http://www.jeanstaune.fr/towards-non-physical-realismnouvelle-page.html Le réalisme classique et le réalisme non physique
isalisea.over-blog.com -Isalisëa, fille de Sûl parle de "notre existence a-t-elle un sens?"
http://www.nidhalguessoum.org/content/notre-existence-t-elle-un-sens-une-enqu%C3%AAte-scientifique-et-philosophique Notre existence a t-elle un sens? lecture de nidhalguessoum
liens https://monblogdereflexions.blogspot.com/2012/06/mes-liens-pour-les-articles-existence-t.html#.YCWURmhKiWt Mes liens pour les articles "notre existence a t-elle un sens?"
https://monblogdereflexions.blogspot.com/2013/10/16-2-notre-existence-t-elle-un-sens-16_16.html#.YCw0hGhKiWv
Article 5-2) Au-delà de cette limite, notre vision du monde n'est plus valable (la non-localité)
Exergue: "La raison pour laquelle la conscience nous apparaît comme un mystère est que nous n'avons pas une idée claire de la manière dont quoi que ce soit dans le cerveau pourrait les états conscients." John Searle
a) Rappel: Pour l'évolution, nous avons vu dans les articles précédents qu'il y a une théorie hégémonique prétendant tout expliquer: le darwinisme (Notre existence a t-elle un sens? 12-1 et Notre existence a-t-elle un sens? 12-2). Le tour d'horizon que nous venons de faire dans l'article 13-1) montre que pour les neurosciences ce n'est pas le cas. Il n'y a pas de théorie hégémonique mais des hypothèses ne reposant sur aucun mécanisme précis et indubitable. Cela n'a pas empêché Searle de répéter que "le cerveau cause la conscience." Est-ce, comme le dit Jean Staune, pour s'auto-persuader ou pour montrer qu'il ne verse pas dans le spiritualisme malgré son insistance sur l'irréductibilité de la conscience? Il exprime malgré tout l'opinion que partagent malgré leur différences Dennett, Crick, Edelman et beaucoup d'autres et même Sperry.
Nous avons conclu l'article 13-1) par: et s'ils se trompaient tous? Nous allons commencer par recourir à une métaphore pour examiner cet aspect de la question. Imaginons des extraterrestres étudiant des objets que nous possédons. En examinant un CD et son lecteur, ils peuvent apprendre rapidement que des sons y sont codés sous forme numérique et que le lecteur effectue un décodage permettant de restituer les sons. L'analyse d'un IPOD les mènera à la même conclusion. Le système de stockage y est technologiquement plus avancé et permet de stocker une plus grande quantité de sons, mais la technique de stockage et de lecture sont aussi compréhensibles. Par contre, la radio plongera certainement ces extraterrestres dans la perplexité. En effet, d'où arrivent les sons et comment sont-ils lus? Sans doute ils tenteront des actions en modifiant ou supprimant des composants de la radio et ils constateront que le son est modifié ou supprimé par de telles actions. Mais ils resteront certainement persuadés que le principe général de la radio n'est pas différent de celui de l'IPOD ou du lecteur de CD: il émet des sons qui sont stockée en son sein. Et ils en seraient si persuadés que s'ils emportaient ces trois objets dans l'espace, en constatant que la radio ne fonctionne plus alors que l'IPOD et le lecteur de CD fonctionnent encore, ils en déduiraient que cela est dû à la sensibilité de la radio, objet plus évolué donc plus fragile. ou au champ magnétique de leur vaisseau ou à l'apesanteur... Sans doute traiteraient-t-ils de magique, de préscientifique, ou de mystique toute théorie envisageant que les sons les sons ne soient pas stockés dans la radio, mais émis par une source mystérieuse.
Vis à vis du cerveau, ne sommes-nous pas dans la situation de ces extra-terrestres? Les faits que nous constatons à ce jour ne prouvent pas que le cerveau soit l'équivalent d'un IPOD ou d'un CD, et ne lui interdisent pas d'être un poste de radio. La conscience est modifiée lorsque certaines zones du cerveau le sont, mais cela ne prouve pas que le cerveau produise la conscience de même que le fait que la musique se modifie quand on modifie les composants de la radio ne prouve que la radio produise la musique.
b) Peu de neurologues n'hésitent pas à franchir le pas et à considérer le cerveau non comme la cause ultime de la conscience, mais seulement comme une de ses conditions.
- le monde 1: c'est le monde des objets physiques (le monde matériel);
- le monde 2: c'est le monde de l'esprit humain (les états de conscience)
- le monde 3: c'est le monde des produits de l'esprit humain (notamment les théories scientifiques et l'art mais aussi les idéologies politiques).
Mais cette conception dualiste est confrontée à la question: comment l'esprit s'il existe peut-il influencer le cerveau sans violer les lois physiques et en particulier celle de la conservation de l'énergie. Eccles a trouvé le solution grâce à Frédérick Beck, physicien quantique et directeur du département de physique théorique de l'université de Darmstadt.(Voir dans wikipedia en fin de ce chapitre b) La collaboration avec John C. Eccles: en.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Beck Il a reçu le prix Nobel pour l'élucidation du fonctionnement de la synapse (que nous avons rencontrée dans l'article 13-1 paragraphe 4), cet élément essentiel pour le transfert de l'influx nerveux d'un neurone à l'autre. Ce transfert dépend de l'exocytose, mécanisme par lequel la cellule libère de larges biomolécules à travers sa membrane. Elle a lieu quand des vésicules de transport ou de sécrétion fusionnent avec la membrane plasmique et que leur contenu (5 à 10 000 molécules) sort dans le milieu extracellulaire (exemple : expulsion des neuromédiateurs des vésicules synaptiques vers le milieu extracellulaire). L'exocytose permettant la transmission du "message" au neurone suivant n'a en général qu'entre 25 et 30 % de chances de se produire.
Dans "comment la conscience contrôle le cerveau" Eccles écrit: "Il a été amplement démontré par la science que la conscience, l'idéation pure, active effectivement certaines régions déterminées du cortex cérébral. La maîtrise mentale de l'activité cérébrale est si vaste que l'on peut présumer une totale domination du cerveau par la conscience. Et voilà que pour la première fois se trouve formulée une hypothèse sur la manière dont le mental influence l'activité cérébrale sans enfreindre les lois de conservation de l'énergie. La critique matérialiste du dualisme par Dennett, changeux, Edelman perd tout son fondement scientifique [...]. Puisque les solutions matérialistes ne parviennent pas à expliquer l'unité dont nous avons conscience, j'en suis réduit à conclure que l'unicité de la conscience ou de l'âme provient d'un autre niveau de réalité [...] rendue nécessaire par la certitude de l'existence d'un noyau de cette individualité. J'avance qu'aucune autre position n'est défendable.."
En 1991, Friedrich Beck a rencontré sir John Carew Eccles , lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1963 , lors d'une université d'été dans le nord de l'Italie organisée par une fondation allemande pour la promotion d'étudiants exceptionnels. En collaboration, ils ont développé un modèle de mécanique quantique d' exocytose et de libération de neurotransmetteurs au niveau des synapses du cortex cérébral humain . Le modèle approuve le dualisme interactionniste et postule que la conscience humaine pourrait affecter le fonctionnement des synapses dans le cerveau par tunnel quantique d' électrons entre les bicouches lipidiques de la vésicule synaptique et la membrane présynaptique . Le tunneling des électrons déclenche le processus d'exocytose et initie ainsi la transmission d'informations du neurone présynaptique vers le neurone postsynaptique. Le modèle proposé par Beck et Eccles est basé sur un tunnel quantique pur et prédit l'indépendance de la température de l'exocytose, qui a été testé expérimentalement et s'est avéré incorrect. Néanmoins, des recherches récentes ont montré que le modèle original de Beck-Eccles pourrait être mis à jour et que la compression des protéines SNARE dans l'exocytose pourrait être déclenchée par un tunnel assisté par vibration.
c) La solution de Dominique Laplane,
Laplane pense que son hypothèse doit être prise en compte à cause de son caractère explicatif et des solutions qu'elle apporte à un grand nombre de problèmes qui peuvent ainsi être surmontés, même si elle n'est pas scientifiquement testable pour l'instant. Elle permet par ailleurs de concilier matérialisme et spiritualisme et d'effacer la barrière que le dualisme a introduit entre eux: "Du matérialisme, nous retenons sans réticence l'idée que notre pensée provient effectivement de la matière et nous laissons le champ totalement libre à la connaissance objective qui peut se développer intégralement dans le cadre de l'axiomatique scientifique. Le dualisme est entièrement respecté: il y a bien, comme le constate le sens commun, d'une part la pensée, d'autre part la matière énergie. La grande différence est que l'articulation entre ces deux ensembles est désormais compréhensible."
Comme Eccles, Laplane pense qu'il n'est pas scientifique d'affirmer que notre conscience soit un mécanisme créé par les lois physiques que nous connaissons, alors que l'unité de perception pourrait être obtenue par par des mécanismes de type "physicaliste". Pour lui, il existe une conscience universelle que le cerveau utilise pour pour bâtir une conscience individuelle, un peu comme des artisans distincts utilisent une plaque de métal pour produire des objets différents. Laplane, en affirmant l'existence de consciences individuelles peut ainsi rejeter le panpsychisme, qui considère que tout ce qui existe, toute réalité matérielle, et non pas seulement l'esprit, possède une nature psychique. Ce n'est pas une simple spéculation, il s'appuie sur des observations fascinantes qui montrent l'existence d'une conscience pure (voir aussi "penser c'est-à-dire? enquête neurophilosophique" "Alors que la physique a considérablement fait évoluer notre vision de la matière, dont la " dématérialisation " permet de formuler l'hypothèse selon laquelle l'expérience consciente ferait partie des " matériaux de l'Univers ". les apports de la neuropsychologie n'ont guère été exploités. Pourtant. nombre d'observations classiques témoignent de l'existence dune pensée sans langage, véritable référent du langage et gouverneur de la pensée langagière qui seule est complète. Sur cette base. analyse à l'appui, on s'aperçoit que bien des questions posées par le langage. qui restent au centre de la philosophie, se trouvent extraordinairement éclairées. avec un démenti frappant à la formule classique " pas de pensée sans langage " qui transformait ce dernier en un code auto-référentiel. Le gouvernement de la pensée complète par la pensée sans langage invite à restituer aux affects leur rôle moteur et la logique se trouve ramenée au simple rôle d'auxiliaire de la pensée. Dans le domaine de la conscience, la prise en compte de données telles que l'auto-désignation des jeunes enfants, les amnésies massives sans perte d'identité. les états de " conscience vide ". etc.. plaide pour une relance de la réflexion. Associant ces bases factuelles indiscutables et la conception aujourd'hui la plus crédible selon laquelle notre cerveau est un système auto-référentiel, l'auteur conduit son enquête et la fait déboucher sur une réflexion sur les critères du vrai qui renoue avec la grande tradition spéculative."
Ainsi Laplane établit une distinction fondamentale entre le conscience et les contenus de la conscience avec l'existence d'une "conscience pure" ou d'un état de "conscience vide" pendant lequel le sujet reste conscient bien que rien ne se passe dans son esprit. C'est sans doute un important progrès dans nos connaissances (des spécialistes comme Dennett, Damasio ou Crick ne peuvent même pas imaginer que de tels états existent). Cela se rapproche des témoignages de méditants orientaux et des écrits bouddhistes sur les états de "non-pensée". De même que l'énergie peut exister sans matière et pas l'inverse, la conscience peut exister sans pensée, mais pas l'inverse. Et ces deux constituants fondamentaux de l'Univers peuvent se transformer l'un dans l'autre.
Laplane a aussi développé un autre concept révolutionnaire en soignant de nombreux aphasiques, malades qui ne peuvent plus utiliser ni comprendre le langage, voire les écrits. Il démontre qu'ils continuent à pouvoir penser normalement même s'ils n'ont plus les mots pour le faire. Laplane cite le cas, non d'un de ses patients, mais celui du Pr Lordat, professeur de médecine à Montpellier au 19è siècle, spécialiste de l'aphasie et qui devint lui-même aphasique puis guérit 15 ans plus tard. Son témoignage montre qu'on peut penser à des choses complexes de façon normale, sans avoir aucun mot à mettre à l'intérieur de soi pour les exprimer. C'est une pensée sans langage, mais une pensée consciente qui ne peut être formulée (sergecar.perso.neuf.fr -intelligence et pensée non verbale
neuropsychiatrie.fr -Dominique Laplane : La pensée d'outre-mots. La pensée sans langage)
d) Jean-François Lambert est psychophysiologiste, enseignant à Paris VIII. Pour lui, le cerveau est la condition de l'existence de la conscience et non pas sa cause. Il utilise des métaphores telles que: "Si [...] vous découvrez que votre frigidaire est en panne et que les fusibles ont sauté, vous n'allez pas dire, après les avoir changés, "les fusibles sont la cause du froid."." De la même façon, le cerveau n'est pas la cause de la conscience même si elle ne peut exister sans lui, tout comme le froid n'existe pas dans les frigidaires si les fusibles ne sont pas en bon état. Cette position n'est pas dualiste car Lambert ne conçoit pas que la conscience puisse exister sans le cerveau. Et si d'autre part cette conception implique l'existence d'une dimension autre que celle physico-chimique de l'activité neuronale qui serait la cause de la conscience (ce qui conduit au dualisme), cette dimension est nécessaire et ineffable sur le plan empirique. En fait Lambert reproche à Eccles de vouloir objectiver ce qui n'est pas objectivable et aux matérialistes leur certitude de pouvoir de pouvoir clore le monde physico-chimique sur lui-même pour ce qui concerne la conscience., ce qui pour lui est impossible.
Ceci amène Lambert à proposer une autre alternative à la logique qui préside aux rapports cerveau-pensée, celle de l'absence comme témoin d'une présence, l'incomplétude, un nouveau paradigme. La pensée, l'esprit et le sujet ne peuvent être circonscrits et leur présence n'est pas à rechercher dans, ou à côté des processus, mais dans l'impossibilité pour les processus de s'auto-justifier. Loin de constituer un échec de la raison, l'incomplétude du sujet empirique, évoquée aussi par Erwin Schrödinger dans l'esprit et la matière (l'élision du sujet), désigne ici un espace offert, au coeur de la rationalité, à la révélation d'un sens. Cette démarche est équivalente à celle de Ludwig Wittgenstein montrant l'incomplétude du langage ou celle de Kurt Gödel montrant celle de la logique. Lambert veut ainsi montrer que l'homme ne se contient pas, mais, dit-il, "cette incomplétude, cette radicale impossibilité impossibilité d'exhiber la totalité que je suis, ne permet pas de conclure objectivement ni à la présence certaine, ni à l'absence certaine, d'un opérateur métaphysique. Les données objectives ne sauraient permettre sans contradiction évidente d'attester de manière irréfutable l'existence de ce qui, par nature, leur échappe."
huffingtonpost.fr/bobbyazarian-838/neurosc -la-nouvelle-theorie-de-la-conscience-est-empreinte-de-spiritualite_b_8212678.html La nouvelle théorie de la conscience et la spiritualitéi
"Mario Beauregard n’a jamais caché sa conception dualiste de la conscience et on peut l’entendre, dans le film, se demander si l’âme a un poids et un volume. Cette vision des choses est contrebalancée par les propos du philosophe darwinien Daniel Dennett, qui défend la thèse selon laquelle la conscience est le fruit de l’activité neuronale.
Le professeur soutient que ses travaux ont montré que la conscience est plus qu’une activité électrique, mais rien ne vient appuyer cette affirmation dans le film. Une question qui reste donc sujet à polémique et que le documentaire ne tranche pas".
Mario de Beauregard et aussi, avec le neuropsychiatre Jeffrey Schwartz et le physicien Henri Stapp, le coauteur d'un article sur les liens existant entre la physique quantique et les neurosciences qui affirme que l'espoir des matérialistes d'expliquer par l'une des différentes hypothèses que nous avons mentionnées dans l'article 13-1), la connexion entre nos sentiments et nos émotions et l'activité cérébrale est condamné d'avance par la physique quantique: "La conception classique suppose que les choix faits par les être humains à propos du comment ils vont agir soient déterminés par des variables microscopiques qui, d'après la théorie quantique sont, par principe, indéterminées. La supposition réductionniste que le cours de l'expérience humaine est déterminé par des processus mécaniques locaux est la chose qui est la plus fortement réfutée par la structure des phénomènes naturels telle que la dévoile la physique contemporaine. Espérer que les connexions entre l'esprit et le cerveau seront comprises dans un cadre conceptuel si contraire aux principes de la physique n'est ni raisonnable ni crédible au plan scientifique."
f) conclusion.
Dans ce article et le précédent (Notre existence a-t-elle un sens? 13-1) Dur, dur le problème (la conscience 1ère partie), nous avons vu les positions de scientifiques et de philosophes sur le problème de la conscience. Pour certains, le cerveau produit la conscience alors que d'autres pensent que ce n'est pas le cas. Nous sommes passés de positions les plus réductionnistes et matérialistes à des positions plus nuancées où le cerveau est bien plus qu'un "paquet de neurones". Quelles sont les positions les plus crédibles? C'est ce que nous examinerons dans le prochain article "l'homme non neuronal" par des analyses qui portent non sur la vision, l'audition ou des maladies, mais sur la nature de la conscience et des questions telles que le libre arbitre ou la création de sens.
liens:
doublecause.net -Esprit et conscience Le cerveau, l'esprit, la conscience
v.i.v.free.fr -Le cerveau est-il un ipod ou une radio ?
http://philosophiascientiae.revues.org/325 Popper et le problème du corps et de l’âme http://www.claudegagnon.net/perron.pdf Karl Popper sur le problème du corps et de l'esprit (body-mind problem) Séminaire sur l’âme (27 mai 2011
http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/27/69/16/PDF/popper07.pdf La théorie de la connaissance de Popper et ses implications pour l’éducation
philosophie.philisto.fr -Le mystère de la conscience Le mystère de la conscience Formes, degrés et unicité de la conscience
https://www.outre-vie.com/ L’outre-vie c’est traverser la rigidité des évidences, des préjugés, des peurs,
des habitudes, c’est traverser le réel obtus pour entrer dans une réalité à la fois plus douloureuse et plus plaisante, dans l’inconnu, le secret, le contradictoire, ouvrir ses sens et connaître
hal.archives-.lasserre.pagesperso-orange.fr -APPROCHE BIOCHIMIQUE ET QUANTIQUE APPROCHE BIOCHIMIQUE ET QUANTIQUE
jeanzinouvertes.fr -Relations psychisme-cerveau, dualisme interactionniste et gradient de matérialité Relations psychisme-cerveau, dualisme interactionniste et gradients de matérialité
jung-neuroscience.com -Benjamin Libet Benjamin Libet de l’université d’état de Californie à San Francisco, dans une série d’expériences fascinantes, a prouvé que la prise de conscience suite à un stimulus sensoriel, (stimulation électrique sur le cerveau) se produit 500 millisecondes (temps neuronal) après le stimulus.
https://www.fayard.fr/sciences-humaines/comment-la-conscience-controle-le-cerveau-9782213597669 Comment la conscience contrôle le cerveau - John C. Eccles (Dès l'enfance nous éprouvons la sensation d'être une entité unique, un "soi" conscient de sa propre existence. Or, loin d'expliquer ce sentiment d'unité, les progrès réalisés dans la compréhension des mécanismes internes du cerveau nous la font apparaître plus mystérieuse encore). Des expériences récentes ont ainsi montré que la pensée pouvait exercer une action causale sur le cerveau. Ainsi en va-t-il du sujet qui, plongé dans le noir et protégé de toute sensation, doit détecter un attouchement à peine perceptible sur l'un de ses doigts. Il suffit en effet qu'il se prépare à la détection pour que l'aire du cerveau correspondant au doigt en question soit activée alors que celui-ci n'a pas encore été touché. Mais si la pensée maîtrise le cerveau, comment cette action se produit-elle? Comment la concilier avec les lois connues de la physique?)t
https://www.jstor.org/stable/41084906?seq=1 La critique leibnizienne du dualisme cartésien
https://www.armand-colin.com/penser-cest-dire-9782200265526 Penser, c'est-à-dire ?
Enquête neurophilosophique
amazon.fr -Penser, c'est-à-dire? Enquête neurophilosophique
http://plasticites-sciences-arts.org/PLASTIR/Laplane.pdf LA VERITE NE SE TROUVE PAS PAR SIMPLE REFLEXION * DOMINIQUE LAPLANE
sergecar.perso.neuf.fr -intelligence et pensée non verbale Intelligence et pensée non verbale
https://dedanscommedehors.home.blog/2012/10/31/au-debut-est-la-conscience-1/ Au début est la conscience
http://www.uip.edu/blog/lincompletude-un-nouveau-paradigme L'incomplétude, un nouveau paradigme
chapitre.com -E. Schrödinger, L'esprit et la matière, précédé de L'élision par M. Bitbol L'esprit et la matière ; l'Elision
onf-nfb.gc.ca -le cerveau mystique Le cerveau mystique
drmariobeauregardfr.com -Les pouvoirs de la conscience Comment nos pensées influencent la réalité: Plusieurs scientifiques prônent toujours que matérialisme scientifique est synonyme de science. Selon l’idéologie matérialiste scientifique, tout est composé de particules matérielles et tout ce que nous expérimentons—incluant nos pensées, nos émotions, nos croyances, nos intentions, notre sens de soi et nos épiphanies spirituelles—résulte de l’activité des neurones dans nos cerveaux.
Ces scientifiques semblent ignorer le fait que le matérialisme scientifique ne repose que sur des croyances sans preuve. Comme les fondamentalistes, les plus zélés d’entre eux essaient de convertir leurs collègues et les individus sans formation scientifique, propageant leur idéologie dans tous les secteurs de la société. S’accrochant à la croyance que le monde physique est la seule réalité, ces matérialistes rejettent a priori les évidences remettant en question leur doctrine. Dans LES POUVOIRS DE LA CONSCIENCE, le neuroscientifique Mario Beauregard examine méticuleusement ces évidences. Il présente des études montrant que nos pensées, croyances et émotions influencent ce qui se passe dans nos cerveaux et nos corps et jouent un rôle clé dans notre santé et notre bien-être. Le Dr Beauregard présente aussi des études démontrant que nos esprits peuvent parfois affecter des événements à l’extérieur des limites de nos corps et recevoir des informations sans l’usage des sens ordinaires, au-delà de l’espace et du temps. De plus, il examine d’autres études suggérant que nous pouvons avoir des perceptions véridiques durant des expériences hors du corps déclenchées par un arrêt cardiaque et que nous pouvons aussi avoir accès consciemment à d’autres niveaux de réalité, même lorsque le cerveau ne semble plus fonctionner.
En se basant sur l’ensemble des évidences présentées dans LES POUVOIRS DE LA CONSCIENCE, le Dr Mario Beauregard démontre de façon convaincante que le matérialisme scientifique est erroné et que l’esprit et la conscience ne sont pas simplement le produit de processus électrochimiques prenant place dans le cerveau. Le Dr Beauregard annonce aussi un changement majeur de paradigme en science.
Éloges pour LES POUVOIRS DE LA CONSCIENCE
« Le dogme actuel postulant que le cerveau fabrique la conscience comme le foie sécrète la bile et que la conscience humaine est confinée au cerveau et au corps ne peut être qualifié que de neuromythologie. Le futur montrera que cette croyance était l’un des concepts les plus malencontreux dans l’histoire de l’humanité, comme celui de la terre plate. Cette croyance ne pourra pas durer car elle n’est pas scientifique et elle ne peut expliquer comment la conscience se manifeste dans le monde. Dans ce livre important, le Dr Mario Beauregard nous montre pourquoi. »
enaud-bray.com -Du cerveau à Dieu: Pour tenter de répondre à cette épineuse question, le neuroscientifique Mario Beauregard a demandé à quinze Sours carmélite de prêter leur concours à une expérience scientifique.
En examinant l'activité cérébrale de ces religieuses au cours de leur expérience mystique, il a découvert que les pratiques spirituelles ne sont pas reliées à une zone spécifique du cerveau, mais à plusieurs "régions et systèmes cérébraux " habituellement destinés à des fonctions telles que la perception, les émotions ou la conscience de soi. Il n'existe donc pas un unique "point de Dieu " dans notre cerveau, pas plus qu'il n'existe un "gène de Dieu " dans nos cellules.
Par ailleurs, l'étroite corrélation des activités spirituelles et neurologiques ne signifie pas qu'il faille réduire l'expérience spirituelle à un simple phénomène cérébral ou à une illusion, voire une hallucination, dont l'unique socle serait de nature neuronale. Loin s'en faut : les expériences mystiques révèlent la capacité des individus à entrer en contact avec une force objectivement réelle, transcendantale, un au-delà d'eux-mêmes, du temps et de l'espace.
D'où les nombreux phénomènes psychiques qui demeurent inexpliqués par la science, tels que les guérisons "miraculeuses ", l'effet placebo, les prémonitions, les expériences de mort imminente (EMI ou NDE), le sentiment d'union lors de la prière ou la méditation . Salutaire, édifiant, ce livre s'écarte de la tendance générale des travaux de neurosciences en remettant en question l'idéologie matérialiste dominante.
Il nous montre que si la science est incapable de prouver ou d'infirmer l'existence de l'âme, elle ne saurait pour autant persister à la nier.
charlesvaugirard.wordpress.com -Les origines de la liberté, l’émergence de l’esprit dans le monde naturel Les origines de la liberté, l’émergence de l’esprit dans le monde naturel
benje.free.fr -Et si l'émergence de l'esprit relevait autant de notre nature biologique plutôt que de notre seule culture? Et si l'émergence de l'esprit relevait autant de notre nature biologique plutôt que de notre seule culture ?