au "Lieu du Couchant" ou Ta Mana en hiéroglyphique lui avaient laissé supposer que cette terre était le Maroc, puisque ce nom ne lui était donné qu'en français, alors qu'il gardait sa signification arabe: "Mogreb el-Aqsa" ou le "Pays du Couchant".  On trouve sur wikipedia: [MarocLe mot « Maroc » est issu du berbère Ameṛṛuk, en tifinagh : « ⴰⵎⵕⵕⵓⴽ », étant le diminutif de « Amurakuc », nom originel de « Marrakech », et lui-même issu du berbère « amur n ukuc » qui signifie en berbère « terre/partie de Dieu », ou « terre sacrée ». Le nom arabe al-Maghrib  (en arabe: المغرب) signifie « le couchant »]
Tout en préparant pour le compte du Centre culturel de Rabat une exposition sur l'informatique, Il devint un lecteur assidu de la bibliothèque du ministère des Mines en ayant à sa disposition des livres complémentaires qui lui manquaient lors de sa lecture de textes pharaoniques. Il put ainsi connaître la géologie, la minéralogie et la structure géophysique des terrains avoisinants comme ceux des Canaries, ces "Iles fortunées". Il lut aussi des centaines de textes Berbères qui lui apprirent à mieux connaître ce peuple  fort différent de arabes afin de préparer une philologie comparée du langage berbère (dont? le tamazight) et du langage hiéroglyphique. Ce fut là qu'il entendit parler de Tamanar, village situé à une soixantaine au nord d'Agadir et dont un très vieux patriarche et prophète en faisait la renommée dans le Maroc tout entier. Ce village était à une dizaine de km en retrait de l'océan. Comme son sol sablonneux était constellé de millions de coquillages non fossilisés, il n'y avait aucune impossibilité pour que cet endroit se trouve au bord de la mer et serve de lieu d'accostage et d'abri à des rescapés d'un naufrage 10 000 ans avant notre ère. Pour Slosman, les rescapés de l'Ahâ-Men-Ptah auraient pu aborder à cet endroit, nul n'en n'a pris conscience!
Puis, pour Ta Ouz, il en alla de même, ce fut accidentellement qu'il en entendit parler. Les géologues autochtones qui lui expliquèrent ce qu'était ce lieu et lui donnèrent littéralement la clé du passé le plus antique. Situé aux confins du désert algéro-marocain, ce leu servait de point extrême à la frontière, mouvante à cette époque. L'état du sol était un site minéralogique exceptionnel où le fer jouait un grand rôle (voir le filon ferrugineux de Mfis près de Taouz). Nous verrons ce rôle du fer dans l'article 5: Les rescapés de l'Ahâ-Men-¨Ptah. L'état du sol montrait aussi qu'il y avait eu un énorme bouleversement géologique. Les sépultures de Ta Ouz (une bourgade aux confins du désert.C'est ici que s'arrête le goudron) semblent être datées d'au moins 5 000 ans avant notre ère: selon le texte "le Maroc avant l'histoire") et même beaucoup plus si on en croit Albert Slosman. Ce serait un lieu "sacré" où des centaines de tells étaient en réalité des mastabas ou des nécropoles funéraires dont l'antiquité se perdait dans la nuit des temps. 
https://lagbt.wiwiland.net/index.php?title=Orichalque
Le hasard attisa l'intérêt de Slosman lorsqu'il apprit qu'une équipe d'aventuriers Allemands avait été interceptée pendant qu'elle découpait un morceau de paroi couverte de gravures rupestres d'une antiquité très reculée!... Son esprit galopait et tout indiquait que ce lieu était un site extraordinaire pour la curiosité, mais aussi pour le recueillement. L'itinéraire pour y parvenir était ponctué de d'autres endroits intéressants, comme Midelt, dans le Moyen-Atlas entre Meknès et Ksar-El-Souk. De tout temps, Midelt avait extrait de son sous-sol du plomb et du cuivre en grosses quantités. De plus, comme l'Aurichalque était réputé en tant que métal utilisé par les grands-prêtres de Ptah, il pouvait y avoir une affinité avec l'auricalcite marocaine qui se trouvait en grande quantité dans la région.
Auricalcite
En arrivant à Midelt, Slosman rencontra plusieurs familles berbères qui faisaient commerce de ces minéraux, dont une famille qui semblait connaître de nombreuses légendes traditionnelles et avec laquelle il put entrer dans une intimité réelle après beaucoup de temps et une patience à toute épreuve. Il dut loger chez elles et vivre selon leurs coutumes avant de parler d'autre chose que de la valeur mercantile de ces "cailloux"... 
Après une année de recherches le long d'une route truffée de gravures rupestres et de lieux intéressants, de discussions et de palabres avec les spécialistes et les autochtones qui lui transmettaient les traditions ancestrales, il parvint à ébaucher un tracé de l'exode des rescapés de l'Ahâ-Men-Ptah. Ce pays qui devint le Maroc était à l'époque anté-cataclysmique une sorte de colonie Atlante. Elle était la terre la plus proche du continent disparu, devenant de ce fait Ta Mana, "le pays du couchant". Les métaux y jouaient un rôle primordial pour les constructions et le outils nécessaires aux usages domestiques. Le plomb et le cuivre étaient recherchés sur le territoire Marocain, car ils étaient quasiment inexistants sur celui de la mère patrie. De même pour certains minéraux protecteurs contre les influences maléfiques des rayonnements astraux. Ces minéraux se retrouvèrent dans la Bible à propos du pectoral porté par Moïse et qui lui permit, grâce aux influx dégagés, de conserver l'unification des douze tribus d'Israël. Mais si,à cette époque, Moïse n'avait pu récupérer que quelques "pierres", les autres étant des ersatz, au temps d'Ahâ-Men-Ptah, les douze minéraux avaient une influence précise dont la réunion apportait "longue vie, force et santé", comme le précisent les titres d'un Pharaon dans les papyrus. Non seulement ceux de Ptah en conservaient un usage religieux et politique, mais ceux de Râ avaient accepté cette formule sous une autre forme, tel Ramsès le Grand, grâce d'autres minéraux. Une de ces pierres fut retrouvée fortuitement à Midelt par A. Slosman. Ce site est située dans le Moyen-Atlas, sur un plateau à 1500m d'altitude, cerné lui-même par de hautes montagnes. Deux cols à plus de 2000m, en autorisent seuls l'accès au nord et au sud. Après avoir été "adopté" par la famille Berbère et de longues discussions, Slosman put rechercher l'origine des mines de plomb et de cuivre. Les Français avaient foré les puits au 19ème siècle, mais ils n'étaient pas parvenus à cet endroit en déclarant : "c'est ici qu'il faut creuser. Manifestement il y avait eu des extractions avant eux. Il fut alors conduit vers un endroit peu éloigné des mines actuelles mais caché derrière une montagne. Là, d'autres puits désaffectés et bien plus anciens prouvaient que les Espagnols étaient passés par là deux siècles auparavant. Eux aussi n'avaient pu arriver en ce lieu désertique et déclarer y trouver des métaux précisément à cet endroit en déclarant "c'est ici qu'il faut creuser".  Une nouvelle confidence lui apprit qu'il y avait eu des prédécesseurs qui avaient été... des Romains. Il visita alors des vestiges sur la route de Meknès à 3km de Midelt, bien en retrait et totalement invisibles de la grand-route. Ces puits étaient bel et bien de l'époque des Césars, tant par le dessin des voûtes que par l'architecture des galeries souterraines. Des dépôts importants de minéraux se trouvaient encore entassés là, comme s'ils n'avaient pas de valeur, n'étant pas du plomb. Qu'est-ce qui avait poussé les Romains en ce lieu? Après bien des tergiversations, des hésitations, une peur irraisonnée d'une malédiction, ses amis Berbères lui apprirent  qu'à l'origine, bien avant avant les Romains étaient venus...des Géants pour organiser l'extraction! D'où le nom d'Atlas donné aux montagnes, car leur roi était aussi haut qu'elles! Après de nouveaux atermoiements, Slosman ils furent bien plus loin, sur la route de Meknès. A une quinzaine de km de Midelt, un chemin les mena vers un énorme haut-plateau avant de parvenir devant un paysage infernal et lunaire: la mine des Géants! Il s'agissait d'une vaste plaine bouleversée d'immenses trous et de petits elles de teinte grise sur fond noir. Au fond de chacun de ces cratères creusés de main d'homme, des êtres, aux temps les plus reculés, extrayaient des minerais pour en faire des outils et des bijoux ciselés, alors que d'autres vivaient en France dans des cavernes enfumées en mangeant de la viande crue. A la fin il réussit à se faire descendre dans un puits dans une sorte de nacelle en osier. mais le résultat fut décevant: le puits s'ouvrait sur une galerie de hauteur 1,70 m environ qui n'aurait certainement pas pu laisser passer un géant! Les auteurs n'étaient donc pas des fils d'Hercule ou de Titan même si leur intelligence était de beaucoup supérieure à la nôtre.  Mais Slosman pouvait partir sur des bases solides: celles qui ont donné le thème des "Survivants de l'Atlantide".
magnétite
Mais à Ta Ouz, tout était différent, c'était en plein désert. Des défilés plus ou moins ensablés longeaient cette bande invisible séparant les deux pays. Puis le paysage changeait, d'abord caillouteux, il laissa voir des blocs de roche noirs incontestablement d'apparence métallique. C'était du fer à l'état pur, hématite, magnétite, sidérite...La boussole y battait la chamade et ne servait plus à rien. L'atmosphère était très étrange. Il faisait plus de 60° et il n'y avait d'ombre nulle part. L'odeur était particulière, car ce métal chauffé depuis des millénaires, renvoyait son propre rayonnement mais il y avait autre chose d'indéfinissable.
hématite
Les géologues parlèrent du site funéraire situé au bout d'un Oued desséché, et qui aboutissait à l'endroit où il y avait des centaines de gravures rupestres, celui-là même où, on l'a vu précédemment, une patrouille militaire avait intercepté les vandales qui avaient découpé la roche pour l'emporter! Arrivés à cet endroit, après bien des difficultés, ils eurent l'impression de pénétrer dans un autre monde. Ici, plus de pierres, mais nouveau le sable recouvrant tout....Des collines à perte de vue, apparemment composées de sable aggloméré. et au centre, l'une d'elles, beaucoup plus haute. Ils chuchotaient, impressionnés, ils étaient sur un site funéraire, l'enclos sacré, trois fois saint, dans lequel il ne fallait pas pénétrer, car les temps n'étaient pas encore venus. Le guide creusa plus d'un mètre avant que n'apparaisse un amoncellement de pierres jointes, incontestablement par des mains humaines. Puis il remit le sable en place et s'empressa de remettre la pelle dans un autre véhicule. Alors seulement Slosman se rendit compte d'un phénomène inexplicable qui ajouta à son trouble: il commençait à chasser les mouches importunes qui foisonnaient par dizaines de milliers! Or, tout le temps qu'il était sur le site funéraire, aucun insecte n'avait été présent à cet endroit! L'enclos fut contourné pour revenir à l'est de cet panorama exceptionnel, là même où les rescapés de cette bataille avaient fui après avoir gravé dans les roches des dessins étranges et des textes. C'est par centaines que ces gravures existent, partout! Et c'est là que les vandales entreprirent d'enlever par morceaux entiers l'histoire la plus antique de ce pays. Il n'y avait aucun doute que si Ta Mana signifiait "le Pays du Couchant", Ta Ouz voulait dire le "Pays d'Ouzir"; or le Fils de Dieu avait pour nom Osiris en phonétique grecque. La boucle était bouclée. Il ne restait plus qu'à aller à Tamanar, pour vérifier s'il s'agissait de l'antique Ta Mana des textes égyptiens, l'endroit où avaient accosté les rescapés de l'Ahâ-men-Ptah.
Il voulut attirer l'attention gouvernementale sur "les réserves inépuisables de minéraux précieux dans la région du Midelt" ce qui déplut forcément à ceux qui voulaient y organiser un trafic et revint vers Agadir qui subit le tremblement de terre qu'on connaît et qui la détruisit en 15 s. Mais en 1974, c'était déjà redevenu une localité agréable où les hôtels de luxe se disputaient en opulence à ceux des meilleures plages de la Côte d'Azur. Quand les langues se déliaient, on racontait des légendes que se transmettaient les indigènes, qu'un autre effroyable séisme avait changé la face du monde quelques milliers d'années auparavant. Le soleil lui-même, au lieu de se lever à l'ouest, s'y était couché subitement, pour ne plus, depuis, réapparaître qu'à l'est. D'où cette définition de pays du couchant pour le Maroc, donné par les rescapés de cette aventure, après avoir accosté "là", tellement l'événement les avaient marqués. Ce "là" était toute la région d'Agadir, et plus particulièrement au nord, Tamanar en paraissait le véritable point central. Ces vieux Marocains racontaient le récit, identique à ceux des textes Egyptiens, sans les connaître, mais que leurs ancêtres perpétuaient oralement de père en fils depuis des temps immémoriaux. C'est alors qu'un de ses nouveaux amis chuchota à Slosman qu'il ferait bien de "monter voir le Père de tous". Il avait déjà entendu parler à Rabat d'un prophète, un très vieux patriarche qui connaissait aussi bien le passé que le l'avenir et qu'il était très difficile d'approcher. Seuls le notables ou le roi Hassan II pouvaient le rencontrer et lui parler. Alors comment faire? Il lui fut répondu Qu'il n'avait pas à s'en faire à ce sujet, s'il devait le rencontrer, cela se ferait...
En arrivant dans ce lieu enchanteur très vallonné, il sentit le regard noir des autochtones et une opposition nette à ses recherches, une animosité silencieuse presque palpable qu'il ressentit jusqu'au fond de son âme. Voici en résumé le récit qu'en fait A. Slosman, qu'on trouve détaillé dans le tome II de la Trilogie:

"La seule personne susceptible de me renseigner sur l'antiquité de ce lieu était le chef d'une famille Berbère dont les rides au front attestaient l'âge avancé. Mais il était parfaitement conscient de ce qu'il disait. Malheureusement, il ne parlait pas français et je passais par mes jeunes amis géologues pour comprendre ses paroles. Son nom cependant laissait percer toutes les nuances des phrases, ce qui fait que je ne perdis pratiquement rien du sens primordial de l'ensemble de la conversation.
Il était incontestable que la tribu des Berbères était la descendante de ceux qui, des millénaires auparavant, avaient accosté à cet endroit au bord de la mer. certaines familles s'étaient implantée ici et avaient fait souche afin d'assurer le arrières du reste des rescapés qui partaient à la recherche de "Ta Meri" (le lieu promis), le "Coeur Aimé". Il fallait que les métaux et le ravitaillement suivent. Lorsqu'il devint inutile d'envoyer tout cet approvisionnement, un deuxième point fixe ayant été établi bien plus en avant (cette implantation devint sédentaire et donna naissance à la grande tribu des Kabyles), ceux qui étaient implantés à Ta Mana y restèrent. Non seulement parce que le climat était sain et la culture facile, mais l'extraction des métaux et des minéraux devait se poursuivre. La troisième raison, plus spirituelle, était que le site funéraire de Ta Ouz devait être toujours être protégé, jusqu'à ce que les temps soient venus de révéler la vérité avant qu'un cataclysme plus radical encore ne détruise totalement le terre!
Comme mon vis-à-vis savait que je revenais de la terre trois fois sacrée où gisait l'Aîné (Ta Ouz), il ne me faisait somme toute aucune révélation, me confirmant ce que je savais déjà. Des dizaines de questions me brûlaient les lèvres, mais je ne savais comment m'y prendre pour les formuler afin que la traduction ne les déforme pas. Mais le vieil homme prit les devants, en me signifiant qu'un autre, plus éclairé que lui, descendant des "Grands  Voyants" de ses ancêtres, m'expliquerait très en détail ce que j'avais besoin de savoir pour avancer dans mes recherches. Lui n'était qu'une âme retrouvée parmi toutes celles qui s'étaient perdues!
Après nous avoir servi le thé à la menthe traditionnel, et expliqué au chauffeur géologue le chemin à suivre pour parvenir auprès du patriarche, nous partîmes dans cette direction. Mes appréhensions s'étaient arrêtées. Il ne faisait plus aucun doute que tout était prévu par une puissance supérieure afin que je persévère dans le chemin qui s'ouvrait devant moi. Ma position de convalescent relevant d'un très grave accident dont les séquelles étaient encore parfaitement visibles sans qu'il soit besoin d'être médecin, facilitait sans doute l'approche de l'homme hors du commun que j'allais rencontrer, car mes douleurs terribles durant plus de deux années, avaient développé certaines facultés mentales et spirituelles. [...] Au bout de la route goudronnée, puis du chemin de terre qui escaladait une colline [...] jusqu'à un monticule où "il" nous attendait sur le pas de la porte de sa maison, appuyé sur une grosse canne. En un français parfaitement compréhensible, il me dit simplement; "entrez", tout en faisant signe à mes deux amis d'attendre à l'extérieur."

"Ce qui se passa là, durant trois quarts d'heures, est probablement la chose la plus extraordinaire que j'ai vécue, mes deux accidents et les tortures allemandes n'étant comparativement que des événements banals! Le début de l'entretien me mit tout de suite dans une ambiance si particulière qu'il me sembla devenir témoin d'une scène vécue douze millénaires auparavant! le patriarche, qui n'avait cessé de me scruter, me dit sans préambule:
-Tu te trouves ici même à l'endroit où le Fils a été ressuscité par ses deux soeurs, avec l'aide de Dieu, pour que la multitude renaisse, pour revivre dans l'obéissance de la Loi de l'Eternel. Dieu étant Dieu, sa colère seule est à craindre lorsque l'on tente de percer certains mystères qui ne concernent que l'avenir. Es-tu prêt à payer ton lourd tribut à cette dure loi de l'existence humaine?
-N'ai-je point assez payé?
-Le Fils est ressuscité ici il y a douze mille ans parce qu'il était le Fils. Ce n'est pas ton cas, quelle que soit la tâche que tu assumes. Ce n'est donc pas à moi de répondre à ta question, mais à Celui dont tu cherches à interpréter les actions. Il peut être pire de dévoiler l'avenir que de le garder caché.
-Mais je ne cherche pas à lire dans l'avenir! Tout semble s'être ligué afin que je comprenne la vie passée d'un peuple. Si cela est, c'est afin que je le répète à ceux qui seraient heureux d'avoir  cette connaissance essentielle pour leur survie.
-Dans ce cas précis, connaître le passé, c'est agir sur l'avenir. Seul Dieu est Maître de l'Eternité, et à ce titre, tu t'attireras bien des haines, des jalousies et des ennuis!...Te sens-tu assez solide pour affronter tout cela? 

-Puisque vous m'avez reçu, il semble que je doive l'être, sinon vous perdriez votre temps en me parlant.  
-la difficulté réside en toi, car les temps ne sont pas venus d'apporter toutes ces révélations. Il te faudra doser lentement leurs publications afin que tout soit prêt le moment venu.
-Dans ce cas, il n'y a aucune difficulté puisque je n'ai consulté aucun éditeur.
-Ce sera difficile au contraire, car si les débuts seront lents, et pleins d'aléas par rapport aux résultats que tu auras obtenus, lorsque tu seras à mi-chemin, le succès appellera le succès et c'est à ce moment qu'il faudra que tu aies la volonté et la force nécessaires pour freiner la divulgation de la Connaissance.
-Mais pourquoi?

astro06.jimdo.com: l'ére du taureau
-Chaque chose doit venir en son temps: avec le cycle qui lui permet de s'accorder à l'harmonie divine. Chaque ère a son rythme particulier. Celui du Taureau a eu Ousir, comme celui du Bélier a pris le Soleil pour se désolidariser de de la Création du Créateur... L'ère des poissons s'achèvera dans la Chaos à moins qu'il n'y ait un sursaut de l'Ame des humains, avec un nouveau Fils qui soit un nouveau Sauveur...
-Plusieurs prophètes l'annoncent déjà et ce ne sont pas les livres que je publierai qui changeront quelque chose à cela. 


https://fargin.wordpress.com/tag/ere-du-poissons/: l'ère des poissons
-Ne sois pas trop modeste! La réaction à tes ouvrages peut devenir fort cupide, mais aussi soudainement avide qu'elle est capable de rejeter les faux prophètes qui auront prédit des catastrophes qui ne se seront pas produites! Cela a été le cas à plusieurs reprises depuis que l'homme existe, et tu t'en apercevras bien! Même après Ousir, lorsque les prêtre du Soleil haussèrent le bélier tel un dieu en lui plaçant le globe sur le crâne, les idoles furent mises à bas par plus sauvages qu'eux. 
http://journals.openedition.org/encyclopedieberbere/1511 béliers
Et Amon est devenu depuis ce temps mémorable le dieu de l'eau dans toute la Berbérie, car "amon", en berbère signifie l'eau, donc l'espoir de vivre. Celui de conserver éternellement l'eau pour ses besoins, mais aussi l'espérance au coeur de ne plus jamais revoir le symbolisme de bélier en idole à la place de Dieu. Cela a été dans l'ordre des choses puisqu'un Messie est arrivé à la fin de l'ère du Bélier. Il en ira de même dans quelques années avec la disparition de l'ère des Poissons. Dieu sera foulé aux pieds, renié, et tout le monde le suppliera le moment venu de ressusciter avec un nouveau Fils!
-Quand cela se produira-t-il?
-Tu l'apprendras tout seul au cours de tes recherches. Mais n'en n'annonce pas le temps trop vite!
-Des êtres sans foi ni loi, que la cupidité poussera toujours vers le mal, tenteront d'utiliser cette Connaissance pour en dénaturer la Sagesse à leur seul profit. Il te faudra alors beaucoup te méfier.

-Tu es un vrai prophète et tu n'annonces que la vérité. Je ne suis pas venu pour rien... -Il me reste peu de temps à vivre; ce n'est pas à moi d'enfreindre la Volonté de Celui qui a conduit tes pas jusqu'ici. Je vais te laisser seul dans la pièce d'à côté, le temps que tu jugeras nécessaire pour y méditer. Tu peux y apprendre de grandes choses si tu le mérites, mais en pâtir au contraire si tu en es indigne! Veux-tu y aller?
-Qu'est cette pièce?
-Une chambre nue, où il te faudra rester à terre. Mais c'est à cet endroit précis qu'Ousir a ressuscité. Il parle à ceux qui en sont dignes, mais punit les autres. As-tu le courage pour affronter le Fils?
-Conduis-moi...


Le temps n'est pas venu de décrire les trois heures très étranges et presque surnaturelles que je passai là. La narration romancée de la trilogie des Origines en est une réminiscence. Elle a été critiquée par les "spécialistes" comme complètement inventée parce que dialoguée et qu'aucun texte ne pouvait fournir un tel luxe de détails, ni de précisions. S'il est bien vrai que les papyrus fournissent la trame véritable et essentielle de l'historique du continent englouti, autant que de l'exode vers "le Deuxième Coeur", l'Egypte, il n'en reste pas moins que cette publication a été possible grâce à la forme donnée à l'ouvrage. Et ce qui a permis ce luxe de précisions ne fut pas les inventions d'un cerveau débridé, mais le résultat d'une concentration entre deux esprits qui se rejoignirent un jour, à Ta Mana, au lieu précis de la résurrection d'Osiris. Mes recherches bibliographiques intenses furent poursuivies à Chantilly et accentuèrent l'accumulation de détails allant tous dans la même direction de ce monothéisme pour l'Eternité, qui n'est qu'un éternel recommencement  n'appartenant qu'à Dieu.  










liens:
https://steiner- -nwo.blogspot.fr/2015/02/46-sur-les-traces-d-aha-men-ptah-ou.html:: Steiner Sur les traces d' Aha-Men-Ptah ou comment le mythe atlantéen renvoie dos à dos évolutionnistes et créationnistes. Père jésuite Athanasius Kircher ( le monde souterrain I,3 )« Pourquoi les Canaries et les Açores, îles de l’ océan Atlantique ne seraient-elles pas les restes de la terre appelée Atlantide ? Elles montrent les montagnes les plus solides des parties qui furent les plus élevées. Les collines les plus humbles, et les vallées intermédiaires furent submergées, quand par l’effet des tremblements de terre et du Déluge, ce continent disparut dans les eaux de la mer.»



http://atlantipedia.ie/samples/tag/albert-slosman/:; Atlantipedia: un guide de A à Z à la recherche de l'Atlantide de Platon
https://www.youtube.com/watch?v=iP3ErsNaMVU:: De quand date la grande pyramide, les 7 vérités qui dérangent

http://www.rentrer.fr/archives/2012/11/25/25621179.html:: Le nom hiéroglyphique de l'Atlantide est Ahâ-Men-Ptah (Ainé couché de Dieu). Celui de l'Egypte (qui était une colonie atlante) Ath-Kâ-Ptah (Deuxième coeur de Dieu).
eshttp://fr.was-this-atlantis.info/cayce.html:: Cayce et l'atlantide, était-t-elle l'atlantide?
http://secretebase.free.fr/complots/zodiac/denderah/denderah.htm (LE SECRET DU TEMPLE D'HATHOR La Porte des Etoiles et le Message des Dieux LE ZODIAQUE DE DENDERAH)
http://www.editions-triades.com/livres/spiritualite/themes-generaux/mythes-et-mysteres-egyptiens-art411.html (Dans ces conférences et livresSteiner aborde ces questions en dévoilant certains arrière-plans occultes de la civilisation égyptienne)
http://secretebase.free.fr/civilisations/autrespeuples/guanches/guanches.htm:: LES GUANCHES Une civilisation aux Canaries et aux Açores. Les archipels des Canaries et des Açores constitueraient les ultimes vestiges d'un continent englouti.


Quelques autres liens à propos de l'Atlantide:
Avec jean-François Jolibois:
https://fr.wikisource.org/wiki/Dissertation_sur_l%E2%80%99Atlantide/1CHAPITRE I. l’atlantide a-t-elle existé réellement ?
https://fr.wikisource.org/wiki/Dissertation_sur_l%E2%80%99Atlantide/2CHAPITRE II. situation de l’atlantide
https://fr.wikisource.org/wiki/Dissertation_sur_l%E2%80%99Atlantide/3: CHAPITRE III. histoire des atlantes
https://fr.wikisource.org/wiki/Dissertation_sur_l%E2%80%99Atlantide/4:  CHAPITRE IV destruction de l’atlantide et époque de cette destruction 
https://fr.wikisource.org/wiki/Dissertation_sur_l%E2%80%99Atlantide/5CHAPITRE V. changements que la disparition de l’atlantide a dû opérer dans le monde.

Avec le site http://atlantide-tpe-nst.over-blog.com/
Ce site présente notre travail sur l'Atlantide pour le TPE de notre classe de 1èreS au Lycée Charlemagne. Le sujet choisi permet de répondre à la contrainte de matières qui nous a été imposée, à savoir "Français" et "Sciences de la Vie et de la Terre".

http://atlantide-tpe-nst.overblog.com/pages/IIa_Les_atlantes_une_civilisation_platonicienne-4701612.html: Les atlantes, une civilisation platonicienne
http://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1970_num_1_3_3106Une Atlantide en Méditerranée occidentale? M. Rousseaux
https://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=-325882 : Les Survivants de l'Atlantide par Georges BORDONOVE
http://www.lefigaro.fr/voyages/2011/07/08/03007-20110708ARTFIG00458-l-atlantide-continent-englouti.php:  Le mythe de l'Atlantide, légué par Platon, est aussi celui du paradis perdu. Une civilisation exceptionnelle, engloutie 9600 ans avant J.-C., au-delà des colonnes d'Hercule, l'actuel détroit de Gibraltar. Et que certains cherchent toujours...
http://eden-saga.com/initiation-un-dieu-unique-la-grande-hypothese-d-albert-slosman.htm:l Albert Slosman, grand visionnaire des temps prédiluviens, pense que la paix sociale y régnait sans peine, qu’il n’y avait ni dispute ni envie, puisque tout était disponible en quantité suffisante. Des millénaires de ce régime paradisiaqueauraient façonné des hommes justes et bons, préoccupés autant des valeurs spirituelles que des plaisirs hédonistes.

la constellation d'Orion
p

Le Sphinx

pyramide de Giseh

2 commentaires:

Rachel Hoyt a dit…

I wish I read french! :o) I would have loved to learn more about "the great hypothese". Thanks for visiting my Smiley Sociology Study on time travel.

code d'einstein a dit…

Bonjour,

Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.

Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.

La Page No-25, THÉORÈME DE L'ÂME

LES MATHÉMATIQUES DE L'INSTANT PRÉSENT.

Cordialement

Clovis Simard